Tu es mienne !

Tu es à ma disposition

l'aigle royal

Je suis surpris par cette force, cette détermination, cette rage dans sa voix .
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien, tout va bien !
- Mais tu pleures !
- Et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien te faire ?

Sibelle

- Laisse moi tranquille, s'il te plaît.
- Non, je ne peux pas te laisser tranquille
tu n'es pas bien , tu je ne veux pas te voir pleurer, personne n'a le droit de te faire pleurer sauf moi.
- Hé bien félicitations, tu es le grand gagnant de cette histoire .
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Rien, laisse-moi seule .
- Tu n'a pas d'ordre à donner Ici.
- Ça, je le sais déjà, je ne suis qu'une pute parmi tant d'autres .
Il me saisit par le bras me Serrant contre lui.
- Tu arrête de dire des conneries.
- C'est pourtant la vérité, qui suis-je ? Ou devrais-je dire Qu'est ce que je suis, car je ne suis qu'une chose dans cette maison , une poupée gonflable qu'on prend, on baise et qu'on jette sans un regard en arrière .
- Tais-toi, Bordel de merde.
Il me prend par le cou, ses larges mains, prennent ma tête en coupe , il me regarde avec intensité , avec une lueur dans le fond de l'oeil.
- Tu ne sais pas ce que tu dis, tu ne sais pas, tu ne sais pas tout ce que tu réveille en moi.
Il m'embrasse intensément, mais je m'arrache de ses bras,
- Ne me touche pas, Tu me dégoûte .
Il me regarde avec colère
- répète ce que tu viens de dire !
Il le dit d'une voix calme, trop calme, il me serre plus contre lui, sa bouche est collée à la mienne, il reste collé à ma bouche
- Répète ce que tu viens de me dire.
- Laisse moi tranquille, je veux rester seule, je suis dans ma chambre ici, tu n'as pas le droit de venir violer mon intimité.
- À qui pense tu parler ainsi ? Ne me mets pas plus en colère, je suis assez enragé comme ça.
- Tu es enragé parce que tu n'as pas été satisfait où tu es parti ?
Il m'a regardé, cherchant à comprendre
puis il éclate de rire, je suis perdue, qu'est-ce qui le fait rire ?
- Je vois, tu es jalouse !
- Quoi ? moi jalouse ? et pourquoi je le serai, tu n'es rien pour moi, comme je ne suis rien pour toi, non je ne suis pas jalouse .
- Tu es quelque chose pour moi, comme je suis quelque chose pour toi.
- Non, tu n'es...
Il ne me laisse pas parler il m'embrasse passionnément, je me débats, cherchant à fuir ses baisés .
- Tu ne peux pas me toucher, avec tes mains que tu viens de prendre, pour toucher une autre, je refuse d'accepter cela, même si tu me punis je ne l'accepterai jamais.
- Tu peux te calmer une seconde ? Je n'ai touché personne cette nuit à part toi.
SI j'avais touché, une femme cette nuit je ne serai pas là avec toi. Et puis je n'ai pas de compte à te rendre, tu es à ma disposition, je viens ici quand je veux, je te touche quand ça me chante et je te baise si je veux . Tu n'as pas ton mot à dire.
- Très bien, maître, faîte de moi ce que vous voulez.
J'enlève mes habits que j'avais porté et me mets nue sur le lit, j'ouvre grandement mes cuisses l'invitant à me pénétrer.
- Vous pouvez entrer en moi maître et faire tout ce que vous voulez, comme vous venez de le dire, je suis à votre disposition. Je le dis la voix chargée de mépris, et de dégoût, je le regarde avec les yeux remplis de haine , il me regarde à son tour surpris de me voir agir ainsi.
Il me regarde longuement , puis, sort de la chambre, je suis surprise qu'il n'ai pas continuer, je suis à sa disposition, viens me baiser maintenant puisque je suis à ta disposition, salaupar .
Je me recouche , les yeux remplis de larmes, je finis par m'endormir.
Quand j'ouvre les yeux , le soleil est haut
Je me lève pour aller me laver, ensuite je m'habille Pour descendre , je meurs de faim . J'arrive dans la salle à manger et il n'y a personne, mais qu'est ce qui se passe aujourd'hui , où est Aïcha ? Elle est toujours la première ici, je sais que Jenifer est toujours convalescente , elle prend ses repas dans sa chambre ou à la terrasse. Quand à l'aigle, je ne sais pas pourquoi il n'est pas la ce matin.
Je décide d'aller voir, ma sœur, elle sera de bonne compagnie. Je la cherche dans toutes la maison avant de la trouver dans un autre bureau pas loin de sa chambre.
- Hé, bien pourquoi es-tu cachée ici ?
- Je fais mes points, tu sais que la comptabilité de la maison n'est toujours pas correct, je dois continuer à mettre à jour tous les fichiers .
- On peut se parler ?
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je n'aime pas cette petite mine que tu as.
- Nous avons couché ensemble !
- Quoi ? Ho bon Dieu ! Raconte moi tout !
Comment c'était ? tu as eu très mal ?
Il était performant ?
- J'ai oublié combien tu pouvais être si
fouineuse. Oui, j'ai eu mal, mais dans l'ensemble, il a été parfait . Mais, le comble dans cette histoire, c'est que, quand nous avons fini, je l'ai vu se diriger
à l'étage de ses maîtresses, il est revenu deux heures plus tard et voulais recoucher avec moi. Mais, je ne l'ai pas laissé faire, c'est un manque complet de respect, il ne pouvait pas me manquer de respect à ce point, c'est vrai qu'il peut faire de moi ce qu'il veut, mais, je ne le
laisserai jamais me mettre plus bas que terre ! Ça jamais.