Tout se passe comme ça depuis un long moment. Je ne sais pas encore combien de temps, peut-être deux semaines. Peut-être moins ou plus. Je ne sais pas, je ne sais rien pour indiquer le temps qui passe. Pas d'horloge, pas de montre, pas de portable, absolument rien.
Mais je me rappelle très bien du nombre de fois, du nombre de minutes et d'heure que Calliopée à passer à me tourmenté. Non...À me torturer.
Elle m'en avait fait voir de toute les couleurs. L'asphyxie, la privatisation des sens, les outils d'impacts, la noyade, le, ce qu'elle apelle, fireplay. J'ai tout vue avec elle. Et putain que j'en ai souffert.
Mais aujourd'hui j'en souffre aussi, je suis là, sur le sol parce que Madame à décider de me priver de tout confort. Parce que, je cite; "Tu ne respecte pas les règles, et tu as décidé de faire la plus maligne avec moi, alors je ne vois pas pourquoi une fille désobéissante devrait avoir le droit au confort".
Oui j'ai tenté de m'enfuire encore..et encore. 10 fois exactement. À peu près à chaque fois qu'elle venait. Mais rien n'y faisait. Comme si elle lisair en moi et savait ce que je voulais faire. J'ai tout tenter: l'assommer, la taillader, me cacher, la frapper, courir, crocheter la serrure, casser la poignet, lui poquer la clé...tout... mais en vain.
Non je n'ai pas été obeissante. Mais jamais je ne le serrais. Elle est folle, elle est malade, psychopathe, pédophile, tordu, perverse et j'en passe. J'ai une liste, plus longue que mon bras, de toute les insultes que je lui ai balancer.
Elle m'a rabaissé, humilié, frappé, marqué...mais ne m'a pas reviolé. En revanche, elle m'a parlé, beaucoup de fois, trop longtemps et tellement c'était tellement insensé. Calliopé me répétais sans cesse que mes parents ne viendrait pas me chercher, que de toute façon ils ne me cherchaient même pas, qu'elle était la seule à m'aimer. Mais se sont des conneries, j'en suis sure. Comme toute les règles qu'elle m'a énoncé que je devait respecter, répéter et retenir
Il en a 20. C'est tout que que j'ai retenu à ce propos. Je dois les récités avant chaque "Séance" comme elle aime appeller ça, et si j'échoue ou manque un mot, elle me bats, elle me fouette jusqu'à la limite de la coupure. Mais en voyant que je la désobéissait toujours autant, elle a changé de technique. Elle est passée sur une douleur plus psychologique. Du style, me priver de nourriture.
Aujourd'hui est le quatrième jour sans nourriture. J'en peux plus, je meurs de faim. Quand je me regarde dans le miroir, je suis squelettique. Je ne m'aime pas comme ça. Moi qui complexais sur mes formes généreuses surtout au niveau des fesses et des hanches, me voilà plate et je n'aime pas du tout. Mes formes me manques. J'en viens même à me demander ce que Calliopée aime chez moi maintenant que je suis défigurée et ressemble plus à ce qui est près de la mort que de la vie.
Il faudrait peut-être que je la joue autrement.
Peut-être que si je me montre "docile", comme elle adore dire, je pourrais sortir d'ici. De cette pièce de torture. Je ne sais pas...je ne sais plus trop pourquoi je me bats.
Ressaisis toi bon sang!! Tu dois rester en vie pour sortir d'ici!
Sur le sol, le regard dans le vide, je secoue la tête et me redresse comme je peux. Il faut que je sorte. Elle veut la jouer psychologiquement, alors je vais en faire autant. C'est tout ce qu'il me reste a faire de toute façon, puisque par la force, j'échoue. Je ne sais pas quelle heure il est, j'ai froid, j'ai faim, j'ai mal de partout.
Ok, comment se montrer docile ...putain mais quelle question de merde. Je me dégoûte. Mais il le faut, c'est stratégique...enfin...je crois. Je me mets sur mes genoux, les fesses sur mes talons, la tête entre mes mains.
J'ai besoin de nourriture d'urgence, je n'arrive même pas à tenir sur les genoux. J'ai l'impression qu'à tout moment je vais tomber.
-Je suis pitoyable. Je marmonne en laissant tomber mes mains sur mes cuisses.
Je prends une grande inspiration tant que je le peux. Je ne sais pas ce qu'elle va attendre de moi aujourd'hui. Mais l'asphyxie, ce n'est pas envisageable. La dernière fois j'ai cru mourir à plusieurs reprises
Les yeux clos, je me concentre sur ma respiration, reprends conscience unnpeu de pon corps que j'ai ignoré trop longtemps. Je faisais ça à la boxe, ça m'aidait beaucoup. Et j'ouvre les yeux lentement, il fait noir, je ne vois que les ombres des meubles et autres objets.
Un soupir exaspéré m'échappe et je regarde mes jambes.
"Règles n°4: Tu dois toujours m'attendre à genoux, les mains sur les cuisses, paume vers le ciel, les regard sur le sol."
Ça me revient... voilà comment lui montrer ma bonne foi! Je me mets en place et essaye de me rappeler des autre règles pour pouvoir les appliquer et sortir d'ici. Là, elle ne s'y attendra pas.
Je reste là...pendant un long moment. Mon dos s'est affaissé, mes genoux me font un mal de chien, et me yeux se ferment tous seul. Mais soudain, j'entends une porte claquée.
Elle est rentrée.
Je me redresse rapidement et ouvre suffisamment les yeux pour me réveiller un minimum. Ma position est comme elle l'a ordonné. Mais je dois réprimer un frisson de dégoût. Je déteste faire ça. Elle me rabaisse à un rang qui n'est pas le mien, mais je me répète que je suis obliger de le faire, sinon jamais elle me laissera sortir d'ici. Et donc...jamais je ne pourrais partir.
J'entends des talons claquer sur les marches d'escaliers. Ce....bruit incessant qui me fracasse le crâne à chaque fois. Je hais ce son, le bruit de ses talons. Ses talons que je veux lui faire bouffer par tout les moyens. Ok...Il faut que je me calme...elle approche. Je baisse les yeux et légèrement la tête quand j'entends la clé dans la serrure tourner. Le stress monte, non pas que j'ai peur...mais si ça ne lui convient toujours pas ou qu'elle voit que je me fout d'elle...je vais encore passer un sale quart d'heures. Et je n'ai pas la force pour ça.
Puis...la poignet tourne...la porte s'ouvre. Je sens le courant d'aire frais sur ma peau nu mais recouvert de bleu ou de zébrure dû au fouet.
Et là....
Silence.
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Toujours Elle. Toujours Là
Horror« J'étais perdu. La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, j'étais dans ma chambre. Et me voilà dans une autre pièce, dans un lit qui n'est pas le mien, dans des draps que ne m'appartiennent pas, avec une odeur qui m'est familière autant qu'etr...