Chapitre 13 : Khalys

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Chapitre 13 Khalys :

Lorsque je me réveille, le rouge me monte instantanément aux joues lorsque je remarque que ce qui me sert d'oreille n'est autre que le torse musclé d'Aiden. Et c'est là que ce qui c'est passé la veille me reviens à l'esprit, mon cauchemar, les mots doux d'Aiden, ses caresses dans mes cheveux, mais aussi son étreinte qui ne m'a toujours pas quitté ses bras son toujours autour de ma taille. Et je me souviens de ça, ce surnom, « mon cœur » qu'il m'a donné sur un ton si doux, j'ai cru mourir tellement mon cœur, c'était emballé.

Son visage, endormi est tellement attendrissant, ses boucles brunes retombent sur son visage et encadrent parfaitement sa mâchoire. Bordel, cet homme est tellement beau s'en est divin.

Il est un régal pour les yeux, pour mes yeux. Sa poitrine se soulève et redescend de façon régulière, il dort profondément. Je me lève doucement, et une fois, debout, je lui mets la couverture sur lui, mais la seconde d'après je me retrouve au sol, dans l'incompréhension la plus totale.

Je suis dos au sol, plus précisément maintenu au sol par le même charmant policier que je dévorais du regard il y a à peine deux minutes. Celui-ci dormait dans le lit à l'instant.

Il me regarde, l'air perdu, visiblement lui non plus ne comprend pas tout à fait ce qu'il vient de se passer, quand il réalise soudain ce qu'il vient de se passer, il se relève et m'aide à me relever.

Toujours sous le choc de ce qu'il vient de se passer, je ne dis rien, je ne comprends pas pourquoi je viens de finir plaquée au sol.

Mes yeux se relèvent vers Aiden qui se frotte la nuque un regard de chien battu rivé vers moi.

— Excuse-moi, c'est un vieux réflexe, mais ça n'aurait pas dû arriver, je suis tendu à cause de l'attaque d'hier.

La curiosité prenant le pas sur le choc, je décide de lui poser la question qui me taraude et d'en profiter pour détendre l'atmosphère et le détendre lui aussi par la même occasion.

— Curieux comme réflexe, il vient d'où au juste ? Fin si je peux me permettre de poser la question sans risquer de finir plaquée au sol à nouveau.

Et cela a l'effet escompté, je vois ses épaules s'affaisser de soulagement, et ma plaisanterie lui arrache un petit sourire qui le rend tellement beau.

— Avant, j'étais militaire, nous avons appris à être toujours en alerte même durant notre sommeil, et celle-ci ne m'as pas réellement quitté depuis, encore plus quand je suis tendu, excuse moi, je ne t'ai pas fait mal au moins ?

Sa voix est emplie d'inquiétude et mon petit cœur, brisé se serre, il est tellement adorable bordel !

— Non, ça va ne t'inquiète pas.

Je lui adresse un sourire, et il me le rend, des milliers de papillons virevolte dans mon ventre quand je me perds dans le vert de ses yeux.

Hey Khalys on se calme, tu ne peux pas, tu ne lui plais pas et il est là juste pour t'aider pour retrouver les meurtriers de tes parents, hier, il était juste gentil alors arrête de te faire des idées.

Il coupe ma gifle mentale :

— Au fait, il faut que je te dise quelque chose.

Sa voix se fait plus grave, il a l'air tellement plus sérieux d'un coup, ce qui me tend en deux secondes.

— Je t'écoute.

— J'ai trouvé ça hier soir sous la table basse, une fois que tu étais endormie.

Il me tend un téléphone qui n'est pas le mien et visiblement pas le sien non plus, étant donné que les deux notre son sur la table basse. Mon cerveau fait le tour des possibilités, d'à qui appartient se téléphone, et je n'en viens qu'à une seule conclusion, il ne peut appartenir qu'a mon agresseur d'hier soir. Je ne réponds pas alors il continue :

BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant