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                 Assalamoualaykoum
Très chers lecteurs et chères lectrices, c'est avec une grande volonté que j'écris cette chronique, malgré mon stage à bord qui m'occupe tout le temps et l'énergie que j'ai et qui doit durer 12 longs mois, comme dans la chronique (qui est fictive). Ce serait bien gentil de votre part de voter en nombre parce que j'ai remarqué que vous lisez sans prendre la peine de le faire alors que cela ne vous coûte absolument rien. Merci de bien vouloir me comprendre. Je le fais pour la passion et en partie pour vous mais trop c'est trop. Prenez donc le temps de me donner de la force s'il vous plaît ! Votez !!!

Mboro, chez les Diallo
Samedi 11H

- Il est temps que tu appelles ta fille pour avoir de ses nouvelles et lui parler de la proposition de mariage, Fatima.

- Je l'ai appelée il y a une dizaine de minutes Khouraïchi mais je suis tombée sur une femme qui n'arrêtait pas de me demander d'appeler ultérieurement. A qui Kany aurait-elle laissé son téléphone ?

- C'est son répondeur maman, explique Kadia avec une pointe de lassitude. Je te l'ai déjà dit mille fois.

- Essaie de la rappeler alors, je suis fatiguée.

Kadia secoue la tête.

- Je dois soutenir dans seulement cinq jours alors je ne pourrais pas lui parler de cette demande de Saliou.

Sa mère la regarde sévèrement.

- Lougn la sant rek ngani soutenance soutenance ? Légui wol mako rek, dina wakh ak mom ! (Soutenance, soutenance ! Tu n'as que ce mot à la bouche. Tu l'appelleras uniquement, je vais lui parler.)

- D'accord maman.

- Tu dois la comprendre Fatima, il s'agit de boucler son master. Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère.

- Khouraïchi, je trouve que les filles sont devenues têtues et indépendantes, continue à se plaindre Fatima. Tu dois les recadrer puisque j'en suis visiblement devenue incapable.

- Arrête de dire ça voyons. Les filles ont toujours été correctes et respectueuses. Peut-être que tu devrais juste un peu plus discuter avec elles.

Fatima s'évente avec son mouchoir de tête en quittant le salon. Khouraïchi se retourne vers sa fille.

- Alors Kadia ? Tu n'es pas trop stressée j'espère.

- Juste un peu. Mais Noura et moi avons fait des simulations à tour de rôle pour bien se préparer et éviter le trac.

Son père acquiesce. Kadia prend son courage à deux mains et aborde le sujet qui la tracasse.

- Papa, pourquoi tu veux marier Kany à cet âge ?

Khouraïchi la dévisage d'un air surpris.

- Ce n'est pas un mariage forcé ma fille. Je vais d'abord demander son avis. Il ne faut pas penser que nous vous forçons la main votre mère et moi, d'accord ?

Kadia hoche la tête.

«J'espère qu'elle ne va jamais accepter ce bon à rien de Saliou Fall !» pense-t'elle intérieurement en souriant à son père.

Elle prend ensuite congé et retourne à sa chambre. Elle appelle Arame Fall. Le téléphone de cette dernière sonne sans qu'elle ne décroche pendant une quinzaine de secondes.

- Tu ferais mieux d'être joignable ! bougonne Kadia sur la messagerie avant de raccrocher.

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Pendant ce temps . . .
Chez les Fall

Gaal gui (Le navire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant