Chapitre 16: Khalys

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Chapitre 16 Khalys :

Cet homme, quand il sourit, est vraiment un rayon de soleil, il est si expressif quand il laisse les gens découvrir cette part de lui-même, quand il n'a pas ce masque froid et distant sur le visage qu'il expose en permanence. Il vient de m'ouvrir la porte de sa maison, il porte ma valise et mon sac à dos, il a refusé de me laisser porter quoi que ce soit. C'est une petite maison, avec un terrain et un potager le tout très joli et bien entretenu.

Son intérieur quant à lui est splendide, la décoration est sobre, mais l'association du noir et du bois est juste parfaite, dans son salon trône en plein milieu un énorme canapé noir accompagné d'une magnifique table en chêne massif.

Tout est parfait dans sa maison rien ne dépasse tout à l'air d'avoir sa place, tout l'inverse de son ami, à cette pensée un sourire viens apparaître sur mon visage.

Je le suivis dans la chambre d'ami, il pose mes affaires sur le lit, la pièce était dans les mêmes tons de couleurs que le salon et le reste de la maison, il y avait peu de meuble seulement un lit une table de chevet ainsi qu'une armoire.

— Tu peux prendre une douche si tu veux la salle de bain est juste là, je vais aller préparer en manger.

Bordel, j'avais ma propre salle de bain, c'est royal !

Je décide de le taquiner afin de détendre l'atmosphère, car aucun de nous deux n'avais osé parler sur l'aller, une gêne pèse entre nous.

— En plus, tu sais cuisiner ? Mais quel talent t'es étranger ?

Il semble troublé par ma taquinerie et une ombre passe sur son visage et je ne comprends pas de suite pourquoi.

— Je ne suis pas aussi plein de qualité que tu sembles le penser.

Sa voix semble triste, je ne trouve aucune réponse à lui apporter, il m'a cloué sur place, lui qui est d'habitude le plus jovial de nous deux, je me sens idiote de ne pas avoir pensé que lui aussi pouvait avoir sa part d'ombre. Encore un moment où j'aurais mieux fait de me taire. Je me décompose sur place, j'ai l'impression d'avoir gaffé sans vraiment savoir ce qui ne vas pas, mal à l'aise l'un comme l'autre Aiden ne dis rien de plus et il sort de la chambre en me laissant seule et complétement génée, je vais pouvoir me flagélé pour ne pas avoir tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler, j'aurais du voir qu'il n'etait pas vraiment en forme ce soir, il n'y a pas que lui qui dois faire attention à moi après tout on va vivre ensemble pendant quelques temps.

Je décide d'aller prendre une douche afin de me détendre, plutôt que de ranger mes affaires, l'eau chaude me fait un bien fou, mes muscles se détende petit à petit au contact du liquide chaud qui coulent sur ma peau. Je n'avais pas remarqué à quel point ils pouvaient être tendus avant cette douche, rien d'étonnant vu les événements des dernières 24 h.

Je me laissais aller à mes pensées quand elles dérivèrent sur mon coloc à la peau de miel et aux yeux envoûtants. J'avais quand même de la chance d'être tombé sur lui et qu'il m'aide, je sais qu'il n'y a que peu de chance que l'on retrouve les meurtriers de ma famille, mais au moins avec lui, j'ai des pistes et des moyens de faire des recherches. Je sais que sans lui, je serais encore à la case départ, je devrais être reconnaissante, mais il m'agace tellement que je n'arrive pas à être réellement reconnaissante, je préfère nos joutes verbales qui nous protégeaient de ce qu'on devrait se dire réellement et de nos sentiments.

Et en plus maintenant, je me retrouve à squatter sa chambre d'ami, je me sens si gênée. Bordel et s'il avait une copine ? Qu'allait-elle penser ? Non, il ne m'aurait pas proposé de venir chez lui s'il avait une copine ? Si ? Je ne veux pas créer des problèmes.

BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant