le plan

16.5K 450 41
                                    

le plan
Angèle

Pourquoi ne pas en profiter . Je referme les yeux pour apprécier son touché .
Après notre bain , nous nous habillons pour aller au lit . Il soulève le couvre-lit pour que je m'y glisse à l'intérieur .
Heureusement pour moi , qu'il n'a rien tenté . Nous passons une bonne nuit de sommeil .
Ce matin est mon dernier matin ici . À mon réveil , il était déjà parti . Mais il a pris la peine de déposer une carte pour nos achats . Je fouille dans les affaires et je récupère tout ce qui peut être vendu : les bijoux , les habits que je n'ai pas encore portés . Je mets tout dans un petit sac et je me lave pour sortir .
Je décide d'aller chercher Andréa , pour qu'on petit-déjeune ensemble avant de partir .
Je l'a trouve dans son bureau comme d'habitude . Cette petite cachottière a des comptes me rendre .
- Bonjour toi , la reine des cachotteries .
Tu as des choses à me dire et tu vas tout me raconter , dans les moindres détails .
Sinon , je vais te crever les deux yeux .
- Bonjour à toi aussi la reine des problèmes . Tu cherches toujours des petites bêtes .
- Tu peux me dire où tu as disparu hier soir ?
- Moi ? Tu es sûr que j'ai disparu ?
- Tu ne vas pas me la faire à l'envers demoiselle . pour le moment j'ai faim , allons manger dans la salle à manger , le roi de la forêt n'est pas là ce matin . Nous pouvons en profiter .
- Tu es sûr de toi ? Je ne veux pas de problème ;
- J'en suis sûr . Allons-y .
Nous partons pour la salle à manger . Comme à son habitude , Jenifer est installée à sa place . Je me demande si n'est pas un robot . Tout est si mécanique Chez elle . Elle est trop parfaite .
- Bonjour Jenifer , bien dormi ?
Elle ne me répond pas ! Bon j'aurai au moins essayer . J'ai l'impression de parler à un mur .
- Installe-toi ma sœur , nous avons une journée chargée de shopping .
Andréa prend place à côté de moi , puisque le repas est déjà sur la table , nous nous servons , nous mangeons pour quatre ou pas comme cette Jenifer qui n'a que les os sur la peau .
Après avoir bien rempli nos ventres , nous quittons la table , la laissant seule .
Je monte chercher mon sac et nous partons . J'arrive dans la cour avec elle , nous avons devant nous trois véhicules .
Comment m'enfuir avec trois véhicules blindés rempli de garde . Je regarde tous ces gardes , où vont-ils comme ça ? Et avec qui , pas avec nous en tout cas .
- Vous êtes combien à nous accompagner !
- Nous sommes six mademoiselle .
- Mais pourquoi autant de personnes ?
On n'a pas besoin de tout ce monde .
Deux personnes suffisent .
- Désolée mademoiselle , mais ce sont les ordres , nous devons tous les six vous accompagner .
- Nous montons dans lequel des véhicules !
- Celui du milieu , il aura deux personnes avec vous et nous quatre prendrons un véhicule pour deux personnes . Nous pouvons y aller . Vous ne devez pas la perdre de vue si vous ne voulez pas mourir .
Merde , ce n'est pas mon jour . Mais je vais trouver une solution . Ils nous conduisent au centre commercial qui se trouve en plein centre ville . Nous mettons deux heures avant d'arriver . Andréa et moi flânons pour regarder d'abord , nous sommes toujours accompagnés part quatre gardes qui ne nous lâche pas d'une semelle . Nous pénétrons dans une boutique de lingerie .
- J'ai envie de nouvelles choses . Je dois séduire quelqu'un .
- Tu vas finir par cracher le morceau . Qui est cette personne ? Et depuis quand vous vous voyez ?
- Je...il s'agit de Mario .
- Mario ? Le second de l'aigle ?
- Oui , il est si romantique !
- Hoo... je crois que tu es amoureuse .
- Non , c'est trop tôt , on apprend juste à ce connaître .
Nous sommes conduit dans un espace plus intime . Nous nous installons , et on nous apporte des sous-vêtements de différentes couleurs .
- Tu peux commencer à faire des essayages , je vais aux toilettes .
Je me dirige vers l'une des vendeuses et je lui demande s'il y a une autre sortie .
- Oui madame , vous voulez vous rendre quelque part sans l'un de vos gardes ?
- Oui , comment avez-vous su ? Tenez !
Je vous donne quelques billets de banque et elle me montre la deuxième sortie discrètement .
Dès que je sors de l'espace clos l'un des gardes , me suis , je me tourne vers lui et je lui demande :
- Qu'est ce qu'il y a ? Tu veux me suivre dans les toilettes ? Tu veux voir mon corps ?
- Non , bien-sûr que non !
Il prend un air choqué et il me laisse passer .
Je fais semblant d'aller aux toilettes et je m'éclipse par la porte arrière . Je cherche une cabine pas trop loin pour appeler par ne pas que Andréa s'impatiente . Je repère une cabine téléphonique à cent mètres de la boutique . Je vais à la cabine et je lance l'appelle d'une voisine d'école , c'est la seule dont j'ai le numéro par cœur . Et je sais qu'elle peut nous héberger pour quelques jours .
- Je lance l'appelle , le téléphone sonne un fois , deux fois , la troisième fois , elle décroche :
- Allô ,
- Allô ? C'est qui ?
- Bonjour Harper , c'est Sibelle , tu es chez toi ?
- Sibelle ? Mais où étais-tu pendant tout ce temps .
- C'est une longue histoire , veux-tu m'héberger pour quelques jours , c'est vraiment urgent !

Tu es mienne !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant