Chapitre 25 :
J'attends Lys dans la cuisine toujours troublée par ce léger baiser et la vue de son corps dans cette tenue de sport que ne cachais pas grand-chose de ce dernier.
Elle portait un short moulant qui dessinais ses fesses qui soient dites en passant étaient affolement excitant, elles sont parfaitement bombée et doivent en faire tourner des têtes.
Sa brassière épousait les formes de sa poitrine, et je me surpris à avoir des pensées qui divaguaient vers l'idée de le lui enlever.
Je suis tiré de ma rêverie par la jolie brune qui me rejoint les cheveux encore mouillés, encadrant son visage fin à la perfection et retombant en cascade sur ses épaules.
Elle semble rebooster depuis mon annonce de tout à l'heure et pas du tout gênée de l'épisode de la chambre. Elle semble impatiente, je me demande même si elle ne va pas me demander d'y aller tout de suite, et je lui lance :
— Alors c'est quoi ton plan ?
— Ça ne tiendrait qu'à moi, on irait de suite...
Je l'aurais parié, elle est tellement prévisible, à moins que je commence juste à la connaître un peu plus ? Elle ne finit pas continuée :
— Mais je vais rester raisonnable, donc je voulais te proposer d'y aller demain soir.
Elle ne me laisse pas le temps de parler, elle enchaîne déjà, elle est survoltée :
— Et si tu me demandes pourquoi demain soir, même si on sait que c'est le choix que toi, tu aurais fait. Tout simplement parce que si on y va dans la journée, il n'y a quasiment aucune chance qu'on le trouve chez lui et si on va à son bureau on se fera recaler à coup sûr, donc vu que tu as son adresse personnelle autant le retrouver demain soir à son domicile quand il aura fini son travail, on a plus de chance de réussir à lui parler.
Je reste interdit par le fait qu'elle n'ait pas été impulsive sur ce coup-là, elle a vraiment pris le temps de réfléchir à une vraie stratégie. Voyant que je ne réponds pas, elle me regarde inquiète, et me demande :
— Il y a un souci avec ma proposition ?
— Ah non, aucune au contraire, je suis étonnée que tu aies pris le temps de penser à tout cela alors que je te l'ai annoncer il n'y a même pas vingt minutes.
Visiblement vexée de ma remarque elle m'assène un coup de coude dans les cotes, elle a plus de force que je l'imaginais, car elle me fait grimacé de douleur.
—Oh excuse moi lieutenant, je t'ai fait mal ?
Elle arbore un rictus satisfait et je ne peux m'empêcher de rentrer dans son jeu, je lui rétorque alors :
— Oh, c'était toi ? J'étais persuadé que je venais de me faire piquer par un moustique.
Elle tire une mine renfrognée et commence à bouder, déçue que j'ai trouvé une répartie. Et bordel de merde qu'es ce qu'elle est mignonne quand elle boude, je n'ai envie que d'une chose la prendre dans mes bras et l'embrasser.
Et je n'y résiste pas comme depuis quelque temps quand ça concerne mon petit ange, je n'ai plus aucune volonté, je cède de plus en plus à les envies, encore plus quand elle me rassure avec des gestes d'affection comme celui de tout à l'heure. Il va vraiment falloir qu'on ait cette discussion quand même, mais je dois avouer que j'ai la trouille. C'est pourtant rare chez moi, mais je n'ai jamais eu de relation sérieuse jusqu'ici, seulement des coup d'un soir, et je ne sais pas ce que c'est d'être en couple, mais je sais une chose, cette femme incroyable mérite tout le bonheur du mon, et je veux être la personne qui la rend heureuse.
Alors j'arrive derrière elle et l'enlace en m'attendant à ce qu'elle me repousse, mais elle ne le fait pas, au lieu de ça elle se colle un peu plus contre moi, et sentir son corps contre moi me donner des envies pas très chastes qui font grossir mon membre sous mon jean, je me sens soudainement à l'étroit.
Je pris intérieurement pour que Lys ne remarque rien, sinon, c'est sûr qu'elle va me tuer. Mais elle ne dit rien donc je ne serais pas.
On reste un moment sans bouger, je donnerais n'importe quoi pour à cet instant avoir le courage de lui dire tout ce que je ressens pour elle, mais je n'y arrive pas, j'ai beaucoup trop peur que tout s'arrête si je lui avoue, j'ai peur qu'elle m'exclue de sa vie. Je préfère encore garder cette relation comme elle est plutôt que de prendre le risque de la voir disparaître, je ne me l'avoue pas encore, mais je ne le supporterais pas.
***
Le lendemain matin, il est à peine 8 h, je suis dans la cuisine en train de boire mon café et lire un livre, quand je remarque une Lys toute pimpante dans une jolie petite robe noire qui met toutes ses formes en valeurs, elle s'apprête à partir visiblement et je l'interromps :
— Tu vas où Lys ?
— Je vais voir mon frère à l'hôpital pourquoi ?
Mon cœur se pince, car depuis quelques jours on est maintenant inséparable et l'idée qu'elle y aille toute seule réveille mon coté protecteur de suite.
— Sans moi ? On y va ensemble d'habitude...
— J'ai besoin d'être un peu seule, et t'en fais pas, je ne risque rien il y a un policier à la porte de la chambre 24h/24 maintenant.
Je comprends qu'elle a besoin de solitude, mais je n'aime pas ça, j'ai un mauvais pressentiment.
— Je ne suis pas convaincu, je préférerais au moins t'accompagner jusque-là bas, cela me rassurerait.
Elle s'approche de moi, m'embrasse, d'un baiser doux, plus long qui éveille une chaleur dans mon bas-ventre, j'ai vraiment les hormones en feux depuis que j'ai rencontré cette fille, j' l'attrape par la taille et prolonge son baiser, savourant le goût de ses lèvres charnues que je n'ai qu'à peine effleurer la veille.
À bout de souffle, elle se recule et chuchote contre mes lèvres :
— Ça va aller, ne t'en fait pas, je serais en sécurité, je reviens vite, et il faudra qu'on discute ensuite.
Je hoche la tête l'angoisse prenant la place du plaisir de notre baiser, je la regarde partir sans la retenir, mais incapable d'être tout à fait rassuré.
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Battante
RomanceEt si du jour au lendemain votre vie était chamboulée et que vous perdiez toute votre famille à cause d'un secret que celle-ci à essayer de déterrer ? C'est ce qui arrive à Khalys quand Aiden la rencontre ce soir-là. Mais quand lui tombe amoureux d'...