Accusation Troublante

Chapitre 21

— Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai voulu vous voir, Ambre, répondit Harlem alors qu'il se laissait absorber par le regard de la jeune femme.

Une lutte intérieure agitait son esprit. D'un côté, son désir ardent de l'embrasser pour apaiser ce feu brûlant qui le consumait, et de l'autre, sa raison lui intimant de s'abstenir. Il savait que ce serait mal de l'utiliser, simplement parce qu'elle ressemblait à Alicia, pour satisfaire ses propres désirs. Mais la tentation était trop forte, et il se sentait incapable de se retenir. Il voulait être sûr qu'elle ressentait la même attraction pour lui. N'avait-il pas perçu dans son regard, au moment où elle lui avait glissé sa carte, un désir plus profond ? Peut-être espérait-elle une relation sans lendemain, ou une nuit passionnée avec lui. Il avait discerné dans ses yeux ce même désir, même à cet instant présent. Et la voir ainsi, vêtue de ce déshabillé, semblait être une invitation évidente à la séduction. Alors, pourquoi devrait-il se priver d'une telle opportunité ?

— Vous semblez tourmenté, comme la dernière fois où je vous ai vu dans ce bar, remarqua-t-elle en laissant courir la naissance de ses doigts sur son avant-bras.

Harlem réprima difficilement un soupir à la sensation de ses doigts contre sa peau.

— J'ai surtout besoin de me détendre, avoua-t-il en la fixant d'un regard intense qui exprimait plus que les mots.

Ambre comprit et en fut ravie. D'un geste fluide, elle avala d'un trait son verre avant de le reposer délicatement sur la table basse. Puis, avec une attitude sensuelle, elle saisit la main d'Harlem et prit son verre, gardant son regard rivé sur lui. Elle le déposa soigneusement à côté du sien sur la table avant de se rapprocher encore plus de lui.

Elle approcha ses lèvres du creux de son cou, et Harlem sentit son souffle chaud caresser sa peau. Il ferma les yeux, appréciant la sensation de cette proximité sensuelle.

— Vous sentez divinement bon, Harlem, complimenta-t-elle en déposant un baiser sur sa peau.

Harlem grogna de plaisir, réalisant instantanément son désir ardent : embrasser Ambre. Il glissa sa main sur sa joue, rapprochant ses lèvres des siennes. Une vague de sensations torrentielles le submergea alors que la langue chaude d'Ambre rencontrait la sienne. Dans un mouvement calculé, elle s'agrippa à lui pour intensifier le baiser. Son parfum délicieusement enivrant remplissait l'air, mais Harlem aurait préféré l'odeur habituelle de vanille-jasmin d'Alicia.

Alors qu'il la faisait basculer sur le canapé, il l'embrassa avec ferveur, lui arrachant un gémissement vif. Lentement, il retira son chemisier, dévoilant à Ambre son torse musclé et viril.

— Laisse-moi le temps de t'admirer, haleta-t-elle en glissant son doigt sur sa peau.

Harlem appréciait le tutoiement soudain, esquissant un léger sourire. Hypnotisé par la lueur de désir dans le regard d'Ambre, il la dévisageait alors qu'elle se relevait pour se mettre à genoux. Glissant ses doigts dans sa chevelure, il sentit un frisson parcourir son corps alors qu'Ambre déposait un baiser sur son torse, le plongeant dans une extase. Chaque parcelle de sa peau était embrassée avec une passion dévorante qui le troublait profondément. Puis, d'un geste un peu brusque, il s'empara de son poignet, la stoppant immédiatement.

Comprenant que Harlem désirait maintenant prendre les choses en main, Ambre se laissa faire. Avec des gestes empreints de convoitise, Harlem caressa délicatement les contours du déshabillé transparent d'Ambre, laissant ses doigts glisser sur le tissu soyeux qui épousait la forme de son corps avec une sensualité envoûtante.

Avec une lenteur délibérée, Harlem dénoua les attaches du déshabillé, laissant la peau douce et satinée d'Ambre se révéler peu à peu. Le tissu glissa gracieusement vers le sol, dévoilant ses courbes irrésistibles. Harlem fut captivé par la vue de ses seins parfaitement dessinés, offerts à son regard comme une invitation. Il saisit alors délicatement un téton durci entre ses lèvres, le caressant avec sa langue humide, et déclenchant un cri de plaisir intense chez Ambre. Elle se cambra sous ses caresses, savourant cette douce torture avec délice, une sensation qu'elle ne serait pas prête d'oublier.