Revving Rivalry [en réécriture ]

𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 33(corrigé)

Béa

Je rentre dans ma chambre, épuisée mais heureuse. La musique des manèges résonne encore dans ma tête alors que je pose l'ours en peluche que j'ai gagné sur la table de nuit. Je le regarde avec tendresse, me remémorant les moments amusants que j'ai partagés avec mes amis et les autres pilotes.

Alors que je suis plongé dans mes pensées, quelque chose attire mon attention. Un petit objet dépassant de l'arrière de l'ourse en peluche. Intriguée, j'attrape l'ours et je découvre un sticker collé sur son dos.

Mes yeux s'écarquillent de surprise en reconnaissant le visage d'Elian sur le sticker, accompagné de son numéro de course. J'éclate de rire, surprise par cette touche d'humour inattendue.

-Elian, vraiment ?, je murmure en secouant la tête avec amusement.

Je me demande quand il a eu l'occasion de coller ce sticker sur l'ours. Peut-être pendant que nous étions sur les auto-tamponneuses, ou peut-être même pendant que je n'étais pas là.

Malgré nos différends sur le circuit, j'admet que cette petite blague m'a fait sourire.

Après avoir admiré le sticker pendant un moment, je repose l'ours sur la table de nuit, le sourire toujours aux lèvres. Peu importe nos rivalités sur la piste, je sais qu'il y a toujours un soupçon de camaraderie et de complicité sous-jacente entre nous, même si nous sommes des concurrents acharnés.

Le lendemain matin, je me réveille avec une énergie renouvelée, prête à affronter une nouvelle journée sur la piste. En me levant de mon lit, mon regard tombe naturellement sur l'ours en peluche qui trône sur ma table de nuit. Le sticker d'Elian semble presque m'observer avec amusement, comme s'il se moquait gentiment de notre rivalité.

Je secoue la tête avec un sourire avant de me préparer pour la journée. En enfilant mon équipement de course, je repense à la soirée à la fête foraine. Malgré les défis et les rivalités de la compétition, c'était agréable de passer du temps avec mes collègues pilotes dans un cadre plus détendu.

Je me dirige vers le paddock, plus précisément dans les vestiaires. Mais alors que je fouille distraitement dans mon casier à la recherche de mon casque, une lettre attire mon attention. Son papier est froissé, comme s'il a été caché avec soin.

Je la ramasse, curieuse de savoir ce qu'elle contient. À mesure que je lis les mots inscrits dessus, une sensation glaciale envahit mon estomac. C'est une lettre de menace, me mettant en garde contre mes prochaines courses, me promettant des conséquences désagréables si je ne me retire pas.

"Arrête tes manigances ou tu le regretteras. Démissionne ou fais face à mes conséquences. "

Un frisson d'angoisse me parcourt l'échine alors que je relis la lettre, cherchant des indices sur son origine. Mais il n'y a rien, seulement des mots vides de sens, conçus pour semer la peur et l'incertitude.