Secret

Chapitre 11

Daïdo me remarque.
_ Tiffany ! Viens ici ! m'appelle-t-elle joyeusement en agitant son bras en l'air.
Elle m'énerve.
Je m'approche d'eux suivit de près par cet insupportable Julian.
_ Bonjour.
_ Salut. Tiffany je te présente Élias Ryan. me le présente-t-elle pendant que je le fixe.
_ Enchanté de vous rencontrer monsieur Ryan, lui dis-je en lui tendant la main, feignant ne pas le connaître.
_ Je suis aussi heureux de te voir Fanny. me répond l'homme en gardant les mains dans ses poches.
Qu'il est détestable.
Daïdo nous regarde tour à tour visiblement surprise.
_ Vous vous connaissez ?
_ Assez, réponds-je vaguement.
_ Ah oui ? Comment ?
_ Je......
À votre avis qu'est-ce que je dois dire dans ce genre de situation ? Sûrement pas la vérité !
_ C'est personnel. lui répond Élias.
C'est la première fois depuis sept ans que je suis bien heureuse d'entendre sa voix.
Il faut dire que bien qu'Élias et moi soyons de presque parfaits opposés, il y a une chose sur laquelle tout les deux avons toujours été d'accord. Notre précieuse vie privée. Lui comme moi détestons profondément que les gents en sache trop sur nous, notre intimité est très importante.
_ D'accord , dit Daïdo, lentement.
Élias regarde derrière moi.
_ Moore, qu'est-ce que tu fiche ici ?
_ Ne sois pas grossier, lui dis-je.
_ Élias c'est un lieu public, j'ai bien le droit de faire du kart. Non ? demande-t-il s'étant tourné vers Daïdo qui a l'air bien gêné. J'imagine qu'elle ne sait pas où se mettre, de toute façon ce qui l'importe le plus c'est qu'avec la présence d'importantes personnalités publics ici la côte de son établissement va connaître un shift.
_ Eh bien...je vais vous laisser parler, dit Daïdo s'adressant aux deux hommes dont les yeux se lancent mutuellement des dagues.
En s'approchant de moi Daïdo me tire vers elle pour m'entraîner plus loin et se met à chuchoter.
_ Tiffany tu connais Élias Ryan et tu ne m'as rien dis ! Pareil pour Julian.
_ Tu aurais fais quoi si je te l'avais dis ?
_ Je t'aurais demandé leurs numéros pardi !
_ Mieux vaut tard que jamais. Les voici devant toi pourquoi tu ne vas pas leur demander ? Ou alors tu l'a déjà fais ?
_ Mais non, si tu me présentais ce serait totalement différent de si j'allais moi même demander leurs numéros.
_ Et elle est où cette différence ?
_ Mais c'est logique ! Si tu me présente à eux, tu introduirais une amie à des amis, si tout se passait on serait amis. Hors si je vais moi même me présenter à eux, je serai juste une femme d'affaire qui essaye d'élargir ses horizons.
_ Hmm, fais-je en hochant la tête, une interressé.
Elle me donne une tape sur la tête en réponse à mes derniers mots.
_ C'est le monde des affaires.
_ Ça ne change pas grand chose, je n'ai rien dis de mal. Le monde des affaires est un monde d'intéressé.
_ Ce que j'essaie de te dire c'est que dans le second cas nous serions moins proches, même pas du tout.
_ Pour commencé qui t'a dit qu'ils étaient mes amis ?
_ T'as raison de poser la questions, j'aurais dû te demander d'abord. Maintenant dis moi, quelles sont tes relations avec ces deux là ?
_ Ce sont des personnes que je n'apprécie pas énormément. C'est à mon tour de poser les questions.
Qu'est-ce qu' Élias fait ici ?
_ Ahh...en fait je l'ai invité à entrer pour panser sa blessure après qu'on se soit entrechoqué. En venant ici j'ai fais un accident, ma voiture à cogné la sienne.
_ Oh mon Dieu ! Tout va bien ?!
_ Oui je vais bien, je me suis juste fais un peut mal au poignet ,mais ça va.
_ Je ne parle pas de toi ! Lui est-ce qu'il va bien ?
_ Oui...je crois. Mais je croyais que tu ne l'appréciais pas.
Mon téléphone se met à sonner avant que je n'ai pu lui répondre.

_ Allô Alicia.
_ Tiffany j'ai vraiment besoin te aide.
_ Ça ne va pas ? Qu'es qu'il y a.
_ Mon appart a été cambriolé.
_ Excuse moi
_ J'ai été cambriolé. En fait ça ressemble plus à un acte de vandalisme.
_ J'y crois pas. Comment ? Pourquoi ?
Oh non quelle question stupide !
_ Je t'expliquerai plus tard. Je peux passer chez toi ?
_ Bien-sûr je viens tout de suite.

Je rentre mon téléphone dans la poche arrière de mon jean.
_ Il y a un problème ?
_ Une amie a un problème. Je dois retourner chez moi.
_ Ehh....bah d'accord. À une autre fois alors.
_ Ciao.

Étant sorti du bâtiment, je croise Élias qui est sorti quelques secondes plus tôt.
Il m'entend venir et se tourne donc vers moi.
_ Tu rentres chez toi ?
_ J'ai une urgence.
_ Ah.
Un silence s'impose, je me tiens gêné face à Élias qui lui ne perd rien de son assurance et de son charisme habituel. Je suis la première à briser le silence dans cette ambiance tendu.
_ On m'a dit que tu as refais un accident.
_ Il n'était pas grave.
_ Si tu continues de banaliser les accidents que tu fais en disant qu'ils ne sont pas graves tu finiras par en faire un vraiment très grave, soit plus prudent. Si tu ne sais pas conduire contentes toi d'un chauffeur.
Je dois y aller je suis pressé, terminai-je.
Je continue ma route vers ma voiture le laissant planté aux portes du karting.

À peine ai-je quitté l'ascenseur, que je cours vers Alicia qui se tient debout avec ma porte pour appuie.
_ Alicia il s'est passé quoi au juste ?
_ Je rentrais chez moi comme tout les jours. J'allais insérer ma clé dans la serrure quand je me suis rendu compte que la porte était ouverte.
T'imagine comment je me suis senti.
_ Attend attend, entrons d'abord, l'interrompis-je en ouvrant la porte.

J'emmène une tasse de thé à Alicia qui est assise dans mon salon. La pauvre a l'air démoralisé.
Je la rejoins sur le canapé et lui tends ce que j'ai en main.
_ Merci.
Elle souffle dessus et avale une bonne gorgée de ce thé très chaud ( je ne sais pas comment elle fait ) puis pose le récipient sur la table basse.
_ Je disais donc que la porte était ouverte.
C'était effrayant, mais je suis quand même entré. Tout était saccagé. Les coussins déchiquetés, les canapés déchirés, les fauteuils renversés. Il y avait des éclats de verre partout parterre on aurait dit un thriller. 
_ D'après toi c'était juste un cambriolage, ou plutôt une attaque visé ?
_ C'était une attaque visé, je suis étonné par l'empressement avec lequel elle me répond.
Mon téléphone, posé sur la table basse sonne et je m'en empare.

_ Christian je peux t'aider ?
_ Tiffany tu pourrais passer dans la journée. J'ai quelqu'un à te présenter.
Quelqu'un à me présenter ?
Je jette un regard vers Alicia qui s'est remi à boire son thé puis lève ma tête  pour regarder au dessus d'elle l'horloge murale qui indique 14 h avant de revenir à la conversation.
_ 16 h ça te va ?
_ D'accord. Je t'attend.
_ À tout à l'heure.

Je repose mon portable là où il était pour me reconcentrer sur Alicia.
_ Maintenant explique moi Alicia, pourquoi t'es aussi sûre que s'était une attaque visé.
Elle pousse un soupire.
_ Puisque j'en suis là, je vais tout te raconter.