Chapitre 11

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Je sors de la pièce et marche dans les longs couloirs calmes. Je suis vraiment sotte ! J'aurais au moins dû lui demander où était sa chambre. J'ère au dernière étage de la tour depuis maintenant dix minutes avant d'apercevoir M. Ito et ses deux sœurs en train de discuter. Je décide d'aller leur demander de l'aide pour me repérer. Ils étaient en train de manger dans la cuisine.

- Lifa passe moi une chocolatine s'il te plaît.

- On dit pain au chocolat Tadao.

- Moi je dis chocolatine.

- Bah t'en auras pas !

- Vous me saoulez tout les deux !

- Oh ta gueule Aduo.

- Y a Mei Ling qui toque à la porte depuis tout à l'heure. Bande d'imbéciles !

Ils se retournent tous vers moi, Lifa ayant toujours la corbeille de vienoiseries à la main. C'est gênant.
Je les ai visiblement interrompu dans un débat existentielle. Je voyais ce Tadao extrêmement sérieux. Comme quoi...
Aduo se leva d'un coup, faisant sursauter les deux autres et moi avec.

- Je sais ! Tu veux de la crème et des médicaments pour tes bleus et tes blessures. Mon Dieu il t'a vraiment amoché. Je vais te chercher ça.

Elle ne me laissa même pas le temps de répliquer qu'elle courut vers la pièce voisine.
Sa sœur me tendit la corbeille de gâteau.

- Tu en veux ?

Je tendit timidement la main et pris un pain au raisin.

- Merci.

- Je suis revenu !
Elle tenait un sac blanc qu'elle me donna.
Voilà pour toi, il y a toute les instructions au dos.

- C'est très gentil mais je cherche Mlle Ueno, son frère m'a demandé de lui amener et je ne la trouve pas. Je voulais savoir si vous saviez où elle se trouvait.

- Eh merde !
Elle équarcuilla les yeux et ramena ses mains au visage.
J'ai totalement oublié de passer changer le bandage de Kaori ce matin. Je lui avais promis de le faire...

- T'avais qu'une chose à faire Aduo et t'as pas été foutu de t'en souvenir.

Le frère qui était jusqu'à là resté muet pris la parole.

- Euh c'est bon je lui ai changé en lui apportant son petit déjeuner le matin.

- Merci. Je vais t'accompagner jusqu'à la chambre de Yuna, elle doit y être.

M. Ito se leva et sorti par là où j'étais arrivé. Je le suis hâtivement, c'est fou ce qu'il marche vite.

- Est ce que Kaori a mangé ce matin ?

Il pose la question de but en blanc, il est assez sec et il ne parle pas beaucoup. Je crois même que c'est la première fois qu'ils m'adresse la parole directement.

- Oui, il a tout terminé.

- Tant mieux.

Il est intimidant. Il a un regard de faucon avec sa grosse cicatrice, et comme si ça ne suffisait pas, il est gaulé comme un rauque. J'atteins à peine sa poitrine et il fait deux fois ma largeur.
Il s'arrête devant une porte de l'étage du dessous et toque.

- Entrez.

Nous rentrons à l'intérieur, puis il me laisse passé et m'attend en s'adressant contre le cadre de la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Elle est assise en train de se pouponner devant son grand miroir.

- Votre frère vous demande.

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