Tu es mienne !

bataille finale

Chapitre : bataille finale

Sibelle
- Je l'espère bien, je n'ai pas l'intention de servir juste de vides-couilles, comme les autres, et quand sa femme sera là, il va commencer à m'ignorer .
- Tu as parfaitement raison ma chérie .
c'est pour ça que tu dois être à sa disponibilité ce vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il faut qu'il devienne accro à toi, tu comprends ?
- Je comprends ma sœur , je comprends!
Mais tu sais que je ne connais rien à ces choses là ! Je suis nulle .
Luce m'a dit de te dire, que le travail ne va pas s'en fuir , que tu as le droit de prendre un peu de repos, et je suis d'accord avec elle ! Dès que je verrai mon bébé, je lui demanderai la permission pour qu'on puisse aller manger dehors juste entre filles !
- Tu viens de m'appeler ton bébé ? Tu l'as fait , je l'ai bien entendu !
- Oui, je l'appelle comme ça maintenant
car il m'a dit qu'il n'aimait pas que je l'appelle monsieur !
- Quoi ? Mais selon les racontars, c'est lui qui demande à ses copines de l'appeler comme ça !
- Exactement, sauf que quand je l'appelle monsieur, j'ai l'impression qu'il se sent mal à l'aise, je ne sais pas pourquoi .
- C'est assez bizarre, il ne supporte pas que tu l'appelles monsieur comme les autres, c'est très intéressant ça !
- Hum ? comment ça ?
- Que tu peux être lent parfois, cela veut dire qu'il commence à ressentir quelque chose pour toi !
- Tu es sûr de toi ?
- Je suis à peu près aussi sûr que je m'appelle Andréa !
- Qu'est-ce que cela signifie pour moi dans l'avenir ?
- Cela signifie que tu dois commencer à
t'apprêter pour le combat final, avec sa fiancée !
- Tu me fais déjà peur là ! Tu parles de quel combat ?
- Tu m'exaspère parfois , cela veut dire que, comme il n'est pas encore marié, tu as encore toutes tes chances pour l'épouser !
- Ha , je vois ! tu veux dire que j'ai toutes
mes chances pour devenir un jour sa femme ? Et là mère de ses enfants qui seront ses héritiers .
- Tu commences à comprendre, ma belle.
Dans cette vie, rien n'est acquis, tout est une question de lutte, il faut se battre pour avoir une position .
- Mais moi, je ne m'intéresse pas la position sociale, tout ce que je veux c'est
de vivre une vie heureuse ici, si je dois forcément finir avec lui !
- je te comprends, mais pour avoir une vie heureuse, il faut que tu sois toi-même heureuse, et pour que tu sois heureuse , il faut que cet homme soit à tes pieds, tu me comprends ?
- Un peu, oui, je comprends , il faut que je sois traitée comme une reine ici !
Que mon bébé aime me faire plaisir, et que mes désirs soient comme des ordres pour lui .
- Très bien, Bella tu as bien compris .
L'aigle royal
Je ne sais pas ce qui se passe, j'aime voir cette fille heureuse, pourtant ce n'est pas dans mes habitudes de faire passer les désirs des femmes avec qui je suis avant les miens !
Mais, depuis que cette petite a fait son apparition, je ne rêve que d'elle, je ne pense qu'à elle , je ne désire qu'elle.
Ce n'est pas normal , comment celà est-il possible ?
Quand nous sommes revenus de Paris, j'étais heureux parce qu'elle était heureuse et je trouve ça aberrant ! comment peut-on être heureux juste parce qu'une autre personne est heureuse ? Je n'arrive pas à comprendre
celà ! Et quand je sens qu'elle est triste, bizarrement, je le suis aussi ! Et cela m'insupporte ! je n'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive !
Je retrouve mon conseiller comme à son habitude dans mon bureau .
- Je peux savoir ce que tu fais toujours fourré chez moi ? N'as-tu rien d'autre à faire ?
- Holà, mais quelle mouche t'a piquée ?
Tu viens d'une sortie en amoureux et tu es si Grincheux ? Qu'est-ce que qui s'est mal passée ?
- Rien, tout va bien .
- Non , rien ne va, je te connais trop bien pour savoir quand quelque chose te perturbe, alors accouche, rapidement pour qu'on puisse passer à autre chose !
- Je t'ai dis que je vais bien , nous avons du travail, il faut organiser l'arrivée du Sanguinaire et renforcer la sécurité .
- Nous ne feront rien du tout, tant que tu ne me dira rien, on passera la journée à se regarder comme des amoureux !
- Tu es malade, je t'ai dit qu'on avait du travail !
- Et alors ? Tant que tu te taira, nous ne ferons rien !
Je sais très bien, qu'il est très coriace quand il veut savoir quelque chose , je sais qu'il ne lâchera pas le morceau
tant que je ne parlerai pas. Je finis par m'assoir et il vient s'asseoir en face de moi :
- Raconte moi tout, soulage ton cœur, partage ta douleur ! Tu verras que tu te sentiras mieux après !
- Je crois que je perds la boule !
- Comment ? explique-toi .
- Cette femme commence à devenir une obsession pour moi ! Je ne fais que penser à elle matin et soir ! je n'arrive plus à penser à autre chose ou à une autre femme, ce qui est très bizarre !
Tu ne trouves pas ? Parfois j'ai mal au cœur, comme quand je l'ai trouvé en larme dans sa chambre, car elle m'avait vu descendre à l'étage des maîtresses .
J'ai voulu la consoler mais elle m'a repoussé, ça ma fait mal, et ce soir là, j'ai essayé de coucher avec elle de force, mais elle m'a repoussé encore j'étais tellement frustré que je lui ai balancé qu'elle était à ma disposition et que je pouvais la baiser quand et comme je le voulais . Tu sais ce qu'elle a fait ?
- Non, et tu ne vas pas tarder à me l'apprendre !