Gaal gui (Le navire)

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               Assalamoualaykoum
Très chers lecteurs et chères lectrices, c'est avec une grande volonté que j'écris cette chronique, malgré mon stage à bord qui m'occupe tout le temps et l'énergie que j'ai et qui doit durer 12 longs mois, comme dans la chronique (qui est fictive). Ce serait bien gentil de votre part de voter en nombre parce que j'ai remarqué que vous lisez sans prendre la peine de le faire alors que cela ne vous coûte absolument rien. Merci de bien vouloir me comprendre. Je le fais pour la passion et en partie pour vous mais trop c'est trop. Prenez donc le temps de me donner de la force s'il vous plaît ! Votez !!!

Recap épisodes précédents
Saliou
Vendredi 12H

- Comment t'as fait ?!

- Calme-toi Sal. . .

- J'ai dit comment t'as fait pour me faire sortir de la gendarmerie avec ce commandant têtu ? Je sais que ce n'est pas ton oncle comme tu veux me le faire croire alors arrête de mentir !

Laliyah s'assoit en face de moi en pliant ses genoux.

- Tu ne me fait toujours pas confiance, soupire-t'elle d'une voix à peine audible. Mes intentions sont pures, je ne suis pas une tricheuse.

Pour une fois, elle semblait vraiment sincère mais je ne veux rien entendre.

- Donne-moi une explication à tout cela ! j'exige en la regardant avec insistance. Je n'arrive pas à assembler les pièces de ce fichu puzzle dans lequel on m'a mis et là tu m'en rajoutes !

Laliyah me toise avec une mine impassible.

- Je ne peux rien te dire pour le moment, finit-elle par laisser entendre. On m'a juste chargée de faire en sorte que tu puisses être libéré et rien de plus. Pourquoi tu te plains ? Tu veux retourner en garde à vue, c'est ça ?

Je souris amèrement.

- Tu ne comprends pas ! J'avais un règlement de compte à faire avec ce PD de commandant et tu viens de me le gâcher ! Je voulais lui donner une leçon qu'il serait pas prêt d'oublier et par ta faute, c'est raté !

Laliyah ouvre de grands yeux, choquée. Elle s'apprêtait à riposter lorsque l'étudiant fait son apparition. Elle se réajuste alors d'un air gêné.

- Massar, dis-je à mon ex codétenu sur un ton sarcastique, toi tu dois être super content d'être enfin sorti du gnouf je suppose.

Il arpente la pièce sans me regarder.

- Je ne suis plus entre les barreaux alors je n'ai rien à foutre du reste, rétorque-t'il en tremblant légèrement.

Il ne fait pas froid ici alors j'en conclus qu'il est encore chamboulé par les événements.

- Je vais retourner à la gendarmerie.

Massar et Laliyah me lancent un regard ébahi.
Je me lève sans toucher à mon verre de bissap.

Tous deux se braquent devant moi.

- Tu n'y penses pas sérieusement ! s'écrit Laliyah en bégayant.

- Je ne vais pas te laisser nous faire capturer de nouveau, s'interpose Massar en croisant les bras d'un air menaçant qui lui est nouveau.