- 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐈𝐕 : 𝐋'𝐡𝐚𝐊𝐊𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐚𝐊𝐧𝐞́ 𝐚̀ 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞. 𝐒𝐚𝐫𝐭𝐫𝐞 -

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11 avril, 8h25, Ikubunkan (Gymnase)


Je m'installai rapidement au milieu de la foule, ni trop devant, ni trop à l'arrière. Puis quelques minutes après alors que la salle devenait bruyante avec des chuchotements qui commençait à devenir des discussions, la salle devint silencieuse alors que le principal conférencier intervient et tapota sur le micro pour demander le silence.

- Merci à vous et toutes d'être venue ce matin je vois même des enfants, des étudiants à venir à cette conférence...

Il balaya le gymnase du regard avant d'acquiescer à lui-même et pris une longue inspiration avant de parler.

- Eh bien je pense que on peut commencer. Je vais rapidement me présenter je suis Torau Kumā ou pour certains je suis Maitre Kumā que je suis toujours avocat car je n'ai jamais été radié et je n'ai jamais rendu le barreau. Donc je suis un avocat « à la retraite » et je suis devenu il y'a quelques semaines proviseur adjoint de l'Ikubunkan, le lycée dans laquelle vous vous trouvez actuellement.

Il est toujours avocat alors ? Mais pourquoi il se considère à la retraite ? C'est une question que je devrais poser tout à l'heure s'il fait une Foire Au Question.

Il s'éloigna du micro et sorti un feutre marqueur indélébile et écrit son nom sur le tableau.

- Pour continuer ma présentation j'ai 34 ans et j'ai eu le barreau en mars 2010, donc il y'a un peu plus de dix ans maintenant. J'ai participé à plusieurs affaires qui ont eu un retentissement régional voir national durant ma courte carrière notamment un meurtrier en série dans la région de Chūbu qui a assassiné une vingtaine de jeunes femmes durant les années 90 à 2011 et j'ai défendu le principal suspect de cette affaire que je ne citerai évidemment pas son nom qui a été accusé après analyse et de débat menée par son avocat donc moi-même et j'ai pu lui faire obtenir un verdict non coupable.

Il se rapprocha du micro et déglutit.

- Alors on pourrait me dire que je suis un avocat du diable que je relâche les coupables dans la nature et bien sachez que non et cette personne qui a été accusé nous a fait l'honneur de venir à Tokyo aujourd'hui. Bien que je n'aie pas voulu pas prononcer son nom, je vous demande d'accueillir Fumiko Kawashima.

Un homme visiblement âgé d'une quarantaine d'année habillée d'une simple chemise blanche et des cheveux poivre et sel qui serra la main de Monsieur Kumā avant de se pencher en avant vers le public après que on est applaudit son entrée.

- Merci- Merci ! C'-C'est un exercice un peu difficile pour pas vous le cacher ! S-Surtout quand on a été a-accusé de meurtre ! On craint le jugement que pourrait nous donner désormais !

- Est-ce que tu peux te présenter à la foule ? Expliqué pourquoi tu es là et ce que tu fais ?

Il regarda le public, stoïque avant de recevoir une tape sur l'épaule de Monsieur Kumā pour sans doute le décontracter.

- Eh bien... Je m'appelle Fumiko Kawashima, j'ai 43 ans et je viens de Kofu une ville que je n'ai jamais quitté avec ma femme et mes trois enfants et je suis actuellement un employé de bureau de la société Keibo même si je pense que Torau souhaite que je dise que j'étais au moment de mon accusation qui est légitime bien sûr un employé municipal se chargeant de l'entretien de la ville.

Alors que j'écoutais tranquillement je vis quelqu'un qui avait posé sa main sur mon épaule gauche et cela je pense depuis un moment. Je regardai cette main avec un vernis léger blanc puis regarda l'origine de cette main avant de voir...

The Wind of Freedom : Final Pawn IsolationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant