Chapitre 8 : Khalys

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Chapitre 8 : Khalys :

Il nous faut une bonne heure pour trouver la cachette dans le bureau de mon père et il nous faut trente minutes de plus pour trouver l'astuce pour ouvrir la trappe que nous avons trouvée sous le bureau sur le côté droit de ce dernier. Nous avons trouvé la cachette, car ce côté n'a aucun tiroir et sonne creux quand même. Pour ouvrir la trappe il on touche partout et c'est El qui trouve un tout petit bouton cacher dans le bois à enfoncer pour que la trappe s'ouvre.
Quand elle trouve le système, un cri de victoire résonne dans la pièce.
Dans sa cachette se trouve énormément de choses, on trouve plusieurs choses, de nombreuses liasses de billets, une pochette rouge, il y a aussi un coffret empli de bijoux, et un ordinateur portable dans une sacoche marron avec tous plein de documents avec.
Dans l'une des pochettes de la sacoche marron, je trouve également un téléphone portable, et une enveloppe avec le prénom et le nom de mon père inscrit dessus.
Quand je l'ouvre, je trouve une écriture familière que je n'ai pas vue depuis un moment, celle de ma grand-mère, c'est une lettre qu'elle a adressée à mon père un peu avant sa mort.

Mon chéri,
Lorsque tu liras cette lettre, je ne serais certainement plus de ce monde, quand je te l'écris, je suis dans ma chambre d'hôpital.
Les médecins viennent de m'annoncer que je n'en ai plus pour longtemps, je ne t'ai encore rien dit, mais je sais déjà depuis quelques mois que j'ai un cancer et malheureusement, ils ont tout essayé, mais aucun traitement n'a d'effet.
Il me reste à peine un mois devant moi au meilleur des cas alors je t'écris ces mots pendant que je le peux encore. Tout d'abord, je veux que tu saches que je vous aime énormément toi et ta petite famille et vous m'avez rendue très heureuse, merci d'avoir été aussi présent après la mort de ton père vous m'avez empêcher de sombrer.
Mais j'ai aussi quelque chose d'important à t'avouer que je n'ai jamais dit ni à ton père ni à toi, c'est quelque chose qui est arrivé bien avant que je ne rencontre ton père et je ne pense pas avoir le courage de te le dire de mon vivant.

Toute cette histoire se passe, il y a très longtemps, je venais à peine d'avoir seize ans, j'étais très amoureuse d'un garçon dans le même lycée que moi, et je pensais que lui aussi m'aimais. Malheureusement, je suis tombée enceinte, et le garçon en question à nier être le père. À cette époque-là, l'avortement était encore interdit, mon père quand il a appris était dans une rage folle, j'ai bien cru qu'il allait me tuer, tu sais, et encore plus quand je lui aie dit que je voulais garder cet enfant. Je voulais tellement garder ce bébé si tu savais, il n'était pas encore né, mais je l'aimais déjà si fort. Mais mon père ne m'as pas laissé le choix, quand ma grossesse à commencer à être trop voyante il ma retirer du lycée, et quand j'ai accouché il a payer l'hôpital pour que mon dossier n'apparaisse nul part. Quand j'ai accouché, j'ai pu tenir mon bébé à peine cinq minutes avant que mon bébé ne me soit arraché, à jamais. Mais mon père ne m'as pas laissé le choix, quand ma grossesse à commencer à être trop voyante il ma retirer du lycée, et quand j'ai accouché il a payer l'hôpital pour que mon dossier n'apparaisse nul part.
Par la suite, je l'ai cherché, tu sais, encore et encore, mais cela n'a jamais rien donné, je voulais tellement lui dire que je ne souhaitais pas l'abandonner, que sa mère l'aime réellement, mais je n'ai jamais réussi à le retrouver.
Alors sache mon fils, que tu as un frère quelque part, j'espère que si tu choisis de le chercher, tu auras plus de chance que moi de le retrouver. Mais il mérite de connaître l'homme qui est son frère et toute sa merveilleuse famille.
J'espère au fond de moi qu'il a trouvé une bonne famille et qu'il est heureux et entouré d'amour.
Ne pas l'avoir retrouvé est mon seul regret.
Je suis désolé de ne pas avoir pu te le dire de mon vivant.
Je vous aime, toi, Merys, Khalys et le petit Dane.
Ne sois pas trop triste après ma mort mon chéri, j'ai eu une belle vie.
Occupe-toi bien de ta famille.

Maman.

Quand je finis cette lettre, El la lue derrière mon épaule, et nous sommes toutes les deux en train de pleurer. Cette lettre me chamboule, je suis abasourdie par les mots de ma grand-mère et la découverte que l'on vient de faire. Ma grand-mère nous a quittées il y a quatre ans maintenant, elle est décédée d'un cancer du poumon.
Mon père était dévasté après sa mort, il passait le plus clair de son temps enfermé dans son bureau. Maintenant, je comprends mieux la raison, il devait à son tour chercher son frère.
Dans l'enveloppe, je trouve également une carte de visite celle d'un détective privé.
Dans la foulée, je décide de regarder l'ordinateur et le téléphone, mais ils sont malheureusement tous les deux verrouillés par un mot de passe. J'ai beau essayer tous les mots de passe que je connais de mon père, mais malheureusement aucun de ceux que je connais ne fonctionne.
Je reste là, pendant plusieurs minutes, la lettre entre les mains.
Elfenia est la première à briser le silence :

— Du coup ta grand-mère à eut un fils avant ton père, tu penses que cela a quelque chose à voir avec leurs morts ?

BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant