62

21 0 0
                                    

                      Assalamoualaykoum
Très chers lecteurs et chères lectrices, c'est avec une grande volonté que j'écris cette chronique, malgré mon stage à bord qui m'occupe tout le temps et l'énergie que j'ai et qui doit durer 12 longs mois, comme dans la chronique (qui est fictive). Ce serait bien gentil de votre part de voter en nombre parce que j'ai remarqué que vous lisez sans prendre la peine de le faire alors que cela ne vous coûte absolument rien. Merci de bien vouloir me comprendre. Je le fais pour la passion et en partie pour vous mais trop c'est trop. Prenez donc le temps de me donner de la force s'il vous plaît ! Votez !!!

Recap des épisode précédents

Marché de Mboro
Vendredi, 18 heures

Laliyah tirait sur le bras de son petit frère d'un air impatient.

- Moussa ! Arrête de regarder partout comme un con et suis-moi ! rouspète-t'elle.

Le petit garçon se laisse faire. Il n'aimait pas être grondé.

Ils s'arrêtent devant un vendeur de lait caillé. Leur parents sont rentrés de leur long voyage et Laliyah prépare chaque matin du lakh (bouillie de mil accompagnée de lait) au petit-déjeuner.

Tandis qu'elle discutait avec le vendeur sur la quantité à acheter, une voix qu'elle reconnaîtrait entre mille se fait entendre.

- Petit Moussa ! Tiens, va t'acheter du bonbon à la boutique là-bas ! Ce n'est pas loin, reviens vite.

Laliyah se retourne lentement.

- Mamie ? Quelle surprise !

- Eh, teudialma sa guémin lala wakh ! Doul kat bi, fumisté, bone ! Ioe do nitou dra, sa intérêt rek mola takha diouk ak sa taat bou reuy ! (Eh, ta gueule ! Espèce de menteuse, fumiste et mauvaise ! Tu n'es qu'une opportuniste, avec tes grosses fesses !)

Durant tout son monologue, Laliyah était bouche bée. Mamie ne l'avait jamais insultée depuis qu'elles se connaissaient.

- Comment oses-tu ! réplique-t'elle quand elle retrouve la parole. Tu. . .

Une gifle retentissante vient sonner à sa joue. Choquée, elle cligne des yeux vers Mamie qui est maintenant en train d'attacher son foulard autour de sa taille.

Laliyah remarque qu'elle portait un grand boubou en wax (tissu africain à motifs vifs), ce qui aussi était inhabituel chez elle. Elle comprend que Mamie était uniquement venue pour en découdre avec elle.

- Sale garce ! continue-t'elle à crier. Tu me poignardes dans le dos alors que ma takh nga kham Saliou Fall ! (c'est par mon biais que tu connais Saliou Fall !) Tu as osé lui faire des avances en sachant pertinemment qu'il y avait une histoire entre nous !

Laliyah revient de sa surprise et cherche des yeux son petit frère qui est déjà entré dans la boutique la plus proche. Cela fait, elle empoigne sans ménagement Mamie.

- C'est toi l'imbécile dans toute cette histoire ! ricane-t'elle en la faisant reculer brusquement. Tu détestes Saliou Fall non ? Eh bien moi je l'aime et je ne cherche pas à lui nuire alors ferme-la et barre toi, avant que je ne pète un plomb !

Mamie se débat avec véhémence. Le vendeur de lait caillé quitte son étal pour les séparer. Avant qu'il n'arrive, Laliyah avait flanqué une gifle bien sentie à Mamie et celle-ci a retiré d'un coup de main sec sa perruque.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 23 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Gaal gui (Le navire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant