Chapitre 1

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_ Alexis ! Descend ou tu vas m'entendre ! hurlai-je de vive voix.
_ Je t'entend déjà maman.
Ça fait sept ans que j'ai divorcé. J'ai eu un fils, Alexis.
C'est un petit garçon turbulent, joyeux, têtu bien qu' obéissant. Une vraie boule d'énergie.
Physiquement, il ressemble trait pour trait à son père.
À propos, vous vous êtes déjà demandé ce qui vous arriverait si vous vous baladiez avec la version miniature d'un célèbre Apollon multimilliardaire ? Je vous laisse imaginer.
Quelques mois avant la naissance d'Alexis nous avons quitté New-York pour emménager à Los-Angeles.
Bah quoi ? Il était dans mon ventre !
J'ai eu la superbe opportunité de signer avec une célèbre maison d'édition basé ici.
Le seul inconvénient avec ce déménagement est que je suis éloigné de ma famille mais on se parle très régulièrement.
Au niveau des amitiés je n'ai pas d'attache particulière, ma soeur ainée m'a toujours suffit en raison de notre petit écart d'âge.
À part ça je pense être en mesure de vous dire que depuis que je suis ici ma vie est plus gaie que jamais.
Je ne l'ai jamais dis à personne mais après le divorce j'ai fais une dépression. J'aime vraiment pas en parler.
Je me suis repris après avoir appris ma grossesse.
Au moins une bonne chose que m'aie laissé cet énergumène.
Je viens de déposer Alexis à l'école, cap sur le salon de thé. Je dois y retrouver Sade (Shadé).
Au programme, salon de beauté et shopping.
Ce n'est pas souvent mon style mais, Sade n'est pas toujours là donc, j'aime en profiter quand elle vient.
Vous avez déjà pensé à acheter des actions dans une firme ? À tous ceux qui se sentent piégé par leur travail vous devriez essayer.
L'affaire peut être très rentable, Sade en est la preuve vivante.
Que voulez-vous ? Il y en a qui préfèrent faire le tour du monde.

Assise depuis près de deux heures, nous parlions de tout et de rien mais surtout des expériences passionnante de Sade.
_ Bon alors Fanny, le rendez-vous au salon de beauté est pour 12 h 53 et là il est 11 h 03, me dit-elle en regardant sa montre.
_ Eh bien ça nous laisse largement le temps.
_ Euhh , compte tenu du fait qu'il se situe presque de l'autre côté de la ville... me dit-elle mi géné mi amusé.
_ Mais tu ne pouvais pas chercher plus près ?!
_ J'ai choisi le meilleur et si on veut y arriver à temps il faut y aller tout de suite ; remarqua-t-elle en se levant et ramassant ses affaires.
_ Pas faux ; ensensai-je en suivant son geste.

1 h 41 min d'embouteillages et de râles plus tard nous arrivions au salon. 
_ Nous y voilà ! dit Sade dans un souffle. On a été juste, il nous reste encore cinq minutes , poursuivit-elle les yeux d'abord posé sur sa montre puis sur moi.
_ Eh bien on y va , dis-je joignant le geste à la parole.

Massage, sauna, manicure, pédicure, quatre heures de pur bonheur de mise en beauté et de joyeux papotage.
Nous sionnions plus tard un grand magasin aux allures de centre commercial les bras chargé de vêtements plus beaux les uns que les autres quand Sade s'arrêta subitement en étouffant un cri.
_ Mais j'y pense ! Tu n'as pas oublié ton fils toi ?
_ Mais enfin je n'aurais pas accepté de venir si mon fils avait besoin de moi !
_ Alicia m'a dit qu'elle est en voyage d'affaire t'as trouvé quelqu'un d'autre pour le garder ?
_ Oui, l'école.
Sade me fixa sidéré.
_ Il est en sortie scolaire, la rassurai-je dans un petit rire.
Elle souffla la main sur la poitrine. Non mais elle m'a prit pour qui ?
Tout à coup elle arbora un grand sourire en fixant quelque chose derrière moi. Elle m'écarta légèrement et pris une robe droite bleu royale.
_ Regarde moi cette merveille ! Essaye la , m'ordonna-t-elle en me la tendant.
Je la pris et allai dans la cabine d'essayage .
Parceque je me débattais  avec cette fermeture éclaire et que mon épaule était à un doigt de se déboiter, j'étais sur le point d'appeler Sade quand je la surpris dans une discrète conversation téléphonique.
_ Rita, tu devrais plutôt faire des tests.
_ Mais enfin quelqu'un ne peut pas débarquer chez toi comme ça et te faire croire ce qu'il veut !
Oui je sais que je ne devrais pas.
Je sais que c'est de la tromperie.
Qu'elle ne devrait pas ? Que c'est de la tromperie ? Nonnn ne me dis pas ça !
_ Promis j'arrêterais, mais toi fais moi ce test.
Qu'elle arrêtera ?! Bon ok c'est mal d'écouter aux portes, mais là ce n'est pas pareil. Je suis dans une cabine d'essayage, il n'y a pas de porte !
_ Bonne journée à toi aussi. Bye.
Fanny tu as bientôt fini ?
_ Si tu pouvais m'aider avec la fermeture
Sade entra dans la cabine et ferma ma robe puis me tourna vers elle.
_ Alors ? lui demandai-je.
_ Alors tu peux me remercier.
_ Dis moi Sade.
_ Hmm ?
_ Tout va bien avec ton fiancé ?
_ Oui. Ça va. Pourquoi ?
_ Non rien, je demandais juste.
Je me reconcentre sur mon reflet dans le miroir.
Il est vrai que cette robe est belle. Je n'avais pas remarqué mais elle ressemble un peu à celle que j'avais porté pour notre deuxième anniversaire de mariage, environ 8 mois avant le divorce
Je fus sorti de ma rêverie par la voix de Sade.
Tu viens ? me demanda-t-elle empoignant le rideau.
_ Attend je me change.
Sade s'approcha de moi et ouvrit la robe. Elle fit demi tour mais elle s'arrêta puis se tourna vers moi pour me chuchoter : _ Et on l'achète ; suivit d'un clin d'œil.
Je levais mes yeux au ciel, quand même amusé.

On s'est séparé au centre ville avec Sade, elle a été appellé tout-à-l'heure par je ne sais qui pour je ne sais quoi mais elle n'a rien voulu me dire.
Je l'ai toujours trouvé très mystérieuse.
On s'est rencontré il y a 6 ans.
On ne peut pas dire qu'on soit les amies les plus proches du monde mais Alicia et elle sont mes meilleures amies ici.

Je suis assise dans mon bureau, crayon à la main devant une pile de feuilles vierge.
J'essaie de trouver l'inspiration mais mes idées s'embrouillent.
Je prend donc ma veste et sors de l'appart montre au poignet pour ne pas rater le retour d'Alexis.
Je me promenai dans le quartier le vent chaud de l'après-midi californien soufflant dans mes cheveux.
J' errai sans vraiment penser l'inspiration venant souvent quand on s'y attend le moins. Et comme souvent c'est lorsqu'une idée se mettait à germer dans ma tête qu'une voix ( assez familière, soit dit en passant ) m'interpella d'un ton surprit.
_ Fanny !
Malédiction , pensai-je exaspéré forçant quand-même un sourire en me tournant vers la personne.
Tiens donc. Qu'elle surprise.
_ Johanna ! m'exclamai-je dans un semblant d'enthousiasme dissimulé, que fais tu là ? poursuivi-je plus vraie la tête penché sur le côté.
_ On accompagne papa pour l'inauguration d'un nouvel établissement.
_ Ah.
_ Ettt qu'est-ce que toi tu fais là ?
_ Je vis ici.
Elle allait répondre quelque chose mais son portable vibra. Elle y jeta un oeil et se tourna vers moi.
_ Excuse moi je suis en retard, tiens, poursuivit-elle en me tendant une carte , j'aimerai bien que tu m'appelle.
Un sourcil haussé je pris la carte à Johanna qui adopta un air satisfait.
_ Bon ! Moi j'y vais. J'attend ton appel, me rappella-t-elle avant de partir.

En quelques mots, Johanna Ryan, benjamine de la fratrie Ryan, petite soeur d'Élias.
Elle est donc ( sans le savoir ) la tante d'Alexis.
Je me suis toujours bien entendu avec elle, mais depuis ma séparation avec Élias je veille à me tenir à l'écart de ceux qui l'entoure.
Je suis d'autant plus conforté dans mon choix depuis la naissance de mon fils.

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