Chapitre 7

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La première chose que j'ai fais à mon retour, c'est mangé.
Je n'ai pas beaucoup mangé à la soirée.
Tout est calme. C'est assez rare, donc même-si je ne me sens pas très bien ce soir, j'ai envie de profiter de ce temps seule pour travailler sur mon livre.
Je viens de prendre une douche, j'espérais que je me sentirai mieux après ça, mais je me sens toujours bizarre.
Puisque je ne sais pas d'où elle vient, j'ignore cette étrange sensation.
De retour dans la chambre, je m'assois sur le lit et récupère le portable que j'avais laissé dessus.
Qu'elle n'est pas ma surprise d'y voir 4 appels manqués d'Élias.
Il ne pert pas de temps celui là.
Je décide d'ignorer ses appels et appelle Marlon.

_ Allô ?
_ Bonsoir Marlon j'espère que je vous dérange pas.
_ Pas du tout ne t'en fais pas. Je ne dormait pas encore.
Vous avez terminé ? Tu viens récupérer Alexis ?
_ Justement, c'est à propos de lui. Ça me gène de vous demander ça comme ça mais, es qu'il pourrait rester chez vous cette nuit ?
_ Bien-sûr ça ne me dérange pas. Je pense que c'est une bonne idée puisqu'il dort déjà. Demain j'irai l'emmener à l'école.
_ Merci beaucoup Marlon.
_ Il n'y a pas de quoi ça me fais plaisir.
_ Alors, je ne prend pas plus de votre temps. Bonne nuit.
_ Bonne nuit Tiffany.

Après avoir raccroché je jete  négligemment mon téléphone plus loin dans sur le lit et laisse tomber ma tête sur mes oreillers, mes paupières tombent presque automatiquement.
Je vais rester coucher 10 minutes.
Seulement 10 minutes.
Juste le temps de reposer mes yeux.

Je rouvre mes yeux avec un sentiment de quiétude.
Même si la lumière était allumé, et que ma position était étrange , je me suis bien reposé.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté coucher exactement, mais je ne crois pas avoir trop duré.
Je m'appuie sur mes coudes et tourne la tête vers la grande fenêtre.
On dirait que
Je me lève et m'approche d'un des rideaux les sourcils froncés.
La lune ne peut pas être si lumineuse.
Je tire sur l'épais tissus beige et me trouve éblouie par les rayons du soleil.
Bien. Alors je me suis couché pour dix minutes et j'ai dormi jusqu'au matin.
Moi qui comptais travailler.
Je m'extirpe de la pièce en passant ma main sur le mur à côté pour atteindre l'interrupteur et éteindre.

Quand je n'écris pas, j'ai une autre activité qui me passionne tout autant  à pratiquer.

_ Bonjour tout le monde !
_ Saaaluuut ! me répondent les gents du staff.
Daïdo, est la première à venir me voir.
_ Tu ne viens plus souvent Fanny, tu manques à tout le monde.
_ Je suis un peu occupé ces temps ci. J'ai pu me libérer aujourd'hui.
Tu vas bien ? demandai-je alors qu'on va s'asseoir sur un banc pour regarder les karts rouler.
_ Pas du tout. Il y a deux semaines Link allait à Chicago pour affaire et depuis aucune nouvelle.
_ C'est la première fois qu'il fait ça ?
_ C'est tout simplement la première fois que je vois ça, tout court.
_ Il a peut-être fait un accident. Tu devrait t'inquiéter.
_ Tu crois ?
Elle prend son téléphone jusque là posé près d'elle et Scroll un peu avant de le tourner vers moi pour me montrer une vidéo.
On peut y voir Link faire la fête avec des gents mais surtout...des femmes. Daïdo range son smartphone tandis que je la regarde sans trop savoir quoi lui dire.
_ T'es pas obligé de parler. Il n'y a rien à dire
_ Tu comptes faire quoi ?
_ Eh bien...s'il revient un jour je compte commencer par lui demander des explications. Pour le reste on verra.
Aller viens. Puisque tu es là on va faire une petite compétition histoire de s'assurer que tu n'es pas rouillé.
_ Jamais tu ne me battra Daïdo.
_ C'est ce qu'on va voir.

Parfois je me demande si je ne devrais pas faire carrière dans le karting.
Une fois de plus j'ai battu notre championne en titre sur son propre circuit.
_ Je ne comprend vraiment pas pourquoi tu as préféré tenir un stylos à longueur de journée. Tu pourrais gagner pleins de tournois si tu en seulement tu en avait envie.
_ Je ne tiens pas un stylos à longueur de journée. répliquai-je en enlevant mes gants, je relève ma tête pour voir Daïdo mais remarque un visage que je ne connais que trop bien derrière elle.
Je me rapproche de la propriétaire et lui demande : _ Daïdo ? Qu'est-ce qu'il fait là lui ?
_ Qui ça ? demande-t-elle en regardant derrière elle pour chercher parmi toutes les personnes présentes. Mais je lui attrape le bras et la retourne.
_ Ne te tourne pas ! N'attire pas l'attention sur nous.
Julian Moore, qu'est-ce qu'il fait là ?
_ Ahh c'est super non ? me répond-t-elle tout sourire, j'ai pour client l'un des plus célèbres hommes d'affaires du pays.
_ Il...il a fait comment pour atterrir là ?
_ Il a fait comme tout le monde ici , me dit-elle en me montrant les autres de ses deux mains comme si c'était la chose la plus logique qui soit.
Par mégarde, je tourne la tête vers Julian et remarque qu'il me regarde avec son habituel petit sourire.
_ Repéré, me dit-il.
Et pour longtemps en dirait

PDV d'Alicia

En garant mon véhicule dans le garage de la maison familiale, je ne m'attendait pas à trouver ce qui semble être une scène de crime.
Prise de panique je saute hors de la voiture et cours vers le corps étendu au sol pour identifier la personne.
C'est Maria Santiago, notre voisine. Son visage est défiguré, sa petite robe jaune légèrement remonté laisse voir les multiples bleus répandus un peut partout sur son corps.
_ Elle a un bras cassé.
_ Excusez-moi, accostai-je un policier, qu'est-ce qui lui est arrivé ?
_ Les propriétaires de cette maison l'ont trouvé là à leur réveil. Vous la connaissez ?
_ C'est la voisine d'à coté. Je suis la fille du propriétaire.
Vous avez pu trouvé ce qui c'est passé pour qu'elle soit dans cet états ?
L'homme secoue la tête de gauche à droite.
_ Nous sommes là depuis moins d'une heure. On enquête encore.
J'entends le bruit d'une sirène qui se rapproche de plus en plus.
L'ambulance s'arrête devant la maison.
_ Dites moi, elle est encore vivante ?
_ Oui. Mais il se pourrait qu'elle succombe à ses blessures.
Vu la froideur du corps elle doit avoir passé la nuit ici.
_ Au mon Dieu. Il serait presque miraculeux qu'elle survive.
_ Alicia.
Je me tourne vers la voix cassé qui m'appelle.
_ Mamie , dis-je en courant presque vers ma grand-mère qui semble tétanisé pour la prendre dans mes bras.

J'ai du mal à débloquer mes yeux de mamie qui est assise dans le salon en face de la cuisine ouverte où je lui prépare un thé.
Elle est naturellement dépassé par les événements.
Je lui apporte son thé que je lui donne en m'asseyant près d'elle dans le canapé.
En sentant le canapé s'affaisser elle sort de son état de sa rêverie.
_ Merci ma chérie.
_ Ça va mamie ? lui demandai-je en lui massant le dos.
_ Ça va aller.
_ Comment elle a atterri ici ?
Mamie soupire et dépose sa tasse sur la table basse. En se redressant elle se positionne de manière à me regarder.
_ Hier, ton père et moi dînions quand on a commencé à entendre des hurlements dans la maison d'à coté.
On entendait des bruits de verres brisés et autres.
Après..., elle se baisse pour récupérer sa tasse de thé, dans laquelle elle souffle avant d'avaler une gorgé et de la reposer sur la table. Maria s'est mise à crier.
_ Oui ça tu l'as déjà dit mamie. Tu as dis qu'ils hurlaient.
_ Non, là c'était différent. Je crois qu'il la battait.
_ Et moi je crois que tu te trompe.
_ Impossible.
_ Mamie, les Sanchez sont nos voisins depuis mes cinq ans. Jamais une chose pareil ne c'est passé. Pourquoi Herman se mettrait-il subitement à battre sa femme ?
_ Alicia. Je sais ce que j'ai entendu.
_ Elle a raison.
_ Papa ?
_ Maria se faisait battre. Je ne pense pas qu'on puisse se tromper sur ce genre de chose. termine mon père qui vient d'entrer en s'asseyant dans l'un des fauteuils devant nous.
_ Mais...
_ Tu n'étais pas là Alicia, m'interrompt ma grand-mère de sa douce voix, tu ne peux pas discuter.
_ D'accord, je vous crois. Mais alors comment elle a atterri dans notre garage ?
_ On ne sait pas encore.
_ Il n'y a qu'à regarder les vidéos filmés par les caméras de surveillances.
_ Suite à un court circuit elles sont tombés en panne.
_ Et Herman ? Il est où ?
_ Les policiers ne l'ont pas trouvé chez lui.
_ Maria va bien ?
_ J'irai la voir tout à l'heure.
_ Tu ne dois pas travailler toi ? me demande ma grand-mère.
_ Je suis en congé aujourd'hui.
_ Alors viens tu vas, m'aider à la cuisine, me dit-elle en se levant, m'invitant à la suivre.

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