Passion mortelle

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Potentiel spoil de la saga After !

Stanley

Je crois que le plus beau réveil que j'ai pu avoir est celui-là, avec Alayna dans mes bras. Je souris comme un con en attendant qu'elle se réveille. Je veux profiter un maximum de ce moment. 

Je ne sais pas quelle heure il est là mais je suis sur que midi est déjà passé. Déjà, quand nous nous sommes couchés il était dix heure passé. 

Je m'en veux tellement d'avoir eu ce geste hier soir putain. Quand elle a dit "tu m'as fais mal" j'ai cru que mon cœur allait s'effondrer. En tout cas, maintenant, je sais que je vais être le plus doux possible avec elle.

Je n'ai jamais été violent sans raison et surtout pas avec des filles. Je suis le premier à dire que les hommes qui frappent les femmes sont des lâches et des connards. Je suis un connard même si ce n'était pas volontaire.

Même si elle ne m'en voudra plus, je m'en voudrais toute ma vie. La peur dans ses yeux hier soir a suffit à tout remettre en question chez moi. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour elle ait peur de moi. Je voulais être son héros, celui qui la protégeait de ceux qui lui faisaient du mal. Jamais je n'aurais pensé qu'un jour je sois du mauvais côté, que je fasse parti de ceux qui lui font du mal. 

Les fourmis dans mon bras commencent à me faire mal mais ce n'est pas grave. Je pourrais encaisser n'importe quelle douleur si c'est pour l'avoir contre moi. 

Mon téléphone sonne, me faisant souffler. Je le prends de ma main libre en marmonnant une tonne de jurons. En voyant le nom de Léo s'afficher, je fronce les sourcils. Il ne m'appelle jamais. 

- Allô ? je demande en décrochant. 

Alayna se tourne vers moi, les yeux à moitié ouvert. Avant de repartir à Las Vegas, je vais tuer Léo pour avoir coupé mon moment et pour l'avoir réveillée. Elle était si belle endormie dans mes bras. 

- Le bal de charité a été avancé Stanley, il est ce soir. 

Je fronce les sourcils alors qu'Alayna se redresse d'un coup. Je me redresse à mon tour, surpris qu'elle ait entendu et surpris de ce qu'il vient de dire. Un bal de charité ne s'avance pas comme ça, la plus part du temps c'est parce qu'il y a un autre projet. Qu'est-ce qu'il se passe ? 

- Pourquoi ? 

- Je n'en sais rien. Vous pouvez y aller ?

Je regarde Alayna en me souvenant qu'elle n'est pas prête du tout. Elle ne sait toujours pas manier une arme. Elle hausse les épaules mais dans ses yeux, je vois de la peur. Et cette fois, elle ne m'est pas dédiée. 

- Oui, on va s'en occuper. 

- Merci.

Avant qu'il ne raccroche, je l'interpelle en prenant une voix plus froide.

- Je vais enlever de l'argent sur ta paie pour m'avoir arraché d'un moment putain de parfait, tu ne m'en veux pas ? 

Les joues d'Alayna s'empourprent alors qu'elle mord sa lèvre inférieure, attirant automatiquement mon regard. Putain ses lèvres sont irrésistibles. Elles ont l'air si douces. Si addictives. 

- Non mec, je t'en veux pas, pardonne-moi.

Je l'entends ricaner alors je raccroche directement. Je ne veux pas entendre sa voix de connard plus longtemps. Je sors du lit à contrecœur et affirme à Alayna :

- Habille-toi, on a des choses à faire.

Elle n'attend pas plus pour partir dans le dressing pour ressortir deux minutes plus tard avec un jean noir large et un t-shirt court qui moule son corps blanc. Même avec des vêtements simples, elle est magnifique.