13- La réception

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Je n'arrive pas à y croire ! Min Yoongi va bientôt arriver à la Maison Blanche ! Je vais enfin pouvoir lui parler ! J'ai préparé la réception avec le plus grand soin ! Stevens m'a un peu aidé pour les invitations, la musique, la nourriture et la décoration mais c'est moi qui ai choisi la couleur du thème ! Blanc ! Comme la couleur préférée de Min Yoongi, selon bts-kpop.fr. Et j'ai mis mon plus beau costume blanc et ma perruque spéciale séduction ! Avec ça, impossible qu'il ne finisse pas dans mon lit avant minuit !

- Monsieur le président, les invités sont arrivés, déclara Stevens, qui ne se donnait même plus la peine de frapper à la porte avant d'entrer dans mon bureau.

Je fermai mon journal et le rangeai délicatement dans la veste de mon costume blanc. Je me tournai alors vers Stevens, les bras écartés, exhibant mon magnifique corps de mannequin vêtu avec raffinement.

- Alors ? Comment je suis ?

Stevens fronça les sourcils.

- Monsieur, ne serait-ce pas le costume que vous avez porté pour votre mariage ?

Je soupirai, exaspéré et me tournai vers un immense miroir que tenait à bout de bras un de mes larbins.

- Pourquoi vous répondez toujours à mes questions par une question ? fis-je en contemplant mon magnifique reflet présidentiel. Arrête de trembler et tiens-le droit, ajoutai-je d'un ton sec à l'homme qui redoubla d'effort pour porter le miroir, suant à grosses gouttes.

- Monsieur le président, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de porter le même costume que celui de votre mariage. Nous avons déjà réutilisé la décoration du mariage. Que va donc penser votre femme ? insista Stevens.

Je haussai les épaules, indifférent.

- Elle sera pas là.

Pour dire vrai, je n'avais strictement aucune idée d'où pouvaient être Carla et Donald II. Bien que nous nous soyons réconciliés à l'hôpital, je ne pouvais réprimer ma répugnance pour son corps complètement déformé par sa grossesse. J'ai épousé une mannequin, pas une grosse vache ! Quant à Donald II, elle passait son temps à dormir , ce qui semblait ravir Carla qui passait des heures à l'admirer, mais qui, moi, m'ennuyait profondément. Le reste du temps, Donald II le passait à brailler, soit pour dormir, soit parce qu'elle s'était chié dessus, soit parce qu'elle avait faim. Bref, s'occuper d'un bébé était tout sauf intéressant. J'avais donc laissé Carla accomplir son devoir de femme, l'envoyant dans l'une de nos résidences secondaires à la campagne. Elle n'avait pas pris la peine de me donner de ses nouvelles et j'en concluais qu'elle devait être occupée. Ou bien qu'elle me faisait la gueule, pour changer. Cependant, j'envoyais Stevens veiller sur elles et m'informer de ses activités et de sa santé. Je n'avais aucun intérêt à devenir veuf ou à perdre ma fille lors de ma campagne présidentielle. Quoique...

- Comme vous voudrez, soupira Stevens. Mais tout cela donnera l'impression aux invités qu'ils vont assister à un mariage.

- Mais peut-être bien que c'est l'objectif Stevens, répliquai-je en admirant mon postérieur parfaitement moulé dans mon pantalon.

Stevens me fixa, essayant de comprendre si je plaisantais ou non. En voyant mon air sérieux, il reprit ses remontrances.

- Vous êtes déjà marié, Monsieur le président, fit remarquer Stevens, surpris. Ce n'est pas correct envers votre femme !

- Et alors ? Vous êtes ma mère pour me faire la morale ? rétorquai-je, énervé par ce donneur de leçons.

- Mais Monsieur ! Votre femme est une personne charmante qui ne mérite aucunement de se faire traiter de la sorte par-

Les chroniques de Donald TrumpOù les histoires vivent. Découvrez maintenant