Chapitre 23 : Aiden

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Chapitre 23 Aiden :

La jolie brune trépigne à côté de moi, pendant que nous attendons la secrétaire du directeur. Cette dernière nous avait interpellé avant qu'on ne sorte de l'hôpital, elle avait entendu notre discussion avec le directeur et elle voulait nous aider.

Mon petit ange, c'était mis à pleurer de joie à l'idée qu'on nous aide. Qu'on l'aide elle. Elle nous avait demandé le nom de la personne et une date approximative, on l'attendait maintenant à l'arrière de l'hôpital où il n'y avait pas de caméra. Cela faisait déjà plusieurs minutes qu'on attendait et Lys ne tenais plus en place elle faisait que de gesticuler.

— Et si elle ne revenait pas avec le dossier ou se faisait attraper ?

— Fais-lui confiance Lys, attendons encore un peu.

Il nous faut attendre encore vingt bonnes minutes avant que la vieille femme ne nous rejoigne.

— Excusez-moi, le directeur avait besoin de moi, j'ai fait au plus vite.

Elle nous tend un dossier que je saisis de justesse pendant que Lys lui saute dans les bras, la sexagénaire lui rend son câlin, cette fille est aussi imprévisible qu'elle est belle.

Elle remercie un million de fois la secrétaire, avant de la laisser répondre :

— Ce n'est rien, j'espère vraiment que cela va pouvoir vous aider.

Si cela peut vous faire avancer dans cette affaire, j'en serai heureuse. Je dois y retourner bon courage les enfants faites attention à vous.

Elle disparaît à l'intérieur de l'hôpital, sans que l'on puisse lui répondre, Lys essuie ses larmes, et ce sont les yeux embués de larme qu'elle se tourne vers moi une mine de chien battu sur le visage.

— Den, je suis vraiment désolé, j'ai été dur et injuste avec toi.

Je ne tiens plus je la serre dans mes bras, j'ai besoin de la sentir contre moi, je me souviens parfaitement de ce qu'elle ma dit hier cela m'a empecher de dormir une bonne partie de la nuit surtout le moment où elle me dit avoir des sentiment pour moi, je ne veux pas qu'elle finisse ce qu'elle à a me dire se serais trop dur d'entendre qu'elle n ele pensais pas, qu'elle n'a pas de sentiment our moi alors que moi je l'aime comme un fou, j'ai été le plus heureux des homme quand elle m'a annoncé ça, un peu moins quand elle c'est enfuit juste après. J'ai tellement peur de lui avouer, si elle me repousse, je ne le supporterais pas, puis ce n'est pas vraiment le meilleur moment non plus, mais il y a-t-il un bon moment ?

Je décide alors qu'on a besoin d'une pause.

— Je t'ai déjà pardonné pour hier, mais je pense qu'il faudra en parler quand même, pour l'instant, je te propose quelque chose, tu as une heure, une heure de route pour étudier ce dossier et en discuter avec moi, après ça, on laisse tout de coté pour la soirée, on fait une pause, on respire. Se sera nous deux devant un plat de sushi et une série ou un film. Qu'est-ce que tu en dis ?

Elle semble hésiter plusieurs secondes avant de me répondre :

— D'accord, ça ne peut pas nous faire de mal.

Au contraire mon petit ange, ça peut te faire du bien d'oublier tes démons le temps d'une soirée. Mais je ne lui dis pas à haute voix, elle en profiterait pour me contredire et dire encore une fois qu'elle n'a pas le droit d'être heureuse ce qui est complétement faux.

— Bon parfait, alors allons y.

Sur le retour, il ne lui faut que peu de temps pour faire le tour du dossier. Effectivement, celui-ci contenait une seule feuille où il y avait seulement le nom des adoptants.

— L'homme qui aurait adopté mon oncle serait un certain Jack Kuromi.

Un frisson me parcourut à l'énonciation de ce nom, je le connaissais plutôt bien, et ce n'était vraiment pas bon signe.

— Attends ne me dis pas que ce serait lui le père adoptif ?

Lys parut surprise de voir que je connaissais cette personne.

— Si, pourquoi ? C'est qui ?

— Alors mes soupson était fondé Lys, cet homme n'est autre que le chef de la mafia, nous n'avons jamais réussi à réellement coincer ce gars il est riche et graisse la patte à qui le veux bien dès qu'il y a une accusation contre lui.

— Tu penses que c'est lui l'auteur de la mise à prix sur ma tête ?

— Ne le dis pas comme ça s'il te plaît. Mais pour le coup, oui, il y a de grandes chances que ce soit lui le responsable, et peut-être que ce que l'on vient de trouver et une piste pour un mobile.

— Attends, si je comprends bien, c'est encore plus inquiétant que ce que l'on pensait.

— Effectivement, j'ai peur pour toi, Lys.

Au moment où je me gare, elle sort de la voiture puis me répond :

— Je comprends, mais se serai pour plus tard, tu as dit ce soir on oublie tout et le trajet est officiellement fini.

Elle me fait un sourire espiègle et file vers la maison. Bordel, cette femme est incroyable, elle me rend littéralement dingue, et le pire ? Je crois que j'aime ça ! J'en veux même plus je le sais, tout découvrir d'elle, l'avoir à mes côtés même après, on ne peux pas se passer d'une fille pareille. Alors malgré mon manque cruel d'expérience en amour, il va falloir que je prenne mon courage à deux mains pour moi aussi lui avouer mes sentiments.

Une soirée pour déconnecter était vraiment une bonne idée, nous nous sommes régalés avec un plateau de sushi pendant qu 'elle me mettait ma pâtée aux jeux vidéo, je ne l'aurais d'ailleurs jamais pensée aussi douée, je n'ai pas gagné une seule partie de Mario Kart ! Mon coté mauvais joueur est ressorti à plusieurs reprises, elle ne m'en a pas tenu rigueur cela l'a même beaucoup fait rire au contraire.

Maintenant, elle est endormie sur moi depuis une demi-heure, sa tête sur mon épaule, visiblement mon choix de film d'action ne l'avais pas passionner.

Je me surprends à lui caresser la tête, ses cheveux son si doux. Elle se met à bouger et j'ai peur de l'avoir réveillé. Mais non elle dort paisiblement. Il va vraiment falloir que je lui avoue ce que je ressens, je ne tiens plus, j'ai besoin de lui montrer ce que je ressens pour elle.


BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant