25 | Une hantise

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~ Léo ~

J'avais vite pris le volant pour retourner ici, en espérant m'éclaircir les idées, et essayer de mieux comprendre ce qui s'était passé là-bas. Je voulais la prendre dans mes bras, je voulais l'avoir pour moi, je voulais – veux - être le seul à la rassurer. Se baisser dont elle m'a fait l'offre, ne peut pas rivaliser avec ce qui à fait surgir de moi. J'ai enfin compris ce que je désirais avec elle... est encore plus maintenant que je la vois avec ces hommes.

Le fait que sait connard l'ont agressé, me rend fou, c'est devenu ma hantise. Elle est mon seul tourment. C'est elle qui hante mes nuits comme mes journées. Je la déteste pour tout ce qu'elle me fait ressentir. Pourtant, j'aime ça, j'aime souffrir de cet amour, car pour moi, il en est devenu indispensable.

Mes mains se serrent plus fort, jusqu'à même faire ressortir la blancheur de mes phalanges. Mes yeux se noircissent de haine, et quant à mon poing, je sais directement où il va finir s'ils osent continuer. Son visage, normalement si doux, est devenu totalement bleu écarlate. Rien que d'imaginer ce qu'elle a pu subir en mon absence, ça me donne des nausées.

- Si tu touches encore à une seule partie d'elle, je t'explose le crâne ! Haïs-je était assez clair ?, hurlé-je en visant surtout le plus grand.

C'est lui qui a l'air de diriger cette affaire. Comme pour ce qui concerne de la mal traitée, c'est lui aussi qui en mets le plus. Quel enfoiré. Ils se mirent à rigoler en continuant de me dévisager. Fou de rage, j'élève mon poing dans leur direction, je ne cherche même pas à savoir lequel d'entre eux le prendra. J'élance rapidement mon bras droit, et il atterrit fortement en plein dans un des visages. Ma main souffre douloureusement du coup que je lui ai assaini.

Pris au dépourvu, l'homme tangue un peu, mais reste debout, dommage. Son visage crispé et l'entaille rouge sur son arcade, à le mérite de me lâcher un petit sourire moqueur. Tous, le repaire assez facilement. Leurs yeux se froncent et ils grognent de colère. Malgré, qu'ils sont trois, je sais me battre, surtout quand il s'agit d'elle, de ma princesse.

L'un des trois cria fermement, je tourne la tête, et je le vis s'avancer près de moi. Déterminer à en mettre fin rapidement, je saute sur l'occasion pour lui lancer le premier objet qui me passa sous la main... un vase. Ça fera l'affaire juste le temps de détourner son attention.

Le bruit de la céramique volant en éclat ne fut pas indiscret... L'homme se prit des morceaux, lui laissant de belles marques, faisant ressortir le rouge de son sang. Il grogna de frustration, et examina, c'est blessure. Ce qui me laisse le temps d'intercepter le plus grand d'entre eux, qui me fonce dessus la tête baissée.

Hit the stopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant