Chapitre 4

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On est finalement reparti au rez de chaussée. Dehors, une voiture nous attendait déjà. On monta à l'intérieur et le chauffeur démarra. Il fait frisquet, ce n'est peut-être pas la meilleure tenue pour sortir la nuit en pleine automne. Après une demi heure de route, on arriva à Roppongi, et le chauffeur s'arrêta. M. Ueno descendit et je le suivit hâtivement. On était sur un pont, c'est encore très animé, même la nuit. J'ignore l'heure qu'il est, peut-être sommes-nous aux alentours de deux heures du matin. Le quartier la nuit, devient un tout autre monde, corruption, prostitution. C'est vraiment fascinant quand on se dit que le jour, parents et enfants viennent se détendre dans les parcs autour d'un bon pique nique. On marche tranquillement en observant la ville illuminée sous nos pieds, quand des ivrognes marchant vers nous, se mettent à nous brailler dessus.

- Et M'd'mselle. C' pas une heure pour sortir !

Je les ignore, lui également. On continue de marcher sans changer notre itinéraire et on se retrouve maintenant face à eux.

- Eh c'pas cool de nous ignorer com' ça ! Et toi p'tit con ! Qu'es t'as nous regar'dé mal là !

C'est à lui qu'il s'adresse ? Je me demande bien comment il va réagir, il est blessé après tout. Je devrais peut-être me charger d'eux. En y réfléchissant, je suis seul avec lui, qui est pas foutu de marcher correctement. Se serait une bonne occasion de le laisser avec eux et de me tailler. On va opter pour ça je pense, je les laisse se disputer encore un peu, et je file. Mais... Non. Si ses hommes me retrouvent je suis foutu. Il faut que je le tue si je veux m'enfuir. Où faire semblant de me faire kidnapper par ses alcooliques ?

- Laissez-nous passer.

- T' nous donne des ordres là où j' rêve ?!

Le soûlard tente de lui asséner un coup de poing qu'il évite de justesse. Il n'est pas stable sur ses jambes, je pourrai facilement le mettre a terre et en fnir. Ensuite il faudra me laisser kidnapper par ces idiots, si on me retrouve je dirai que c'est eux qui l'ont tué et qu'ils m'ont enlevé ensuite. je lui donne un coup de pied à la nuque pour le faire tomber au sol. un des gars se jette sur lui quand un grondement retenti dans l'air. Putain ! Il a une arme à feu. il faut que je trouve un prétexte. Un des mecs étaient derièrre moi, je pourrai l'accusée du coup à ma place. Mes idées se mélangaient et la panique me prenait. Pourtant je n'ai même pas eu le temps de faire un pas en arrière, qu'on me souleva par le cou au dessus du vide. j'ai la tête qui tourne, et le soufflee commence à me manquer. D'où sort cet homme ? Il a débarqué comme ça de nul part. C'est surement un de ses gardes mais personne ne nous suivait. Comment a-t-il fait pour être au bon endroit au bonmoment ? Si ça se trouve, c'est qu'un coup du hasard.

- Lâche-la Tadao.

L'homme s'apprêtait à me laisser tomber quand il l'arrêta d'un signe de main.

- Repose la à terre plutôt, je me suis mal exprimé.

Dieu merci ! Il ne compte pas me tuer. Enfin pas maintenant en tout cas.

- Je l'ai clairement vu te frapper par derrière. Tu compte la laisser en vie ?

- Fait ce que je te dit.

alors c'est lui Tadao. Il est vraiment comme je me l'imaginait. Quoique, il est vraiment très grand. Il a aussi des yeux de différentes couleur mais je crois qu'il est aveugle du droit. Il a une vilaine cicatrice qui le coupe en plein milieu. Sinon c'est un japonais banal. Des cheveux noirs attachée en chignon. Les gens s'attroupèrent vite autour de nous et la police arriva. Finalement, c'est la famille des pauvres gars qui durent nous payer une compensation. Alors il a même corrompu la police.
Nous sommes rentrés à la tour environ une heure plus tard, et j'allais morfler.
Une fois arrivé dans le bureau, Ito m'écrasa sur le secrétaire, auquel Ueno était assis.

LIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant