Je la regarde avec effroi. Elle est tordue...elle est malade ce n'est pas possible autrement. Elle sourit en voyant la peur dans mon regard. Évidemment que ça lui plait que je sois autant effrayé.
Après un instant qui me paraît duré une éternité, Calliopée me lâche enfin. Elle recule et va s'asseoir sur l'une des chaises de la table à manger. Elle me regarde et attend. Je sais ce que je dois faire...je n'ai pas envie de le verre. C'est elle qui l'a explosé ce verre de merde! Je continue de la regarder avec mépris et haine. La brune sourit de toute ses dents et pointe le sol avec son menton.
-Dépêche toi, je n'ai pas toute la soirée.
Je serre la mâchoire et imagine lui faire un beau doigts d'honneur. Mais je m'abstiens, j'ai envie de conserver ce doigts. Je regarde les bout de verre et soupire. Je suis épuisée, j'ai mal de partout...et j'ai vraiment envie de détruire cette femme. Alors je m'abaisse et je commence à ramasser ces putain de bout de verre. Je fait attention à ne pas me couper. Je prends les gros bout d'abord et j'enchaine avec les petits bouts. Quand je la vois se lever du coin de l'oeil j'arrête. Je lève la tête et regarde ce qu'elle fait...ok, elle va juste dans la cuisine. Elle prend un verre et du... whisky je crois. Puis, elle revient s'assoir. Je la regarde pendant qu'elle se serre un verre puis Calliopée me regarde.
-T'en veux? Se moque-t-elle.
Je lève les yeux au cielle et recommence à prendre des bouts de verre.
Clac!
Je sursaute et me coupe avec un bout de verre. Elle vient de claquer son verre sur la table et me regarde durement.
-Ne lève pas les yeux au ciel. Gronde la brune.
Je la regarde, puis regarde ma main ensanglanté. Putain...elle m'a fait peur. Je continue de ramasser les bouts de verres et la vois se deplacer. Je soupire et continue emde ramasser ce que je peux. J'ai mit du sang de partout. J'ai vraiment hâte que cette journée se termine.
Une fois que j'ai ramassé tout ce que je pouvais, je me dirige vers la poubelle à côté de l'îlot et jete tout dedans. Je ne sais pas où Calliopée est allé mais je m'en fout, je finis avec ces éclats de verre et je monte me coucher. Mais alors que j'allais prendre du sopalin, j'entends les talons calquer sur le sol. Je me retourne et vois la brune venir vers moi avec une trousse rouge et un spray. Je ne comprends pas donc je l'ignore et prends du sopalin pour le mettre sur ma coupure. Je suis concentrée à éponger le sang quand soudain une poigne ferme se pose sur mon poignet. Je m'arrête et regarde la main qui entour mon poignet de ma main blessée.
-Arrête et fais voir.
Je la regarde avec dépit et essaye de retirer ma main. Chose....qu'il ne fallait pas que je fasse. Je me prends une gifle concéquante. Waow...je suis choquée. Je la regarde avec de grand yeux rond et la main sur la joue.
-Va te faire fou...
Clac!
Je me reprends une gifle. Je comprends assez vite que je m'en reprendrais une si je parle. Je la regarde avec un air meurtrier pendant qu'elle lève la main comme si elle allait me giflé de nouveau. Je detourne la tête pour ne pas me la prendre et je la vois sourire.
-Bien. Tu apprends vite. Maintenant montre.
Je la regarde avec plus de réticence et lui montre finalement. Je suis en colère certes mais pas assez pour être stupide. Je la regarde observer ma blessure et me relâche pour aller vers la table, là où elle a posé la trousse.
-Viens là.
Je m'approche d'un pas hésitant, une fois à 1 mètre de distance d'elle, Calliopée ouvrit la trousse et sortit une compresse, un désinfectant et une pince à épiler. Je comprends ce qu'elle veut faire et m'avance un peu plus.
-Assis. Ordonne-t-elle en pointant du menton la chaise.
Elle me gonfle avec ses ordres. Un "S'il-te-plaît" lui arracherais pas la gueule. Elle voit à ma tête qu'elle me soule ce qui la fit sourire malgré ses airs durs. Je m'assoie et lui tends ma main. Calliopée semble surprise de ma coopération.
-Je suis contrariée mais pas stupide. Je souffle avec un regard remplie de dépit.
Elle hoche la tête l'air de rien.
-Je n'ai rien dis.
-Mais ton regard parle pour toi. Je retorque.
Calliopée rie légèrement, un rire amusé mais pas moqueur. C'est bizarre de l'entendre rire sans que ça soit pour se moquer ou d'un air sadique. Elle commence à me soigner. Elle est délicate et ça m'insupporte. J'ai du mal à ne pas m'énerver face à cette douceur. Elle qui est violente dans ses propos ou dans ses gestes, maintenant elle est délicate. Après avoir bander ma main, elle caresse mon avant bras de bas en haut avec son pouce. Malgré moi, j'apprécie ce geste. Elle le fait quand je fais une crise d'angoisse ou que je suis en colère. Elle plonge son regard dans le miens et je maintiens celui-ci. Ses yeux sont très clair, je ne l'avait jamais remarqué avant. Ils m'hypnotisent presque.
Beaucoup de chose se bascule dans ma tête. Beaucoup de questions surtout. Des questions qui m'empêche de dormir depuis plusieurs jour. Cependant, quand je la vois sourire, je rompe le contact qu'il soit visuel ou physique. Je recule et me lève. Je commence à aller vers les escaliers mais je l'entends soupirer ce qui me fait m'arrêter.
-Pourquoi tu tiens absolument à t'éloigner de moi? Demande-t-elle avec dépit.
Je serre mon poing et me retourne brusquement vers elle. Calliopée c'est levé de sa chaise et me regarde avec... tristesse ? Je ne sais pas, mais j'ai l'impression que c'est ce que ses yeux me dises. Elle est triste.
-Je dois vraiment te dire pourquoi ? Je demande avec indignation.
-Oui.
-Tu m'as enlevé à ma famille, tu dis que tu veux me baiser alors que je n'ai que 13 ans. Tu me fais du mal, tu me garde captive ici et tu te poses vraiment cette question ?
-je te traite bien, c'est toi qui me pousse à bout. Retorque-t-elle
-Mais c'est toi qui fait les choses n'importe comment?!
-Baisse d'un ton. Ordonne durement la brune.
Elle se fout de moi là ?! Je soupire et secoue la tête. Elle est tarée, ça sert à rien de parler avec elle.
-On n'a pas fini Cora.
-Si. Je suis fatiguée, blessée et scandalisée par ce que tu me dis. Alors si, on a fini. Je déclare en remontant les escaliers.
J'entends ses talons claqués et venir vers moi mais je ne m'arrête pas. Hors de question.
-Demain je te garantie que tu as intérêt à m'obéir. Parce que ce que tu as provoquer aujourd'hui...ce n'est rien comparé à ce que je peux te faire. Crache Calliopée.
Je garde l'air neutre, mais je sais qu'elle a raison. Je le sens...et je sens que je ne suis pas prête à ne plus souffrir en restant ici.
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Toujours Elle. Toujours Là
Ужасы« J'étais perdu. La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, j'étais dans ma chambre. Et me voilà dans une autre pièce, dans un lit qui n'est pas le mien, dans des draps que ne m'appartiennent pas, avec une odeur qui m'est familière autant qu'etr...
