His Touch Heal - Chifuyu X OC

Chapitre 10

Finalement, c'est une gaufre à la main que nous prenons le chemin de ma maison...
Nous marchions VRAIMENT lentement, comme si chaque pas de plus nous rapprochait des au revoir...

Mais après tout... Au revoir... Ça veut bien dire que ce n'est pas fini... Qu'on va se revoir... Au moins une fois...

- Tu es libre ? Le week-end prochain...

Il me sourit, avant de hocher la tête.

- Oui, enfin... Sauf si le gang m'appelle à la dernière minute... Mais je te préviendrai cette fois...

Je souris en retour...

- J'ai hâte...

Il ne me reste maintenant plus que la serviette qui entourait ma gaufre, et nous étions devant la porte de l'immeuble... Plus qu'un pas avant que l'écran de nos téléphones ne nous sépare à nouveau

- Bon... Je vais devoir y aller ...

Avant que je n'attrape la poignée, il me tire vers lui et me serre fort dans ses bras, me chuchotant à l'oreille "Juste un instant."

Mon cœur battait vite... Au même rythme que le sien... Je me sentais submergé d'émotion, et en même temps tellement détendu... Ses bras serrés autour de mon corps, ainsi je n'avais qu'une seule certitude... Je suis en sécurité...

Les papillons dansaient dans mon ventre, mon visage blotti contre son cou, mes joues rosies... Ses cheveux entre mes doigts, secs et abimés par les nombreuses décolorations... Sa respiration lente, calme et tellement rassurante...

On dirait un rêve...
Je ne veux pas me réveiller...

Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin...

Il me relâche, non sans laisser un furtif baisé sur mon front... Comme la dernière fois...

Mais contrairement à la dernière fois, je ne recule pas de surprise, contrairement à la dernière fois, j'ai confiance et je lui rends son baiser.

Sa joue devient encore plus rouge lorsqu'il sent mes lèvres contre celle-ci...

Mes yeux croisent son regard, regard que je ne parviens pas à déchiffrer... Envie ? Peur ? Admiration ? Amour ? Un mélange, je suppose...

Il passe une dernière fois ses doigts dans mes boucles avant de reculer pour de bons. J'hésite un instant avant d'ouvrir la porte de l'immeuble tandis qu'il me regarde disparaître à l'intérieur.

Une fois hors de sa vu, je m'assois un instant sur l'escalier, tentant de calmer mon cœur de ses émois...

Cette sensation de légèreté et de bonheur ne durera pas longtemps... J'aurai aimé, mais à l'instant où Chifuyu a disparu derrière cette porte en métal, je savais que le conte de fées s'était arrêté, et pour cause...

À peine ai-je passé la porte de l'appartement que mon père débarque, furieux.

- On peut savoir où tu étais !? Avec un garçon ? À ton âge ?

Les jumeaux ont gaffé ? Ou il a vu par la fenêtre ? Peut importe...

Mon père dans toute sa splendeur, fouineur professionnel, une vie privée avec lui ? Jamais.

C'est le premier à tromper maman, mais à être jaloux dès qu'elle ose adresser la parole à un homme...

- Ça ne te regarde pas papa, j'ai 14 ans, j'ai le droit d'avoir des potes ! Ou plus !

- Oh que si ça me regarde ! Ça commence toujours comme ça ! Ça traîne avec un garçon et le lendemain ça se retrouve dans son lit telle une salope !

Il est en colère, les jumeaux sont venus voir ce qui se passait... C'est dans ce genre de moment ou les voir me rappelle que je suis capable, que si ça dérape, ils seront là.
Que j'ai peut-être une force physique de crevettes, mais que je ne suis pas faible pour autant.

Je suis forte.

- Tu sais "papa", entre nous... Soyons honnête... La salope ici ce n'est pas moi...

- Pardon ? Répète ça insolente !

- Bah, ce n'est pas moi qui suis testé le lit de quasiment toutes les putes de la ville... Tu tapes dans tout ce qui bouge et c'est moi la salope ?

Nahoya étouffe un rire tandis que Souya se précipite pour m'éloigner de notre géniteur.

Je me souviens plus vraiment comment ça a fini... Les jumeaux m'ont emmené dans leurs chambres pour laisser papa s'énerver tout seul. Il n'a jamais levé la main sur nous où maman, mais ils préfèrent être prudents.

Au final la soirée, c'est rapidement transformé en soirée pyjama, je leur ai raconté (partiellement) le rendez-vous, ils avaient l'air heureux pour moi...

Comment je vais leur annoncer que le "M " dont je leur parle tant c'est Chifuyu ?

Enfin... Pour question de sécurité... Je devrais leur dire qu'on a croisé un gang...

- Au fait, je crois dans le train y avait un gang... Enfin, quelques mecs en uniformes.

- Comment était leur uniforme ?

- Il était rouge ? Après, je n'ai pas bien vu, il y avait beaucoup de monde...

Leurs yeux se sont écarquillés, comme si un semblant de panique semblait les traverser... Nahoya finit par annoncer.

- Je t'emmène au collège demain...

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Bon, je sais vraiment pas quoi en penser ! Genre, j'ai toujours l'impression que c'est cliché, voir tiré pas les cheveux, mais après, c'est peut-être aussi qu'on est toujours plus exigent envers ce qu'on écrit ?

Conclusion, je vais me fier à vos impressions ! Dîtes moi si c'est bizarre trop cliché ou si ça va ! (bien sur de manières constructives et respectueuses )

Si vous avez des conseils, je suis preneuse !