14 | Un désagrément

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~ Cassie ~

Le chant des oiseaux, à travers la fenêtre de ma chambre, retentit dans mes oreilles. L'odeur des tartines chaude me réchauffa les narines, mon ventre gargouilla de faim, mais je fus impuissante quand j'essayai de me lever du lit.

Deux gros bras encerclaient tout mon petit corps, j'ai beau essayer de me débattre pour m'enlever de cette emprise, rien n'y fait. Plus je me débats et plus ces bras me rapprochèrent de son corps, un geste qui se montre possessif.

Les force des bras nus, de Léo resserra notre échange. C'est définitivement fini pour moi. Je ne vais jamais arriver à sortir de ce kidnapping. Aller feignasse, ne te laisse pas abattre, dit la voix dans ma tête.

Plus facile à dire qu'à faire. Une phrase couramment utilisée, cependant vrai. Pour tout dire, notre échange ne m'étonne guère. Ce qui est plutôt drôle, car cela devrait être le contraire... Mais avec les jours qui ont suivi, j'ai appris à apprécier sa présence, ici, avec moi.

Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne devrais pas penser ça, c'est le meilleur ami de mon frère. Que je suis censé détester au passage. Je devrais lui mettre la misère à ce moment même, je lui en avais fait la promesse ! Je ne devrais pas m'attacher au peu d'affection qu'il me donne, ou qu'il laisse paraître.

Cela ne durera que peu. Il faut que je me sorte de là, en plus j'ai extrêmement faim et Kate, notre femme de ménage est de retour. Ce qui est parfait, car oups, je suis sensé tout ranger le bazar qu'on a pu causer hier.

Raison de plus pour m'enfuir de la scène de crime ! Aller hop, hop, hop...

- Argh, arrête de bouger ! Dit-Léo en ronchonnant

Oh, j'ai faim moi ! Puis tout d'abord, il faut que je fuis avant qu'il se rappelle, que malheureusement son lit a était réduit en mille morceaux, hier soir. Accidentellement !

- On ne peut pas passer une nuit tranquille ici, sérieux ! Dit-il en me collant contre lui

- Si, mais la nuit est finie, au cas ou que tu ne l'aies pas remarqué. Répondais-je avec impertinence

Il remarqua mon impatience très vite, alors il parla dans sa barbe et me relâcha avec pas le moindre plaisir. Ce qui se voit fortement, il faut dire qu'il ne le cache pas très bien.

Les marches d'escalier me semblait interminable et j'eus du mal à me retrouver dans tout ce bazar, l'odeur des tartines grillées m'aida à retrouver la cuisine, où se trouve Kate.

Hit the stopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant