tatouage

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Sibelle

- Ouvre les yeux, je veux que tu vois ce qui peut t'arriver, si tu me pousse à bout.
Je ne fais que pleurer, je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi cruel, bon Dieu
Où ai-je atterri ? Sûrement en enfer.
J'ouvre enfin les yeux, pour la voir inanimé,toute la table est rouge, rouge de sang. les gardes ont fini, ils la détache.
- Appelez le docteur, qu'il vienne la consulter.
Il me regarde avec un sourire machiavélique .
- Tu as apprécié le spectacle ?
- Non monsieur
- Pourquoi ? c'est bien de la voir ainsi, le dos ensanglanté, je paris qu'elle est dans les vapes . Elle va pouvoir bien se reposer.
- Comment vous pouvez être aussi cruel ? sans cœur ? Elle votre copine, et vous la traité comme ça ! vous me dégoûtée.
Je vois qu'il es en colère,
Il me prend par la gorge et me rapproche à lui, ses yeux lancent des éclairs, il me murmure à un centimètre de ma bouche
- Peux m'importe que je te dégoûte ou pas, ce que tu dois mettre dans ta petite tête , c'est que tu es à moi, que je te baiserai quand et où l'envie me prend.
Il presse durement sa bouche contre la mienne et me relâche. Je n'arrive pas à
retenir mes larmes. Putain je le hais.
- Allons, nous avons une longue journée .

Pendant tout ce temps, Aïcha est là , elle se comporte comme si tout celà n'était rien, comme si c'était normal.

Il se lève de table, et me demande de le suivre, nous montons dans la voiture, nous sommes toujours accompagné de gardes un peu partout, comment je pourrai un jour m'échapper d'ici, je désespère.
- Allons d'abord à la clinique, pour faire ce matin tes analyses, et vérifier que tu es bien vierge , si ce n'est pas le cas,

Il reste un moment silencieux, mon cœur bat très fort,
- Je chercherai et je tuerai la personne qui est passée avant moi,
- Je suis bien vierge.
- Je l'espère pour toi.
Je me tourne vers la fenêtre pour ne pas le voir, c'est un psychopathe. Je le déteste tellement.
Nous arrivons à la clinique, elle lui appartient vu la manière dont les gens se courbent pour le saluer.
La doctoresse nous reçoit, elle prend mon sang, puis me demandais de me déshabiller pour regarder mon hymène
J'ai honte de ce que je subis, je retiens de pleurer. Je me déshabille et porte la blouse blanche de l'hôpital, puis je m'allonge, attendant qu'elle s'approche
pour bien ouvrir les cuisses.
Lui aussi n'est pas loin derrière elle.
Il veut voir aussi. Quel honte.
Elle ouvre grandement mes cuisses et mets une lumière, et lui demande de venir regarder, il s'approche et je sens ses doigts, sur mon sexe pour l' ouvrir
et bien voir l'hymen.
- C'est bon, tu es bien vierge, félicitations
- Je t'emmerde, monsieur , oui tu peux aller te faire foutre .
- Je prends note, tu auras une bonne punition à notre arrivée.
- Je...
- Tu la ferme et tu t'habille .
Je me tais, j'ai la rage . je veux qu'il se fâche et se débarrasse de moi, je ne veux pas le voir.
- Merci Doc et bonne journée.
Nous sortons de la clinique, on monte
dans le véhicule, pour aller faire le passeport, puis il m'emmène faire le tatouage d'un grand aigle dans le dos .
- À partir de maintenant, tu vas porter beaucoup des vêtements à dos nu, surtout lorsque nous sortons.
Nous repartons à la maison, arrivés à la
le repas est servi, j'ai mangé un peu.
- Je peux aller voir mon amie ?
- Non
- Pourquoi ?
- Parce que tu es punis.
- tout à l'heure après ton repos, tu recevras la punition que tu mérites.
Maintenant vas te reposer.
- je n suis pas fatiguée
- Tu veux que je me répète.
Je monte me reposer. Salaud , oui je veux bien que tu te répète, il se prend pour qui ? mon père ? monte te reposer
Il pense que j'ai cinq ans ? inhumain.
Tu ne perds rien pour attendre, tu penses avoir le contrôle, tu passes ton temps à terroriser tout le monde, et tu appelles ça le pouvoir, quel pouvoir ? es-tu heureux ainsi ? Ce n'est pas une vie ça, où tout le monde te déteste, tu vis enfermé, gardé comme un prisonnier, ce n'est pas le bonheur ça.
Je veux lui jeter ces paroles à la figure mais c'est impossible, ce serait un suicide, je préfère garder tout ça pour moi , si je tiens à ma vie, je dois garder ça dans ma gorge.
Je suis couche directement, en fait je suis fatiguée, je m'endors à la minute où ma tête touche le matelas.




















Tu es mienne !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant