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Il me regardait m'observant attentivement tel un prédateur guettant sa proie. 

Alors que j'étais en pleine réflexion, nos regards se sont croisés. 

Son visage est neutre et on se fixe sans rien dire.

Je m'éclipse vivement en rentrant dans mes appartements.

Reprenant enfin mon souffle et le cœur battant frénétiquement. Mes mains tremblent et je n'arrive pas à me calmer.

Est-ce qu'il était là depuis si longtemps ?

Je part ouvrir mon dressing et découvre de nombreuses tenues. 

Je caresse délicatement les multiples et somptueuses robes. Je choisie la plus simple et part me doucher.

L'eau chaude parcoure mon corps et je soupire d'aise. 

Quelle douceur de se baigner dans une salle de bain au lieu de l'eau glacé provenant de la rivière. J'espère que tout se passe bien du côté des enfants et vont savoir ouvrir les vannes de la douche.

Je rie silencieusement en me lavant les cheveux. je sens bon la rose et l'odeur du lys.

Après avoir enfiler la robe blanche, je m'installe au bord du lit et peigne ma chevelure en chantonnant.

Je dépose ma brosse sur la petite armoire en bois proche du lit à côté des mes bijoux que j'avais enlevé avant de partir à la salle de bain.

Mes cheveux bouclés bien propres. Je m'allonge confortablement sur le dos et sourie comme apaisée. 

Sa fait tellement du bien d'être allongée sur un lit douillet et vêtue d'une jolie robe en soie blanche.

Je couvre mon corps avec la couverture en regardant les rideaux bougeaient doucement au gré du vent, la fenêtre ouverte.

J

e m'endort et tombe doucement dans les bras de Morphée.


Une heure plus tard, je me réveille en papillonnant des yeux.

J'étire mes bras tout en bâillant en replaçant une de mes mèches qui collés sur mon visage à moitié endormie.

Je sursaute en voyant Keagan assis devant moi.

Il m'observait dormir pendant tout ce temps ?!?

Je recule au fond du lit et me colle au mur ramenant mes genoux à ma poitrine. Il m'a fait une de ses peurs...

- Espèce de fou ! sa va pas de rentrer dans ma chambre sans ma permission ?!?

Il ne bouge pas et continue de siroter son verre de cognac, les jambes écartées devant lui.

Il tient son verre et me fixe d'un regard ténébreux sur le fauteuil en cuir noir.

J'essaie de ne pas dériver mes yeux sur son torse sculpté car oui il portait rien en haut.

- Dis quelque chose enfin, sinon tu sors d'ici !

Il répondit d'une voix lente.

𝔸ℕ𝔸𝕋𝔼𝔸 ℤ𝕒𝕔𝕙𝕒𝕣𝕚𝕠𝕤 | 𝐑𝐨𝐲𝐚𝐥𝐭𝐲 𝐛𝐥𝐨𝐨𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant