Chapitre 21

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Je me suis évanouie il y a des heures maintenant.

En me redressant, je réalise que ces derniers temps, je n'ai presque pas mangé et que mon sommeil a été chaotique.

Cela expliquerait sans doute , ce malaise soudain qui m'a frappée.

Tu es vraiment idiote , Rayhane .

À mon réveil, le jour était déjà levé.

En me réveillant ,  je découvre ma nouvelle demeure, un endroit qui m'est totalement inconnu.

Un miroir trône juste devant mon lit, et mes yeux s'écarquillent en constatant que mes vêtements ont changé.

Ne me dis pas que c'est cet homme qui m'a changé...

Paniquée, je cours vers la salle de bain pour me regarder dans le miroir, vérifiant désespérément si je porte encore mes anciens sous-vêtements.

La peur m'envahit...

Ils étaient encore là .

Je soupire de soulagement, mais l'angoisse demeure, car je reste dans l'ignorance de celui qui m'a ainsi vêtue .

-Un problème, trésor, interrogeait une voix que je commençais à reconnaître.

C'était lui...

Je le regarde à travers le miroir, où il était posé sur le  cadre de la porte .

— Qui m'a changée ? lui demandai-je, m'adressant à son reflet, hésitante à lui faire face, redoutant sa réponse.

Il s'approcha de moi, et je restai figée, le cœur battant.

Il déposa sa tête dans le creux de mon cou avant de murmurer :

Ne t'inquiète pas, je n'ai pas tant mauvais goût.

Enfoiré. Moi, de mauvais goût ?

Ah oui ? Je me retournai brusquement pour lui faire face, furieuse.

Ne t'inquiète pas, je préfère les roux de toute façon, riais-je en le provoquant.

Soudain, je me sentis soulevée et plaquée contre le lavabo, la froideur du métal contre ma peau me fit frissonner.

Mon cœur battait la chamade, résonnant comme un tambour dans ma poitrine, tandis qu'une vague d'adrénaline parcourait mon corps.

Je pouvais sentir la pression de cette étreinte, à la fois contraignante et inexplicablement captivante, comme si le temps s'était suspendu.

Ses lèvres se rapprochèrent des miennes alors que je luttais pour redescendre, chaque millimètre entre nous , semblant électriser l'air .

Mon cœur battait à tout rompre, un mélange d'excitation et de peur me traversant l'esprit.

L'odeur de sa peau, douce et envoûtante, m'enveloppait, rendant la situation encore plus troublante.

Je pouvais sentir la chaleur de son souffle, léger et irrésistible, caresser ma peau, tandis que mes pensées se brouillaient.

L'envie de céder à ce moment, de me laisser emporter par cette attraction irrésistible, se confrontait à ma volonté de reculer.

J'étais , incapable de décider quel chemin emprunter.

Non... Rayhane , tu le hais !

Je peux très bien te faire changer d'avis, trésor, alors permets-moi d'y goûter, marmonnait-il d'une voix basse et sensuelle.

ROSE EN FEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant