𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 30(corrigé)

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Béa

Nous atteignons enfin ma chambre, mais la tension entre Elian et moi est palpable. Mes amis, toujours pris dans leur propre monde d'ébriété, se dispersent dans leurs propres chambres sans prêter attention à notre échange tendu.

Elian me lâche enfin, mais son regard reste intense alors qu'il croise mes yeux.

-Tu devrais vraiment faire plus attention, dit-il d'une voix grave, teintée d'inquiétude sincère malgré notre rivalité.

Je roule des yeux, irritée par son ton protecteur.

-Je n'ai pas besoin de tes conseils, Elian, répliquai-je, cherchant à afficher un air de défi.

Il soupire, comme s'il était fatigué de nos incessantes confrontations.

-Peut-être, mais cela ne veut pas dire que je vais te laisser te mettre en danger sans rien faire, réplique-t-il, sa voix plus douce cette fois-ci.

Je secoue la tête avec exaspération, me débattant intérieurement entre ma fierté et l'envie de reconnaître qu'il a peut-être raison.

-Je sais prendre soin de moi-même, j'assure, tentant de paraître convaincante.

Il s'approche lentement de moi, son regard fixé sur le mien.

-Peut-être que tu le crois, Aubéa. Mais je ne peux pas m'empêcher de veiller sur toi, même si tu ne le veux pas, déclare-t-il, son ton empreint d'une sincérité qui me surprend.

Je sens une bouffée d'émotion monter en moi, mais je la réprime aussitôt. Elian est mon ennemi, pas mon protecteur. Je ne peux pas me permettre de baisser ma garde devant lui.

Avant que je puisse répondre, il se tourne vers la porte, prêt à partir.

-Fais attention, la prochaine fois, ça pourrait être pire, dit-il simplement avant de disparaître dans le couloir, me laissant seule avec mes pensées tourbillonnantes.

Je reste là, incapable de bouger pendant un moment, avant de me laisser tomber sur mon lit, les yeux fixés sur le plafond. Malgré moi, une partie de moi sait qu'Elian a raison. Mais je ne suis pas prête à l'admettre, pas encore.

             Mes paupières s'ouvrent, la lumière du jour m'assaille comme une vague déferlante

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Mes paupières s'ouvrent, la lumière du jour m'assaille comme une vague déferlante. Mon cerveau, engourdi par l'alcool de la nuit précédente, peine à rassembler les fragments flous de souvenirs. Je tente de m'asseoir sur le bord de mon lit, mais une migraine lancinante me cloue sur place. Mes mains se posent instinctivement sur ma tête, comme pour apaiser la douleur qui martèle mon crâne.

Après quelques instants de lutte contre les effets dévastateurs de la gueule de bois, je parviens enfin à me lever péniblement. La chambre tangue légèrement autour de moi, et je m'agrippe au mur pour retrouver mon équilibre. Avec précaution, je m'aventure hors de ma chambre, guidée par le bruit étouffé de la vie qui reprend dans le paddock.

Revving Rivalry [en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant