-Bonsoir. Je l'entends dire.
Je reste concentré sur ce que je suis entrain de faussement écrire. Je l'ignore, mais mon cœur bat si vite, ma main tremble légèrement donc j'essaye de me focaliser sur mon calme. Il faut que je garde mon sang froid. Il faut qu'elle ne remarque rien. Absolument rien. J'entends ses talons sur le parquet, elle arrive.
Aller Cora, calme, il ne se passe rien, il ne s'est rien passé.
Je sens sa présence dans mon dos. J'écris quelque mots. Et en gros, majuscule, j'écris : VA TE FAIRE FOUTRE.
Je l'entends rire. Un rire froid et cynique.
-Je vois que tu es en forme. Étonnant.
Oui, étonnant avec ce qu'elle m'avait fait la veille. Mais j'ai toujours de l'énergie à revendre. Je continue d'écrire au fils de mes pensées et la je la sens se pencher près de mon oreille.
-Je vois que tu as bien fait tes devoirs.... seulement, ce qui est fâcheux...c'est que tu n'as pas tout fait. Me murmure la brune avec un sourire.
Je me tends, mais au moins elle n'a pas vue que j'avais fouillé la maison.
-Et je sais que tu as fouillé les tiroirs.
Merde. Je me tends et arrête d'écrire. Je me suis fait cramée.
-Tu sais que ça mérite une punition ça. Elle me susurre.
J'ai un frisson de dégoût et légèrement de peur mais je continue de l'ignorer. Je suis dans la merde... complétement.
-Lève toi. Ordonne-t-elle froidement.
Je ne le fait pas. Je refuse. Elle choppe une poignée de mes cheveux et me tirer en arrière me faisant tomber de ma chaise. Je gint légèrement de douleur et attrape la chaise pour la balancer en arrière. Elle esquive et rie avant de tirer encore.
-Arrête! Je cris
Elle arrête à mon plus grand étonnement. Je me relève et vais pour m'éloigner d'elle. Seulement elle sort quelque chose de sa poche et je sens soudainement quelque chose de froid contre mon cou. Ce n'est pas sa main...c'est autre chose. Un cuire froid et absolument pas confortable. J'entends un clic. Elle vient de me mettre un collier?! J'entends un autre bruit puis soudain, je recule brusquement en sentant qu'elle me tire en arrière. Je regarde et vois une...laisse?! C'est une première. Je la regarde l'aire outrée. Mais elle ris et me tire contre elle.
-Maintenant on va s'amuser.
Je secoue la tête et tripote la chose autour de mon cou mais elle me gifle et me tire jusqu'en dehors de ma chambre. Elle continue de tirer me forçant à avancer malgré le fait que je conteste. Mais je sens que ça se ressert et le souffle me manque.
-Plus tu tires, plus ça va se resserrer. M'informe-t-elle en continuant de tirer.
Je manque d'air. Par réflexe, j'essaye de mettre mes doigts autour du collier mais c'est impossible, c'est trop serré. Elle tire encore et ma respiration se bloque. Alors... malgré moi je m'avance pour retrouver l'air. Je respire vite et mon coeur bat beaucoup trop fort. Je la regarde et vois un sourire satisfait sur ses lèvres. Une grimace de colère apparaît sur mon visage et j'ouvre la bouche pour insulter cette pute de tout les noms, mais elle tire d'un coup sec et je me retrouve encore étranglée. Elle me tourne le dos et continue de tirer sur la laisse. Sans que je ne le veuille, je la suis jusqu'à la pièce 6. Cette pièce de malheur.
Elle l'ouvre avec sa clé et me tire à l'intérieur. Je tribuche légèrement en avant, soit je suis trop faible, soit elle à beaucoup de force. Je me tiens au centre, des frissons d'effrois me traverse tout le corps pendant que je la vois fermer à clé et lâcher la laisse. Je m'empresse d'enlever la chose qui lui servait pour me trainer pour le jeter au sol avec rage. Mais au moment où je veux enlever le collier...je ne sens qu'un cadena. Merde. Il est fermé à clé...je ne peux pas l'enlever. Je regarde la brune qui s'approche lentement de moi. On dirait un serpent, son corps ondule, ses yeux sont persants. Je ne bouge pas. Elle ne me fait pas peur. Elle croit que je suis une chienne? On va voir ça.
Elle approche sa main et je recule.
-Cora. Gronde la brune.
-Va te faire foutre. Je retorque avec haine.
Elle s'arrête et leva un sourcil avec un air dédaigneux.
-Va te faire foutre! Je ne serais jamais à toi! Je te déteste ! Si je veux je pourrais....je ....
-Tu quoi? Demande-t-elle d'une voix basse.
-Je pourrais te tuer. Je crache avec rage.
J'en ai marre. C'est trop. Elle croit quoi? Que parce que je n'ai pas la force nécessaire j'allais céder ? Qu'elle aille au diable! Je vois son visage s'assombrir. Elle rit froidement et d'un coup, elle essaye de m'attraper le visage. Mais elle est devenue prévisible....J'esquive et je fais la première chose qui me passe par la tête. Je la mord. Je plante mes dents dans sa mains et serre la mâchoire. Je l'entends grogner et me fout une droite qui m'envoie au sol.
Puis le silence...
Plus rien. Plus un bruit à part ma respiration saccadé. Je me relève rapidement et la regarde. Calliopée observe la morsure, quelque goutte de sang tombe au sol. Elle me regarde et s'approche de moi. Son regard...il me pétrifie. Je n'arrive pas à bouger. Son regard est noir...mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas que de la colère. Il y a autre chose. Et elle sourie. Ce fameux sourire qui me glace le sang. Elle avance mais je ne recule pas. Je ne peux pas. Je n'y arrive pas. Pourtant mon cerveau me cri de fuire. Mais je n'arrive pas à bouger. Mon coeur bat beaucoup trop vite, ma respiration est saccadé, mes yeux révèle ce que je ressens à coup sur.
Elle est maintenant à quelques millimètres de moi. La brune se penche près de moi, sans que son sourire horrible ne quitte son visage et elle me dit:
-Tu voudrais me mordre? Me faire saigner ? Ou me marquer ?
Elle marque une pause et je frisonne de terreur.
-Alors je vais te montrer comment on fait.
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Toujours Elle. Toujours Là
Terror« J'étais perdu. La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, j'étais dans ma chambre. Et me voilà dans une autre pièce, dans un lit qui n'est pas le mien, dans des draps que ne m'appartiennent pas, avec une odeur qui m'est familière autant qu'etr...