ne rien maîtriser

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Sibelle

- Très bien, je vais nous faire couler un bain, cela te fera du bien.
J'ai mal au entre les cuisses, haaa, c'est désagréable.
Il revient quelques minutes après, et me soulève pour me déposer dans le bain.
- Ça va ?
- Oui, beaucoup mieux monsieur.
- J'aime bien quand tu m'appelles comme ça ! Tu es sublime et cette bouche charnue, je rêve de la sentir sur moi .
Il me caresse la lèvre inférieure avec son pouce qu'il met dans ma bouche.
- Suce !
Je fais ce qu'il me demande, il ferme les yeux pour apprécié les sensations que lui procure ma bouche.
Il finit par enlever son doigt très vite remplacer par ses lèvres. Il m'embrasse lentement, comme s'il cherche à enregistrer le goût et la sensation dans sa tête .
- Tu ne peux imaginer ce que me procure le touché de tes lèvres ! comment tu t'y prends pour me captiver ainsi ? je n'arrive pas à m'éloigner de toi.
Je vois dans ses yeux cette faim, intense
qu'il essaie de couvrir en fermant les yeux. Quand il les ouvre, ils sont remplis de glace, qu'est ce qui ne va pas ? Il avait l'air d'apprécier d'être là avec moi.
- Si tu finis de prendre ton bain, repose toi, on se verra demain.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il sort de la douche et de la chambre.

L'aigle royal

Je sors de la douche en trombe, je m'habille rapidement et sors de sa chambre, je n'aime pas ce qui m'arrive, je ne comprends pas pourquoi je ressens tout ça ! ce n'est pas normal, ce n'est pas sain . Elle ne doit pas me prendre la tête comme ça !
Je vais dans mon bureau pour travailler sur des dossiers en suspens . Je trouve Mario assis dans un son bureau.
- Je peux savoir ce que tu fais chez moi si tard ? Tu n'as pas un chez toi ?
- Ho là ! Qui t'a mis de mauvais poils comme ça ?
- Personne, tu n'as pas répondu à ma
question !
- Tu semble oublier que nous avions rendez-vous, tu commences à oublier des choses, je dois m'inquiéter pour un début de Alzheimer ou quoi ?
- Si tu marcher à quatre pattes pendant des semaines, continue de te foutre de ma gueule.
- Dis-moi, qu'est-ce qui te tracasse ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette ?
- Je viens de coucher avec Sibelle.
- Ho là ! mais tu devrais être heureux !
Ou elle n'était pas vierge comme tu le pensais ?
- Si, elle était bien vierge !
- Alors où se trouve le problème ?
- Il n'y a pas de problème !
- Si, il y a un problème, si tu aborde cette tranche , tu ferais mieux de vomir ce que tu me cache, tu sais que je ne te laisserai pas tranquille sinon.
- Je ne sais pas ce qui ce passe !
- Tu te fous de ma gueule ?
- Je suis très sérieux , tout à l'heure j'ai ressenti des émotions que je n'avais jamais ressenti auparavant, je me sens perdu , et je n'aime pas ça, je n'aime pas
ne pas maîtriser ce que je ressens .
- Mais, je ne te comprends pas, tu n'as aimé ?
- Beaucoup, au delàs de mes espérances
C'est parce j'ai trop aimé, chaque instant passé auprès d'elle, était merveilleux, je ne saurais mettre un nom la dessus, et c'est ce qui m'inquiète.
- Tu sais quoi, profite seulement du moment, tu le mérites bien. Qu'est ce qui t'en empêche ?
- Rien.
- Si quelque chose t'empêche de profiter de ce moment tant attendu, et cette chose c'est toi même , rien d'autre, c'est vrai que ce que tu ressens est nouveau, mais ce n'est pas effrayant. Ce n'est pas une maladie mortelle, donc pourquoi le fuir ? Je n'en vois pas la raison, tu te fais du mal pour rien.
- Je vais prendre en compte ce que tu viens de dire.
Je le quitte pour repartir dans ma chambre, je me changer pour aller voir Aïcha, je l'ai un délaissé ces temps-ci.

Sibelle
Je me demandais où il était parti, j'ai attendu pendant, croyant qu'il allait revenir mais non, il n'est pas revenu, puisqu'il ne fait assez tard, j'ai décidé d'aller voir Andréa, grande fut ma surprise, de le voir sortir de sa chambre pour aller prendre l'ascenseur, je me dépêche pour aller voir où à quel étage il va s'arrêter. Je suis peinée de voir qu'il s'arrête à l'étage se ses maîtresses, j'ai été si nulle qu'il préfère aller se satisfaire encore ailleurs ? Ou c'est parce qu'il n'a pas apprécié ? Seul le seigneur peut répondre à cette question. Qu'ai-je bien pû faire ? si ça continue comme ça, je ne suis pas sûre que je vais pouvoir supporter tout ça . Le Coeur lourd, je préfère repartir dans ma chambre.
Je préfère essayer de dormir, les hommes se foutent de nous, nous ne valons rien à leur yeux ! Nous ne sommes que des vides-couilles . Quelle vie de merde, je m'en veux de me sentir aussi touchée par son comportement.
Est-ce ainsi que je vais, passer ma vie ?
À l'attendre sagement dans la chambre qu'il vienne me rendre visite ?
Ce n'est pas une vie ça, c'est un sursis, le jour où il ne voudra plus de toi, alors que tu es devenue trop vielle pour faire des enfants, qui voudra de toi ? Que feras-tu de ta vie , en se moment ? J'ai horreur de la perspective de cette vie d'esclavage sexuel . Ai-je droit à la parole ? Non .
Est-ce que je peux non ou je ne peux pas ? he bien non . Ce n'est pas une vie ça, mais dans ça, il faut que je survive, il faut que j'enlève mon épingle du jeu. Mais comment faire cela ? comment pourrais-je m'en sortir si je n'ai pas le droit de m'exprimer.

Tu es mienne !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant