𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 10

"𝐎𝐧 𝐬𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐝 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐮𝐥𝐞 , 𝐨𝐧
𝐜𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐝𝐞 , 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 , 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚̀."

-Au The Landmark...

- Pourquoi ? demandais-je, surprise.

Le The Landmark, le repère des pires crapules du pays.

De l'extérieur, ça ressemble à un endroit paradisiaque, avec ses lumières scintillantes et sa façade élégante, mais c'est loin d'être la réalité.

Une ambiance trompeuse y règne, où le glamour cache des secrets sombres.

Il pourrait s'y dérouler un meurtre sans que les autorités ne soient jamais au courant, comme si les murs avaient des oreilles, mais ne révélaient rien.

C'est aussi un lieu de rendez-vous, où les criminels se rejoignent pour discuter de leurs affaires louches, échanger des informations et planifier des coups.

Les rires s'entremêlent aux murmures, créant une mélodie inquiétante qui flotte dans l'air.

- Ce qu'on cherche, on pense qu'il est sûrement là-bas, m'assurait Dan.

- Il est hors de question que tu y ailles seule avec Dan ! Un groupe d'hommes sera dehors, et Alexandre vous accompagne, ordonnait-il.

Il attend une objection de ma part, mais aucun mot ne sort de ma bouche.

Je passe à côté de Yaqub, frôlant son épaule, ressentant une tension entre nous.

- Dan, j'y vais, soufflais-je, agacée.

- D'accord, je vais préparer tout ce qui sera nécessaire pour... Yaqub lui coupe la parole.

- Tu as l'intention de faire la gamine encore longtemps ? osait-il me demander.

Je continue à l'ignorer, le cœur battant d'une impatience sourde.

Je claque la porte derrière moi, un geste à la fois déterminé et désespéré...

Je devais aller en patrouille avec Alexandre. Oui, malheureusement, mon métier consiste à faire ce genre de choses.

Je ne déteste pas les patrouilles, mais c'est souvent ennuyeux.

Le quartier le plus dangereux d'Italie, un endroit où chaque coin de rue raconte une histoire de survie, un quartier marqué par la pauvreté et l'économie mafieuse, un quartier que Yaqub et moi connaissons très bien.

Lors de nos patrouilles, les regards furtifs des passants, les chuchotements dans l'ombre, tout cela me rappelle à quel point ça peut être dangereux .

Lors de notre patrouille, nous avons reçu un appel signalant des cris aigus de femmes qui résonnaient dans la nuit.

Les habituées de ce coin sombre n'ont pas semblé s'en étonner, mais un proche de cette fameuse femme a pris la peine de nous alerter, affirmant qu'elle était retenue contre son gré dans cet endroit lugubre:

Il fallait que je me dépêche, car Alexandre et moi devions rejoindre Dan au plus vite, le temps pressait.

En arrivant devant une immense porte en fer, gardée par un colosse, Alexandre s'est approché avec assurance.

Rayhane , un colosse ?

-Décale-toi, demandait il  , mais le garde a simplement secoué la tête, impassible.