Chapitre 11 : Aiden

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Chapitre 11 :

Une demi-heure plus tard, Khalys est a peux près calmer et je suis en direction du distributeur pour aller nous chercher des cafés. Mon sang bouillonne toujours dans mes veines, j'ai eu tellement peur de la perdre comme si on m'enlever une partie de moi-même, mais je ne comprends pas, ce n'est pas possible, je connais à peine cette femme, et elle est déjà dans chacune de mes pensées, elle me hante nuit et jour. La voir si forte face à lui ma subjugué je n'aurais jamais pensée qu'elle était capable de le maîtriser seule, mais la voir s'écrouler de peur juste après ma prouver qu'elle n'était pas si forte qu'elle le laisse transparaître, elle porte un lourd fardeau sur le dos, elle écarte tout le monde de sa vie, elle porte une carapace pour caché ses faiblesse aux autres et essayer de se protéger, pour ne pas craquer, mais ce soir s'en était trop elle a craquer et j'ai découvert une Khalys plus fragile que ce que je pensais, la vrai derrière le masque .

Quand quelques minutes plus tard, je suis de retour du distributeur avec nos deux cafés, Khalys est sur le canapé, les genoux replier sur elle-même toujours sous le choc, mais elle a déjà arrêter de trembler.

À mon arrivée, elle me fait un léger sourire sans vraiment me regarder, elle semble fixer un point derrière moi perdue dans ses pensées. J'aimerais savoir ce qui tourne dans sa tête et pouvoir la soulager de ce lourd fardeau qu'elle semble poter seule depuis un moment maintenant. Je ne sais pas pourquoi je veut aider une fille qui me déteste à ce point, elle ne me fait pas pitié au contraire, mais la voir comme ça me fait mal, je veux l'aider et pas seulement pour l'affaire de ses parents, je veux être la personne qui la fait sourire, je veux la voir heureuse et non sombrer dans la solitude et la tristesse comme ce que je peux apercevoir en ce moment, mais pour tout ca, pour qu'elle remonte la pente il va d'abord falloir une chose, retrouver les meurtrier de ses parents.

Je lui donne son café et m'assois à côté d'elle.

— Dis donc, tu es une vraie force de la nature dis donc.

Son visage est de marbre, elle ne sourit plus.

— Après cette tragédie, je ne me sentais plus en sécurité nulle part, alors j'ai pris la décision de prendre des cours d'autodéfense, je ne me sens pas forcément en sécurité pour autant, mais au moins maintenant, je sais a peut près me défendre même si je ne ferais quand même jamais le poids face à une arme.

— Je suis désolé, je ne savais pas, en tout cas cela vous a certainement sauvé la vie ce soir, même si on ne sait pas pourquoi cet homme est venu chez vous ce soir.

Je choisis de ne pas lui dire que j'avais vu la voiture qui nous suivait et j'omets aussi le fait d'avoir relevé sa plaque pour aller chercher qui c'est quand je retournerais au poste, pour l'instant je ne pense pas qu'elle ait besoin que je l'embête avec ça, je lui en parlerais quand j'aurais plus d'information. Mais quelque chose m'inquiète vraiment dans cette histoire, et si elle était à nouveau en danger en restant ici, et si les personnes qui s'en étaient pris à sa famille revenaient pour finir le travail.

Ni son frère ni elle ne bénéficiait d'une protection depuis un moment maintenant, il l'avait arrêté au bout d'un mois après les meurtres, mais s'ils avaient retrouvé ou se cacher Khalys pour finir le travail ?

— Vous avez sûrement raison. Mais tu peux m'expliquer ce que fais tu là ? Et pourquoi tu as défoncé ma porte ?

— Merci à toi en tout cas.

Elle me fait un sourire sincère.

— Je ne suis pas sur de t'avoir apporté une grande aide, tu te débrouillais mieux sans moi visiblement. Si je n'étais pas intervenu, il ne se serait certainement pas échappé.

BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant