𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 8(corrigé)

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Béa

Le lendemain d'une journée de congé marquée par la dispute tumultueuse avec Elian, je me retrouvai dans ma chambre, après m'être levée plus tôt que d'habitude, la douleur lancinante de ma côte m'ayant tirée du sommeil. Face à mon miroir qui reflétait les stigmates visibles de notre rivalité naissante. Mes doigts explorèrent la plaie sur ma côte, un rappel douloureux de notre altercation récente. L'ombre de la tension planait, épaississant l'atmosphère déjà chargée de non-dits.

La boîte de médicaments trônait sur le rebord du lavabo, une lueur d'espoir fragile dans ce moment tendu. Les pilules, comme des messagers de répit, glissèrent de la boîte à ma main et descendent dans ma gorge. Un remède nécessaire pour apaiser à la fois la douleur physique et les échos émotionnels de notre affrontement.

Assise sur le rebord du lit, j'attendis que les médicaments commencent à agir. La chambre reste plongée dans un silence oppressant, l'air chargé de l'amertume de nos échanges houleux. Mes pensées oscillaient entre la douleur persistante de ma côte et le malaise créé par notre rivalité grandissante.

Les médicaments commencèrent à faire effet, une douce vague de soulagement traversant mon corps. Pourtant, l'apaisement physique ne suffit pas à calmer la tempête émotionnelle qui fait rage en moi. La dispute avec Elian résonnait dans ma tête, chaque mot prononcé réveillant la colère et la frustration.

Je me levai avec précaution, sentant la tension dans mes muscles endoloris. L'image de la piste de course se dessina dans mon esprit, un champ de bataille où nos rivalités prennent forme. Comment avions-nous pu passer d'adversaires à des ennemis acharnés en si peu de temps ?

Alors que je me dirigai vers la fenêtre, cherchant une bouffée d'air frais, mes pensées se détournèrent de la dispute. À travers les rideaux, j'aperçus un ciel chargé de nuages, un reflet de la tempête intérieure qui sévit en moi.

 À travers les rideaux, j'aperçus un ciel chargé de nuages, un reflet de la tempête intérieure qui sévit en moi

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La réunion des pilotes fut le point d'ancrage de cette journée chargée d'émotions. Les enjeux, les stratégies, tout fut discuté avec une précision chirurgicale. Cependant, au milieu de cette discussion animée, la douleur dans ma côte se réveilla, s'insinuant dans chaque pensée, chaque geste.

Ma main instinctivement cherché à soulager la douleur, une scène qui attire des regards curieux. Les yeux de certains pilotes se posaient sur moi, captant le moment de vulnérabilité dans l'arène compétitive. Elian, même s'il gardait une distance calculée, ne put ignorer cette brèche dans ma défense habituelle.

À la fin de la réunion, alors que les pilotes se dispersaient, Elian se leva. Dans sa main, une glace de froid, comme un geste simple mais significatif. Un silence flotta entre nous, la froideur qui persiste malgré la chaleur croissante du jour. Il me tendit la glace sans un mot, son regard croisant le mien brièvement.

Je saisis la plaque de glace, ressentant la fraîcheur apaisante se diffuser sur ma côte endolorie. Tout autour, le paddock semblait figé, capturant une pause fugace entre deux rivaux féroces. Les murmures s'estompèrent, laissant place à une tension palpable qui électrisait l'atmosphère.

Cependant, malgré ce geste réconfortant, Elian se retira, se fondant dans la foule mouvante du paddock, laissant derrière lui une trace de mystère et d'incompréhension, comme si cet instant n'avait jamais eu lieu. Pourtant, le contact du froid sur ma côte confirmait l'existence bien réelle de cet interlude.

Ma main maintenait toujours fermement la plaque de glace sur ma côte endolorie, quand Elian, prenant ses distances, marqua subitement une pause. Un frisson d'anticipation traversa mon être lorsque ses pas se figèrent, et il se retourna vers moi, ses yeux reflétant une lueur empreinte de préoccupation.

-Tu ne devrais pas être ici, déclara-t-il d'une voix calme mais chargée de sincérité, Tu n'es pas encore prête.

Son avertissement résonna dans l'air, une mélodie étrange qui souligna la complexité de notre relation. Ses paroles, bien que empreintes de prévenance, portaient une nuance de réalisme brut. Je le dévisageai un instant, cherchant dans ses yeux une énigme que je ne pouvais pas résoudre.

Puis, sans un mot de plus, Elian reprit sa marche, laissant planer l'inachevé entre nous.

Je restai là, observant la silhouette d'Elian s'éloigner. Sa présence continuait de résonner dans l'air, laissant derrière elle un parfum de mystère et de réflexion. La plaie de ma côte, bien que soulagée par le froid, semblait être devenue le miroir de cet étrange échange, capturant l'essence de notre rivalité complexe.

 La plaie de ma côte, bien que soulagée par le froid, semblait être devenue le miroir de cet étrange échange, capturant l'essence de notre rivalité complexe

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Je décidai de consacrer l'après-midi à un entraînement du cou. La douleur persistante dans ma côte semblait être mise en veille, remplacée par la détermination de renforcer ma condition physique.

Je me dirigai vers la salle de gym, l'odeur du métal et du caoutchouc imprégnant l'air. J'allai vers la zone dédiée aux exercices physiques, l'air électrique de la compétition toujours palpable. Mes baskets crissaient sur le sol tandis que je m'installai devant le miroir, laissant mon regard se fixer sur la silhouette qui me fit face.

Les poids m'attendaient, silencieux témoins de ma quête de résilience. Je choisis des exercices spécifiques, mettant l'accent sur le renforcement du cou, une zone cruciale dans le monde de la course automobile.

Les premiers étirements éveillèrent mes muscles endormis, une sensation à la fois familière et réconfortante. Mon cou, en particulier, devint le centre de mon attention. Les mouvements précis s'enchaînèrent, une danse rythmée par ma propre détermination.

Je saisis les poids, la résistance de l'entraînement ajoutant un défi bienvenu. Chaque répétition fut comme une déclaration silencieuse, une affirmation de ma capacité à surmonter les obstacles physiques et émotionnels.

Le rythme cardiaque s'accélèrait à mesure que l'effort augmentait. Mes muscles, sous tension, répondaient à l'appel de l'entraînement. Chaque goutte de sueur devint un témoignage de ma persévérance, une déclaration silencieuse contre les doutes qui persistaient.

Le miroir reflétait une image de détermination, de force intérieure que je puisai dans chaque mouvement. Les pensées tourbillonnaient, mais je les canalisai toutes dans chaque répétition, chaque rotation du cou.

Les exercices évoluaient, de simples étirements à des mouvements plus complexes. Je me surpris à repousser mes propres limites, à embrasser la douleur comme une alliée temporaire dans ma quête de perfection.

La sueur perlait sur ma peau, un rappel physique de l'effort que je déployai. Mes muscles se tendirent et se relâchèrent, répondant à la cadence régulière de l'entraînement.

Entre les séries, je pris quelques instants pour m'étirer, laissant mes muscles se détendre avant le prochain effort. L'écho de l'échange avec Elian résonnait encore dans mon esprit, mais chaque mouvement, chaque flexion du cou, devint une déclaration silencieuse de ma volonté.

La dernière série d'exercices terminait l'entraînement, le sentiment de satisfaction m'envahit. Mes muscles, bien que fatigués, portaient le témoignage de ma persévérance. La salle de gym se vidait progressivement, et je m'accord un moment pour contempler le chemin parcouru.

Sortant de la salle, je respirai l'air frais avec une nouvelle clarté d'esprit.

Revving Rivalry [en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant