Chapitre 28

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Je me retrouve encore dans cette putain de salle. Elle m'a ramené de force et m'a balancé sur le sol tel un vulgaire sac poubelle. J'ai encore la gorge en feu, j'ai toujours autant mal de partout.

-Bien, alors qu'est-ce que je pourrais te faire exactement? Se demande Calliopée en m'ignorant complètement.

Je ne dis rien, même si ce n'est pas l'envie qui me manque. J'ai envie de l'insulter de tout les noms. J'ai des phrases blessantes dans la tête qui ne ressemblent à rien. Je l'entends se déplacer dans la pièce et ouvrir le placard.

-Alors...sac en plastique?

Pardon?!

-Non, trop basique... étranglement ?

Elle se fout de moi là ?! Elle veut me tuer? Je me retourne vers elle et essaye de me lever, mais j'entends son claquement de langue réprobateur.

-Reste coucher.

-J..je...ne suis...pas...ton...chien. Je réponds la voix brisée et cassé par l'électrocution.

-Oh non... même un clébard est plus obéissant. Me retorque la brune en continuant de réfléchir.

Je l'ignore et essaye de me lever, mais là...une autre charge électrique m'imobilise et me fait hurler. C'est horrible, tout se tend dans mon corps et je retombe qur le sol. Ça a duré quelques secondes, mais j'ai l'impression que cette décharge à durée bien plus de temps que ça. Ma gorge est en feu...non en fait elle me fait tellement mal, que je ne sens plus rien à part de la tension dans toute ma nuque et ma colonne vertébrale. J'essaye de respirer, un sifflement se fait entendre à chaque inspiration et expiration.

-Donc je disais...ah oui! L'étranglement...pourquoi pas...mais avec quoi? Se demande la brune en restant concentrer sur le placard.

Il faut que je me lève. Je ne peux pas me laisser abattre et rabaisser au rang d'animal. C'est hors de question. Mais là, tout de suite, je suis incapable. Je ne peux pas. Je tousse et essaye de me redresser, mais la douleur m'est insupportable. J'arrive qu'à me mettre sur le côté. Ma respiration ne se calme pas, et ma vision est flou.

-Mh...alors...une ceinture c'est bien....oh non j'ai mieux.

J'essaye de me relever mais retombe comme une merde sur le sol. Je l'entends revenir vers moi et m'enlever le collier.

-Voilà, on va mettre autre chose.

Je prends une grand respiration mais qui se bloque quand je sens la main de Calliopée autour de mon cou. Qu'est-ce qu'elle me réserve encore...

J'ai du mal à garder les yeux ouvert mais soudain...je sens quelque chose de froid et désagréable sur ma gorge. Comme des espèces de pique. Mais pas pointu, c'est a bout rond.

-Normalement c'est pour les chiens...mais j'ai toujours trouvé que les gens sous estimaient ce chef d'oeuvre.

Je ne comprends pas...elle vient de me mettre un collier pour chien? À mon regard, je vois qu'elle va me repondre.

-Tu va voir. Me murmure-t-elle avec ce sourire que je n'aime pas du tout.

Je la regarde et vois qu'elle tiens une laisse en chaine. Je regarde jusqu'où elle est reliée et je secoue la tête.

-Ca...lliopée...ne fais pas....

La brune tire d'un coup sec, resserant le collier autour de ma gorge. Je ne sais pas ce qui est pire... l'électrochoc qui me brule les cordes vocales ou l'impression qu'on enfonce des clous dans ma gorge. 

De force je m'avance à quatres pattes, quémandant de l'aire silencieusement. Je l'entends rire, et des larmes humidifies mes yeux.

-Et bien tu as enfin compris où est ta place. Raille la brune.

Je la fusille du regard mais elle continue de tirer, plus fortement cette fois. N'ayant pas prédit son geste, je m'étale sur le sol comme une vielle chausette et essaye de tirer sur le collier pour que ça s'arrête.

-A.....a..rr...a..

-Mh? Pardon je n'ai pas bien entendu. Me fit Calliopée en tendant l'oreille.

-A....a ...

Elle tire encore d'un coup sec me coupant dans mon elan.

-Supplie moi d'arrêter Cora, et j'arrêterai.

Je secoue la tête cherchant de l'air. Elle hausse les épaules et tire encore plus forte. Mes larmes coulent, j'ai l'impression que les piques vont me transpercer la gorge. Manquant d'aire...mon instinct de survie reprends le dessus.

-Pi....ti...é....Ca...li...pi...ti..é.

Je la vois sourire victorieusement et relache la laisse, me lassant l'éloigner un temps soit peu le collier. Je prends une grande bouffée d'air et tousse à ce plein d'oxygène. Je me mets sur le côté en continuant de tousser. Ma gorge me brule, j'ai tellement mal que j'ai l'impression que mes poumons vont exploser. Elle s'approche sans un mot et retire le collier.

Qu'est-ce qu'elle fait?

Je la regarde avec soulagement et incompréhension. Mais un sourire mauvais se dessine sur ses lèvres.

-Je n'ai pas fini.

Je secoue la tête et vais pour lui dire d'arrêter mais elle place sa main sur mon cou. Je me fige, les yeux grands ouverts, la respiration rapide et elle s'approche de mon visage. Étant au sol, je ne peut reculer d'avantage. Elle depose un baiser sur mes lèvres me laissant un frisson de dégoût.

-Tu ne respire pas sans moi Cora, est-ce clair?

Mes traits se durcisse. Je vais pour l'insulter mais sa prise sur mon cou se resserre violemment me coupant dans  mon élan. J'aggripe son poignet avec mes deux mains et je tire pour essayer de la retirer. Mais elle conserve sa main là, son regard est remplie de sévérité, de haine et d'autorité. Je continue de tirer mais je me sens rapidement partir.

Ma tête me fait un mal de chien, mes poumons sont en feu, ma gorge...je n'en parle même pas tellement la douleur est intense. Je tire encore et encore mais ça ne sert à rien, je n'ai pas de force, je suis trop faible pour me mesurer à elle. Alors j'essaye de la frapper mais rapidement elle attrape mes poignets et les calles sous ses genoux, à califourchon sur moi.

-Tu n'as qu'une chose à dire. Murmure-t-elle.

Elle desserre l'emprise et je reprends vite des couleurs. Je crache mes poumons et elle attend. Son regard est presque doux. Mais non. Je ne le ferais pas.

-Sa...lope. Je crache, pleurant de plus belle.

Un ange passe

Et elle ressere la prise d'un cou m'empêchant de respirer à nouveau. Je me débats, me tortille comme un agneau essayant d'échapper à la gueule du loup. Et à chaque inspiration que je prends, elle serre sa main autour de ma gorge...encore...encore...et encore. Je sens ma tête tourner violemment. Mais avant que je ne perde connaissance elle relâche.

C'est infernal.

Elle patiente encore, que je reprenne mon souffle. Ma gorge brule et je l'entends me dire.

-Tu respires que grâce à moi. Tu m'appartiens. Je ferais ce que je veux de toi.

Je secoue la tête en reprenant mon souffle et elle continue.

-Tu me force à être brutal Cora. Je ne le veux pas. Mais tu m'y oblige. Et je vais continuer jusqu'à que tu comprennes que tu vis que grâce à moi et pour moi.

Je sanglote à ses mots. C'est un enfer...je suis en enfer.

-Alors je te le demande une dernière fois...qui te fais vivre?

Je secoue la tête mais au moment où elle va recommencer, je dis rapidement.

-T..oi! C'est....toi.

Elle sourit de toute ses dents. Est-ce que je le pensais ? Absolument pas...mais je n'en peux plus. Je la vois approcher son vusage du miens et tourne la tête pour ne pas qu'elle m'embrasse encore de force. J'entends sa respiration, aussi rapidement qu'un animal enragé. Ça y est...elle va arrêter...

-Mh...mouais. Je ne te crois pas. Chuchote la geôliere à mon oreille.

Je tourne brusquement la tête et elle ressert de plus belle ma gorge avec un sourire... maléfique.





Toujours Elle. Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant