Chapitre 6

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Je suis M. Suzuki jusqu'aux étages inférieur de la tour. J'ai l'impression qu'on déambule sans but dans les couloirs sombres et calme de ce lieu. Seul le bruit nos pas raisonne dans ce vide absolu.
J'ai encore, la tête qui tourne, pourquoi n'ai je pas accepté cette foutu bouffe !

- En fait je ne t'ai pas demandé ton nom.

Il a pris la parole, cassant le silence qui régnait depuis quelques minutes maintenant. Son expression et froide et son ton dédaigneux. Il a un visage fermé et le gris profond de ses yeux rajoute de la dureté à son regard.

- Attend je crois m'en souvenir... C'est Mei Ling non ?

- C'est ça.

- Tu es chinoise apparemment, on c'est un peu renseigné sur toi. D'ailleurs c'est l'une des raisons pour lesquelles ont t'a gardé. Tu vas comprendre dans un futur proche, que nous n'avons aucunement besoin de toi pour nous procurer quelquonques informations dans ce pays. J'ai été tout de même stupéfé. On dirait que ton sombre passé a commencé bien avant que tu te fasses kidnapper par ces imbéciles. Tu as été confronté à beaucoup d'obstacles dans ton pays natal. C'est peut-être pour ça que contrairement à ce que je pensais, tu refuses de te plier aux ordres qu'on te donne. J'ignore lequel il est, mais tu as un but à atteindre. Et tu n'obéiras à personne tant que tu n'y seras pas parvenu.
Dis-moi si je me trompe.

- Non, vous avez raison.

Cette homme a vraiment une bonne capacité d'analyse. Il m'a cerné en un instant. C'est vrai, j'ai une vengeance à accomplir, pas contre ces gens stupide qui m'ont torturé pendant trois ans, et je n'ai pas vraiment de raison d'en vouloir à M. Ueno. Mais si je ne résiste pas à tout ces gens, comment ferais-je pour les tuers ?! Comment ferais-je pour la battre ?!
Quand à force d'encaisser et de m'entraîner je serai assez forte, je les exterminerai tous !

Il me lança un sourire malicieux et narquois. Il a un charme spécial, c'est comme s'il me prenait de haut mais ce n'est pas ça.

- C'est quel genre de chose que tu veux faire ? Si c'est la vengeance que tu recherches, soit sûre, que tu l'obtiendras.

- Comment pouvez-vous en être si convaincu ?

Il se retourna net, ce qui me fit sursauter. Il s'arrêta et me fixa droit dans les yeux, il est sérieux.

- Car aucune personne en ce monde, n'est plus puissante, plus cruelle, plus ingénieuse et surtout, plus tarée, qu'Ueno Kaori.

- Au si. Je vous assure qu'il y a bien pire.

Il saisit mon menton pour me relever légèrement la tête, tout en ayant un rictus sur le visage. Cette fois il se fiche vraiment de moi. Je ne vois pourtant pas ce qui est si drôle.

- Ha ! Redis moi ça quand tu auras vu ce qu'il y a derrière cette porte.

Il ouvrit la grande porte noire et entra dans la salle. Il y avait une bonne centaine d'écran, sur lesquels étaient affichés plusieurs statistiques. Ils étaient tous relié à un même ordinateur.

- Tu sais ce que c'est ? Cette salle est littéralement reliée à tout le pays. On prélève chaque mois, une partie sur les impôts des citoyens, sur leur salaire. Nous avons tous les renseignements, sur chaque habitants de la population. Sa date de naissance, son état de santé, son casier judiciaire, tout. Nous avons aussi le pouvoir sur l'armée, plusieurs haut dirigeants son totalement à notre botte. On mène aussi des recherches scientifiques, de notre côté et en collaboration avec les savants du pays. Mais ce qui pour moi, est le plus impressionnant, c'est qu'on peut suivre la vie en direct de chaque personne vivant au Japon via n'importe quel caméras et on peut également contrôler certains dispositifs.
Tu veux voir ?

Je suis ébahis, c'est impossible d'avoir pu créer une telle chose.

- C'est- c'est impossible. Le Japon c'est...

- C'est 125 000 000 d'habitant. Regardes. L'ordinateur est équipé d'un par feu. Il y a un unique mot de passe, s'il y a une erreur ou une tentative de piratage, la personne sera immédiatement mise hors d'état de nuire. Pendant que nous parlions je l'ai déverrouillé. Je vais entrer un nom au hasard, disons June Nakumura. Je suis équipé d'un micro et d'une caméra. Je ne te dirai pas où il sont cachés mais ils enregistrent le visage et la voix de chaque personne que je croise et envoi les informations au logiciel. Si je n'ai jamais vu la personne, il me fera plusieurs propositions et je n'aurais cas donner quelques informations banal pour qu'il calcul qui pourrait être la potentielle personne. Et... c'est bon je l'ai. En l'occurrence je la connais. Et voilà tout les petits détails de sa vie s'affiche et regarde, elle est là, sur l'écran. Je peux la suivre via son smartphone, par les caméras de surveillance et même par les appareils électroniques des personnes près d'elle.
On nous dit qu'elle est membre du Sekai Shihai, c'est notre organisation qu'on appelle la SS. Elle est chimiste en chef et travaille pour nous. D'ailleurs, elle est en train de manger hors de sa pause, se sera déduit sur son temps de midi.
Hum ? Mei Ling ? Ho ? Tu te sens bien ?!

Ça dépasse l'entendement. Mettre au point un système si précis et minutieux c'est au dessus des capacités humaines. Même avec des dizaines de vies, seulement une grande minorité serai capable de faire une telle chose. Je me sens vraiment comme une ordure. Une fourmis minuscule face à tant de génie.

- Combien de temps a-t-il fallu pour mettre ça au point ? Et combien de gens on imaginé ça ?

- La seule personne grâce à qui ça a pu être possible, c'est Ueno Kaori. Il y a dix ans, il n'avait rien. Des années à travailler sans répit jusqu'à atteindre son objectif. Il a imaginé tout le processus, pris en compte toute les failles des systèmes informatiques d'aujourd'hui et il a trouvé un moyen de les corriger. Puis il a su utiliser correctement les talents de chacuns pour rendre ça possible.
Tous ceux qui pouvaient lui être utile, ils les a réuni avec lui.

Je ne sais vraiment pas quoi penser. Ça me paraît sur réaliste. Mais si ce qu'il dit est vrai, malgré qu'il soit mauvais et cruel,
Ueno Kaori mérite le respect.

La tête de M. Suzuki apparaît dans mon champ de vision sans que je m'y sois préparé, ce qui eut pour effet de me faire tomber au sol.

- C'est bon tu as les deux pieds sur terre ? Viens on continue.

Je me relève et le suit.

On entre dans ce qui me semble être un laboratoire. Plusieurs personnes font des expériences avec des microscope, différents liquide et gaz et même sur des corps humain.

- C'est encore vous M. Suzuki.

Une fille à la queue de cheval et aux cheveux blonds foncé se tourne vers nous seringue à la main, l'air agacé. C'est celle qu'il y avait à l'écran.

- June ! Moins dix minutes sur ta pose déj.

- Et en quel honneur ?!

- Je t'ai vu bouffer ton sandwich pendant que tu étais censé bosser.

- Vous m'espionner vraiment ?

- Non. Tu a juste pas de chance.
Mei Ling, c'est ici qu'on soigne nos hommes et qu'on fabrique des poisons, des gaz, des antidote ainsi que des armes un peu plus dangereuse.

Qu'est ce qu'il veut dire par un peu plus dangereuse ?

Fin du chapitre 6

J'espère je vous ai pas perdu en route y avait beaucoup d'info d'un coup. J'espère quand même que ça vous a plu.
Sur ce chuuuusss 😘 mes patates kawaï !

LIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant