28 | Un lendemain

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~ Cassie ~

Après notre nuit torride, à recommencer dès que notre énergie revenait, je n'en peux plus. Cependant, je ne me suis pas sentie aussi vivante depuis longtemps. J'aime cet homme, égal pour mon frère, alors il n'aura pas le choix d'accepter ce qui se passe entre Léo et moi.

Pour l'instant, je vais faire comme Emma me l'a conseillé... J'ai beau essayer d'appeler Kyle, je tombe – malheureusement – tout le temps sur sa messagerie. Bordel, mais que lui est bien t-il arrivé ? Que lui on t-il fait ? L'entreprise Lonore est super grande, énormément de personnes m'auraient contacté s'il n'avait pas vu leur patron ou ça en aurait parlé dans la presse.

Vu que je n'ai toujours pas le permis, je sors de ma salle de bain, tout prépare et m'avance en douceur vers le lit. Arriver au bord, je prends de l'élan et saute sur le lit, ou plutôt sur lui. Il ne ronchonne pas content et m'attrape les poignées avant de relever sa tête.

- Je t'ai eu... Riais-je.

À peine fini de prononcer ma phrase, il sert un peu plus sa prise et me fait retourner. Les places ont inversé, cette fois si c'est à mon tour d'être enfoncé dans le matelas et lui à califourchon sur moi.

- J'ai gagné ! Me nargue Léo.

Je grogne et essaie de me dégager, mais c'est infaisable. Avec précipitation, il vient me coller un bisou sur le front et se résigne à s'extirper du lit. Il m'examine et prend un air outré.

- T'es déjà habillé. Moi qui pensais qu'on allait refaire un round...

C'est un jeu d'acteur en carton, mais sa sincérité dans, c'est intention me font rougir. Il rigole et m'interroge du regard.

- Ok, je capitule. Même si j'avais adoré, tu dois m'emmener au commissariat, s'il te plaît.

Son visage se décompose, il comprend tout de suite pourquoi et son expression montre qu'il s'inquiète au fond.

- Toujours pas de nouvelles... Bien, accorde-moi cinq minutes et on part. S'exprime-t-il.

Il ne perd pas une seconde et va se changer. Après cette coiffée, habillé, nettoyer, il récupérait les clés de sa caisse et on monte dedans. On prend plus de trente minutes pour nous y joindre à cause du temps merdique. Que des nuages et de la pluie qui rend flou notre vision. Le bruit des gouttes d'eau tapant contre le par brise couvre entièrement la musique. Il accélère un peu malgré le temps qui dérange. Une fois arrivée devant le parking, il se gare et je me détache en même temps. Je m'apprête à sortir, mais une voix m'interpelle et me fait regarder en arrière.

Hit the stopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant