Toi, et seulement toi

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Benjamin

Noémie est arrivée depuis 6 jours, et ça fait 6 jours qu'elle est malade. En même temps avec le déménagement et tous les rendez-vous pour le studio à Munich elle ne s'est pas arrêtée une seconde. Si on ajoute le changement de température brutal entre l'avion et l'atmosphère extérieur, elle s'est sûrement chopé un gros coup de froid, qui persiste à cause de la fatigue.

A No 🌟
Ça va mieux ?

De No 🌟
C'est pas encore ça mais ça va mieux qu'hier

A No 🌟
Tu veux manger un truc précis ?

De No 🌟
Y'a rien qui me donne trop envie là...

A No 🌟
Je pars là je suis à la maison dans 30 minutes je penses

De No 🌟
Fait attention sur la route

A No 🌟
Toujours

Noémie

Ben ne va pas tarder. Je ne sais même pas pourquoi mais je suis stressée. Je respire profondément lorsque j'entends la voiture de Ben dans le garage. Je lisse ma jupe, comme si il en avait un truc à foutre.

-No ? Questionne doucement mon copain

Je suis sûre qu'il est persuadé que je me suis assoupie sur le canapé et que c'est pour cela qu'il parle si bas, mais non il n'en est rien. Je suis bel et bien réveillée

-Je suis dans la cuisine, dis-je simplement en entendant ses pas se rapprocher.

Mon coeur bas à 100 à l'heure, j'ai l'impression qu'il va me lâcher d'une seconde à l'autre.
Quand mon copain entre dans mon champs de vision je fronce les sourcils, il cache quelque chose dans son dos, ce qui m'intrigue.

-Tu dors pas ?

-Si je fais juste une crise de somnambulisme

Il pouffe de rire avant de passer son bras autour de ma taille et de venir m'embrasser. Lorsqu'on se sépare il sort un sublime bouquet de fleurs de derrière son dos et me le tend.
Les larmes me montent aux yeux ce qui fait sourire Ben

-Tu vas quand même pas pleurer pour des fleurs si ?

Techniquement si, mais y'a pas que ça. On est tellement synchronisés tous les deux qu'on est en train de s'offrir des cadeaux surprise le même jour.

-C'est pour pas ça Ben...moi aussi j'ai un truc pour toi enfaîte.

-Tu me fais peur là.

-Attends moi là je reviens, annoncais-je en allant chercher le fameux cadeau dans la buanderie.

Je ne comptais pas le lui donner avant la fin de notre dîner, mais je ne peux plus attendre. J'attrape la boîte et je retourne vers Ben qui est accoudé à l'îlot central de la cuisine.

-Je dois avoir peur ? Demande-t-il en sous-pesant la boîte.

-A toi de me dire...

Je le regarde défaire le jolie nœud que j'ai fait avec la plus grande attention, puis il ouvre doucement la boîte et il se stoppe net.

Benjamin

C'est pas possible. J'y crois pas... Il me faut une éternité pour relever les yeux vers Noémie. Elle attend ma réaction en se mordant la lèvre inférieure.

-C'est vrai ?

Quelle question conne putain, je sais qu'elle est pas entrain de se foutre de ma gueule, mais mon cerveau a besoin qu'elle confirme de vive voix.

-Ouais...

Je ne dis rien de plus et je me dirige vers elle pour la prendre dans mes bras. Ses pieds ne touchent plus le sol et je la serre si fort contre moi qu'elle pourrait étouffer mais je suis simplement heureux.

Ouais je suis l'homme le plus heureux du monde.

Même lorsqu'elle se met à pleurer je sais que ce sont des larmes de joie, et ça se confirme quand je peux apercevoir son sourire au moment où je desserre mon emprise.

-Tu pleures mon amour, me fait remarquer No, son visage également baigné de larmes.

-Je suis heureux. Vraiment.

-Moi aussi je suis heureuse.

Je ne sais pas pendant combien de temps on reste dans les bras l'un de l'autre, mais je m'en fou. Je peux rester là toute ma vie tant c'est avec Noémie. Sauf que madame n'est pas du même avis puisqu'au bout d'un certain temps elle se décolle.

-On va avoir un bébé Ben, dit-elle les larmes coulant encore le long de son visage malgré son immense sourire.

-Ouais, et tu vas être la meilleure maman du monde, la rassurais-je conscient qu'elle a encore des doutes dans un coin de sa petite tête.

Noémie à beau s'être apprêtée pour me faire cette surprise, je vois bien qu'elle est encore un peu "malade", alors pour la soulagée je prépare le repas, tout en discutant avec elle, qui est assise sur une des chaises de l'îlot central.

-Faut que je prennes rendez-vous chez un médecin mais je parle pas italien..., annonce-t-elle

Madame a beau avoir installé plein d'appli pour apprendre la langue, elle n'avait pas le temps, donc elle a pas appris grand chose. Et moi, à part des insultes j'avoue que je sais rien dire.

-J'avoue que là je vais pas d'être d'une grande aide, mais tu peux demander à Jenn

-Ouais c'est vrai, mais j'ai pas envie que tout le monde soit au courant avant qu'on soit sur que cet enfant aille bien

-Je penses qu'elle saura garder le secret

On passe le reste de la soirée à discuter de cet enfant, et de ce que l'on compte faire dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.
J'ai tellement hâte de pouvoir voir cet enfant et de le tenir dans mes bras, mais aussi de le voir grandir.
Je mentirais si je disais que je n'avais pas peur, mais la hâte et l'excitation ont pris le dessus sur la peur. Et puis je suis avec la meilleure femme du monde, qui fera la meilleure mère, donc ça va le faire. On sera heureux et c'est tout ce qui compte.

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Désolée j'ai de gros problèmes en ce moment avec des chapitres qui se dépublient et se publient tous seuls... je comprends pas trop ce qu'il se passe 🙃

A peine arrivés que l'enfant est en route, le plan se passe plutôt bien
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