LIEN

Chapitre 1

J'ai peur, les cries viennent de tous les côtés, des hurlement de souffrance, des soupirs d'agonie.
Ça tire de partout, je ne peux pas m'enfuir. Mes jambes sont en charpie, j'arrive à peine à remper lamentablement au sol. Ça va faire trois ans que je suis esclaves de cette mafia. Prostitution, torture, asservissement, je pensais avoir subit tout les maux du monde.

Je pensais que ma vie ne pouvait pas être pire, mais quand ces hommes sont arrivés, tout est devenu plus dur encore.

Ils étaient deux. Ils semblaient en extase devant ce spectacle horrifique. Ils riaient à gorge déployées pendant qu'ils fusillaient mes bourreaux. Ces gens gisant maintenant au sol, m'ont fait subir des choses épouvantables et dégoutantes, mais dans cet situation, je ne me réjouissais pas de leur mort, tout ce que je voulais, c'était sauver ma peau.

En regardant autour de moi, il n'y avait que des corps sans vies étalés au sol. Tous ceux qui avaient survécu jusque là avaient fuit. Mes jambes meurtries m'obligeaient à rester face à ses deux loups s'avançant vers moi pour finir le travail.

J'ai pensé que c'était la fin.

Le premier, demanda au second si j'étais quelqu'un qu'il fallait éliminer ou si je n'étais qu'une imbécile qui n'aurait de toute manière aucun impact.
Il me regarda de haut en bas, me fixant droit dans les yeux. Il répondit à son équipier de ne pas perdre son temps avec moi et de m'achever.
Celui-ci s'apprêtait à me tirer une balle lorsque je cris avoir des informations sur plusieurs de leurs bases. L'autre, qui avait déjà tourner les talons, s'arrêta prenant un air légèrement incrédule et fit tout de même signe à celui qui aurait put être mon meurtrier de m'emmener avec eux.

J'ai l'impression de revivre ce jour où je me suis faite kidnapper pour la première fois. Je marchait jusqu'à chez moi dans Beijing quand mon quartier fut bombarder par ce gang. Ils m'ont kidnappé et ce fut le début de mon enfer au Japon.

Il me secoue sur son épaule et me jette au sol comme un déchet.
La sueur perle le long de mon dos. J'ai dû mal à respirer, à tout moment il peut appuyer sur la gâchette de l'arme qu'il pointe entre mes deux yeux. L'autre s'avance vers moi et s'accroupi à mon niveau.

- Alors dis-nous. Où sont-ils ?

- On perd notre temps, grand frère, tuons-là tout de suite.

- Décide-toi rapidement à parler, tu as entendu ce qu'il a dit.
Reprit l'aîné.

- Ils- ils ont une base à Tokyo.

- Humm. Plus précisément.

- Dans le quartier de divertissement, c'est... Oui c'est ça, le quartier de Roppongi.

- HAHAHA !

Le cadet lâcha le fleing qu'il pointait sur moi et se mit à rire aux éclats.

- Quels imbéciles ! Aller se cacher à Roppongi, le quartier dans lequel on a le plus d'influence.

Son frère eu un rire méprisant.

- Ha ! En effet, ce sont vraiment des pauvres rats pris au piège et sans cervelle.

Il reprit son souffle avant de reprendre le pistolet qu'il avait jeté.

- On a plus besoin d'elle je suppose. Je vais la butter, à moins que tu veuilles la ken avant.

Il eut un petit moment de réflexion, ses yeux perçants me fixant droit dans les miens terrifiés.

- Dis-moi, cela fait combien de temps qu'ils ton kidnapper ? Je suppose que tu n'es pas de leur famille, au quel cas, ils ne t'auraient pas laissé à ton sort.