LIEN

Chapitre 9

Elle sue comme un bœuf et de l'écume commence à se former au coin de sa lèvre. Ses pupilles s'étrécicent à cause de la forte lumière dans la salle de bain, je l'ai déposé dans la baignoire. Elle est salle est toute tremblante. Un filet de sang coule de son orifice. Tant elle a des plaies et des bleus qu'on croirait qu'elle a été jetté au milieu d'une meute de loups affamés. Une petite brebis impuissante.
Je me suis laissé emporter par l'alléchante folie. Je fus pris par l'excitation. J'étais pourtant persuadé que tu recracherais tes poumons dès que j'aurais meurtri profondément ta glande. J'ai volu aller plus loin, tester tes limites. Tu m'as encore une fois prouvé que ta force et ta détermination étaient encore plus fortes que je ne le pensais. Tu as tenu jusqu'au bout. Voir tous les traits de ton visage se contracter un par un, sentir ta chair se fendre, admirer le sang couler gracieusement se tes plaies pendant que tu luttais pour ne pas hurler de douleur et de détresse, c'était délectable ! Tu m'as procuré un plaisir exquis ce soir. Ma petite esclave, Mei Ling, douce et délicate. Ce nom ne correspond qu'à une facette de toi. Tes paroles sont belles et plaines de sens. Ton apparence aussi, peut susciter envie et convoitise. Par contre, ton caractère n'as rien de facile. Il est tout sauf doux et délicat. Tu es obstiné, refusant d'obtempérer, subissant sans cesse chaque blessure, chaque torture pour préserver ta fierté. Tu reviens toujours à la charge, c'est comme si on ne pouvait jamais t'achever.
Tu es comme l'aube qui revient sans cesse après la nuit noire. Oui l'aube du matin, c'est un nom qui te correspond bien, Fajr. Deux nom pour deux identités.

J'ai terminé de nettoyer tout ce basard, mais ça empeste toujours autant. Bon temps pis. On va changer de chambre. Je lui ai donné un pantalon et un haut pour qu'elle ne soit pas toute nu. Il est 1h13, on va atterrir.

- Fajr, debout.

La jeune femme se relève avec peine. Elle a tout de suite fait le lien entre elle et se nouveau nom.
On est arrivé. On est en plein centre du quartier d'affaires.
C'est parfait. On traverse le Coridor et on débarque.

- Toi.

- Oui.

- Shuji t'attends, fait ce qu'il te dit. J'ai à faire.

PDV MEI LING

Il repart dans la direction opposé. Je tourne la tête et voit le cadet des Suzuki. Il me fait un signe de la main et je m'empresse de le rejoindre.
Une fois devant lui, il me toise du regard, l'air perplexe, mais pas un mot ne sort de sa bouche. Il se remet à marcher, rapidement, j'ai du mal à le suivre. Voyant ma difficulté, il s'arrête subitement, me porte en sac à patate et reprend sa marche, toujours en silence. Drôle de type celui-là.
Nous descendons les marches des escaliers et finissons par arriver dans une pièce totalement vide, hormis une table et deux chaises. Il me dépose sur l'une d'elle, et s'assoit en face de moi. Il sort un ordinateur de son sac et le pose sur la table, tout en me braquant du regard.

- Qui dirige ce pays ?

Il se décide enfin à parler. Je suis vraiment en train de subir un interrogatoire. Je me sens oppressé. J'ai la boule au ventre et j'ai quelques peux du mal à respirer. J'ai retenu et récolter scrupuleusement toutes les informations sur les gangs et la situation du pays chaque jours passé en Chine.

- C'est la Mafia Chinoise qui contrôle ce pays.

- Qui la dirige.

- Ce sont un frère et une sœur qui sont à sa tête. Chô Li ying et Chô Lau Chô. Ils ont conclu un accord avec le président, le premier ministre et le chef de l'état Major général de l'armée. Aucune réforme ne peut être prononcé sans leur autorisation. Ils créent également leur propre politique de gestion de l'état. C'est elle qui est appliquée. En échange, ils prennent en charge toute les dépenses nécessaire au bon fonctionnement du territoire. Ils se chargent aussi d'envoyer des espions dans les autres pays. Et je ne sais comment, ils on trouvé un moyen de lutter contre la crise démographique. Ils ont également arrangé le problème de l'export, qui était très difficile au par avant.