Chapitre 9:

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Le lendemain , il devait être vingt et une heure quand je décide de sortir . Je voulais prendre de l'air frais . Je voulais aller la plage , ça faisait longtemps .

En pleine nuit Rayhane ?

Bon... J'admets que c'était pas une de mes meilleurs idées .Je prend les clés de ma voiture . Je conduis jusqu'à la plage , mais je m'arrête un peu avant . Il y'avait un club pas loin . Mais c'était pas le sujet parce que la il y'a environ onze putains de voitures qui m'encerclent ! Leurs fards étaient éteints . Je prend discrètement mon arme de service et descends . J'avais déjà un plan . J'allume mes fards de devants .

- Un problème les mecs , demandais je d'un ton innocent .

Je ne voyais pas très bien mais je ne reconnaissais pas ces hommes .

-Le magnifique tu te rappelles ,m'affirme t'il avec une clope à la main et un joli sourire .

-La carotte ? Tu veux que je te renvois en taule , hurlais je furieuse .

-Merde ! J'ai un nom ! Chopez la , soupira t'il l'air agacée .

Rayhane... Je crois que tu n'aurais pas dû dire ça ...

J'éteins rapidement mes fards et me faufile derrière des voitures.

— Ne tirez pas, ordonne-t-il à ses hommes. Madame veut jouer à cache-cache, on va jouer.

Je cours de toutes mes forces. Je déteste ce sentiment, comme si je venais de m'enfuir, mais je dois être réaliste : je n'avais aucune chance. J'arrive dans une ruelle à côté où se trouve The Landmark, la boîte la plus réputée de ce pays, mais aussi la plus redoutée. La moitié des gens qui sont à l'intérieur me connaissent et veulent ma mort.

— Je t'ai déjà dit que je me fichais de ces mecs , assurais un brun .

— Oui, mais n'oublie pas, quand on a besoin de deux pour... tu sais quoi, tu n'aurais pas dû leur enfoncer ton coup de poing dans la gueule , répliquait un blond

— Si t'es pas content, c'est toi que je....

— Bon, moi je rentre. Rejoins-moi quand tu as terminé ta clope et calme tes nerfs.

Il m'a vu , je suis sûre qu'il m'a vue, il m'agrippe le poignet. Il devait pensait que j'écoutais leur conversation.

C'est le cas...

— Un problème, trésor , me demandait ce grand brun .

Je vois les hommes arriver, je tire donc cet homme contre moi.

-Aide moi , lui murmurais je .

Je détestais cette situation, moi demander de l'aide, mais je n'avais malheureusement pas le choix. On s'enfonce dans la ruelle, je le plaque contre le mur.

— Trésor, lâche-moi avant que je m'énerve, me dit-il, énervé.

Les deux hommes se rapprochent. Je fais quoi ? Je dois le faire, il risque de me tuer, mais je m'en fiche.

Je plaque ma tête contre son torse. Il est surpris et énervé, il jette un coup d'œil aux hommes derrière nous. Il décide soudainement d'enrouler ses bras autour de mes hanches, visiblement il a compris la situation.

J'entends la discussion au loin de ces hommes.

— On peut pas partir sans vérifier...

J'étais dos à ces hommes, alors soudainement, je repousse l'homme que j'étais dans ses bras.

— T'es qu'un enfoiré ! Comment t'as osé aller chez cette pute ! Je veux plus jamais te voir, tu m'entends ?

— Wow... Tu aurais dû être actrice. J'allais presque y croire , riait-il , alors qu'il avait laissé tomber  sa cigarette .

ROSE EN FEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant