Passion mortelle

30

Alayna 

J'ai encore fait un cauchemar cette nuit. Stanley était là, il m'a calmé. Mais je m'en veux de rendre ses nuits plus courtes à cause de mes cauchemars. Il me dit que je ne devrais pas m'en faire pour lui et que le plus important c'était moi, encore une fois. 

"Je vais t'épouser, Alayna." 

Ces mots résonnent dans ma tête depuis que Stanley les a prononcés. Je sais qu'il a dit ça sous le coup du plaisir mais je ne peux qu'espérer qu'il y ait une part de vérité, là dedans. Parce que me voir dans une robe blanche face à Stanley ne me déplaît pas, au contraire, j'aimerais que ce soit un rêve qui se réalise.

Il entre dans la chambre, souriant. Ce matin il est allé déposer les garçons au lycée, le reste de la matinée je ne sais pas ce qu'il a fait. Nous les rejoindrons après la pause du midi pour que je puisse récupérer mes cours. Stanley porte déjà son uniforme, incroyable sexy dedans. Je me mords la lèvre en le détaillant du regard. Il défait sa cravate avant de faire sauter les deux premiers boutons de sa chemise. 

Il me lance un regard en biais avant d'afficher un sourire malicieux et de se tourner vers moi. Mon cœur s'affole dans ma poitrine quand il passe son regard sur mon corps sans vergogne. Il s'arrête sur mon mini short. Avec Stanley, je me sens en confiance. Je sais que même si je me promène à poil, il ne fera rien si je dis non. Il me respecte comme aucun ne m'a respecté et pour ça, je lui fais confiance.

De plus, ce que nous avons fait hier soir, m'a fait du bien. Pendant ce temps, je me suis sentie aimée et non sale. Dans ses bras, j'ai réussi à oublier tout ce qui m'est arrivé là-bas. Tout ce qu'il m'a fait et, jamais, je ne pourrais remercier Stanley a la hauteur de ce qu'il fait pour moi. Le pire, c'est qu'il ne s'en rend même pas compte. 

Je roule sur le ventre pour le taquiner, balançant mes jambes en l'air. Je l'entends gronder de mécontentement en ayant une vue parfaite sur mes fesses. Je ricane en cambrant un peu le dos. 

- Arrête de me chercher Alayna si tu ne veux pas que je te prenne dans toutes les pièces de cette foutu baraque. 

Je roule de nouveau sur le dos pour laisser glisser mes mains sur le haut de mon corps. Ses yeux chargés de désir ne ratent pas une seule seconde de mon petit spectacle. Je caresse du bout des doigts mon ventre alors qu'il déboutonne sa chemise.

- Si tu n'as pas envie de t'occuper de moi, je peux le faire toute seule, dis-je en glissant ma main dans mon short. 

Il secoue la tête avant d'attraper mes chevilles et de me tirer vers lui. Je ricane en me redressant au bord du lit. Stanley étant debout et moi assise sur le lit, mon visage arrive pile devant la bosse de son pantalon. Je passe une main dessus, lentement en faisant un long mouvement de va et vient. 

Quand j'étais avec Jovan, je n'aimais pas vraiment tout ce qui tournait autour de la fellation et elle-même. Mais voir Stanley hors de contrôle est une des meilleures choses à voir. J'adore le voir fermer les yeux, j'adore le voir se crisper quand il est au bord de l'orgasme. 

- Alayna, descends !

Stanley souffle en entendant la voix de mon père. Il enfile rapidement sa chemise pendant que je me relève, aussi frustrée que lui. On sort de la pièce et nous rejoignons rapidement mon père dans le salon. Cameron m'affiche un grand sourire lumineux qui devient contagieux puisque, à mon tour, j'arbore un faible sourire.