Chapitre 2

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J'étais arrivée devant la porte qu'il m'avait désigné. Je pouvais entrevoir deux femmes à l'intérieur. L'une était assise, elle avait une taille extrêmement fine comparé à ses hanches et à ses fesses très généreuse. Elle possédait des traits fin, son visage est assez allongé, et de long cheveux noir lui tombe jusqu'au genoux. Elle avait l'air d'appréhender quelques chose, elle tapotait ses doigts sur sa tasse et sa jambe tremblait frénétiquement.
La deuxième faisait du thé, elle avait une mine un peu en colère, mais avec de la pitié malgré tout. Elle mordait sa lèvre inférieure. Sa morphologie était différente de la première.
Elle avait des promettes saillante et un visage ovale un peu rond, avec de grand yeux noir bleutés. Ses cheveux aussi noir, était très longs, jusqu'au fesses. Elle n'avait pas une taille aussi fine, ces hanches non plus n'étaient pas aussi marquée, bien qu'assez large. Par contre, elle a vraiment une énorme poitrine. Ils sont bien rond et voluptueux, elle doit avoir mal au dos.

- Est ce que tu es allé la voir ?
Demanda celle assise. Elle a une voix très grave mais posée.

- Oui. Je voulais lui donner un anesthésiant pour qu'elle souffre moins mais quand je suis allée lui apporter de la nourriture, elle a essayé de m'attacher avec ses propres liens. Maintenant elle peut bien aller se faire voir.
Elle, sa voie est plutôt aiguë, et assé douce.

- Tu sais que si Ueno t'avais pris ne serait-ce qu'à la nourrir, tu aurais peut-être été battu. Ou pire, tu aurais pu faire du tort a Tadao.
Il nous a interdit de lui donner quoi que ce soit. Tu l'as bien rattaché j'espère ?!

- Oui je sais. Mais elle me fait de la peine c'est son dernier jour après tout. Et ne t'inquiète pas, je lui ai lié les pieds et les mains derrière la tête.

Je me demande bien de quoi elles parlent, je sens que c'est en rapport avec ce "spectacle".
Je vais les interpeller, si on me surprend à espionner c'est moi qui risque d'être battu.

- Dame Aduo ? Dame Lifa ?

Elles tournèrent la tête vers moi.

- C'est nous même, entre n'ai pas peur. Je suis Aduo et Lifa est ma petite sœur.
Me dit celle qui est assise.

Je m'exécute et elle me fait signe de m'assoir. Lifa nous rejoint avec le thé.

- Et donc qui es-tu ?
Me demanda la plus jeune calmement.

- Je suis Mei Ling. On m'a capturé et on m'a présenté à M. Ueno.

Sa sœur soupira et me jetta à un regard désolé.

- Tu es donc la nouvelle esclave du boss.
Prends des gâteaux, on ne sait pas quand tu pourras manger.

Lifa pris l'initiative de m'en servir. Elle m'en a bien mis une dizaine dans l'assiette, avant de se servir le double et de commencer à les manger. Je ne m'en suis pas privé non plus, de si bonnes sucreries c'est très rare.

- On va te brifer un peu.
Reprit-Aduo.
Il y a dix personnes qui habitent ici à temps plein. Ces personnes son moi, Lifa et notre frère ainé Ito Tadao . Les deux hommes qui t'ont amené ici sont les frères Suzuki, Rei et Shuji. Ils ont deux sœurs et un frère. Chiyo, Akane qui est encore une enfant et Kenji.
Et enfin Ueno Kaori et sa sœur Yuna.
Ce n'est pas la peine de nous appeler par notre nom de famille, appelle nous juste Lifa et Aduo.
Ne t'enfuie pas, dans le meilleur des cas tu seras tué dans le quartier rouge et au pire si on te retrouve... Tu verras par toi même ce qui va t'arriver d'ici peu. Et souviens toi, pour toi Ueno n'a jamais tort, si tu tiens à ta vie.
CHIYO !
S'exclama-t-elle.

- Quoiiii ? Je sors à peine de la douche.

Une jeune femme aux cheveux noirs et violets apparu.

- Prête lui des vêtements s'il te plaît.

Elle eu un petit sourire et s'approcha de moi.

- Alors c'est toi la nouvelle ? Suis-moi !

Elle m'entraîna dans une pièce qui semblait être sa chambre. Et s'assit sur son lit.

- C'est quoi ton petit nom ?

- Mei Ling, Mlle. Suzuki.

- Appelle moi Chiyo. Et tutoie moi aussi on se sait après tout.

- Je ne comprends pas ?

- Mes frères m'ont dit que tu étais déjà asservi à une famille mafieuse et que c'est pour cela, qu'ils t'ont ramener. Ce n'est pas la peine de faire l'hypocrite avec moi, si tu obéis c'est uniquement à cause de la crainte. Tu les tuerais si l'occasion se présentait.

Elle est cashe, mais c'est vrai. Tout ce qui me pousse à servir c'est la crainte. L'envie de le tuer me ronge déjà les os. Mes anciens tortionnaires pensaient que je ne les trahiraient jamais quels idiots ! Si j'obtiens la moindre information je l'exploite contre eux. Mais si je lui dis la vérité elle s'en servira contre moi.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Tu as raison de ne pas te confier. Après tout je suis contre toi. Mais je ne dirai rien, tant que tu ne tentes pas de nous nuir. Si tu t'enfuis ce n'est pas mon problème mais, je te le déconseille fort.
Tu étais battu quand tu étais chez ces mafieux ?

- Oui tout les jours. Mais je sens qu'ici se sera encore plus dur.

- Tu sens bien.
Mes frères m'ont ramené ici quand j'avais quinze ans. Il m'ont obligé à les suivre avec Kenji et ma petite sœur. Ils m'ont fait jurer allégeance à un mec que je ne connaissais même pas, j'étais obligée de leur obéir, à eux et à Ueno, sinon j'étais frappé. Je les haïssait tous. Ça a été trois années difficiles avant que ça ne s'arrange. Finalement je suis reconnaissante à mes frères, ils m'ont sorti de ma vie médiocre et de la pauvreté. Je sais qu'ils m'aiment et je les aime aussi. Ueno, je ne le déteste pas mais je ne l'aime pas non plus. J'essaie de l'éviter le plus possible. Sincèrement il me terrifie encore plus qu'avant, mais qui n'aurait pas peur de lui. Tu as vu ses yeux ?

- Oui. Son regard et mauvais. J'ai du mal à le décrire.

- Ce soir après le spectacle, je viendrai t'apporter à manger.
Tu te sens d'y aller ?

- En quoi consiste ce spectacle ?

- Ah je vois. Je ne sais pas si je suis autorisé à te le dire. La première fois que je l'ai vu je me suis évanouie. Tu vas assister au spectacle avec Ueno, il a une loge spécialement pour lui, vous serez donc seul tout les deux.
Tu vas vite comprendre qu'il a de sacré soucis mentaux.
Je vais t'habiller.

Elle m'a donné un bustier noir avec de la dentelle brodée. Il laisse quasiment sortir ma poitrine et me serre atrocement. Il se noue à l'aide d'un lacet derrière. Elle me jette une paire de collant à résille et une jupe moulante en cuir. Je met tout ça avec des sandales à talons carré qu'elle me prête.

- Tu sais que tu es à croquer.

- Puis-je me permettre une remarque.

- Je t'en prie.

- C'est un peu... vulgaire.

- Non c'est sexy, je m'habille comme ça tous les jours. Et c'est fait exprès pour le chauffer un peu. Si tu es un bon coup, peut-être qu'il te traitera mieux.
Tu l'as déjà fait n'est ce pas ?

- Oui évidemment. Après tout pour quoi pas.

Burk ! La seul idée de baiser avec cette chose me donne envie de vomir.

- Bien je vais t'accompagner.

Elle m'emmèna dans ce qui était un des étages inférieur. Le plafond était très haut et la pièce de forme circulaire. Il y avait des gradins tout autour de ce qui semblait être une petite arène. La loge où j'étais surplombé la salle, elle était ouverte sur l'arène et on pouvait s'assoir sur un petit canapé. On m'a dit d'attendre M. Ueno c'est donc ce que je fais. La salle se remplie peu à peu, il doit y avoir une centaine de personne.

Fin du chapitre 2

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