Chapitre 24 : Khalys

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Chapitre 24 :

Je me réveille de cette soirée complètement reposée elle m'a fait un bien fou. Il avait raison et je le remercierais jamais assez du petit bout de bonheur qu'il vient de m'offrir, un moment de pause bien venu.

Il était vraiment mignon avec sa moue boudeuse quand il perdait. Quel mauvais joueur franchement.

Je ne réalise pas de suite qu'on est toujours sur le canapé. ATTENDEZ ? JE VIENS DE DIRE ON ? Effectivement, Aidan est allongé sur le canapé, il dort profondément et je suis lové contre lui avec ses bras qui m'enveloppe.

Le rouge me monte aux joues à une vitesse affolante, j'essaie de me sortir de ses bras sans le réveiller. La tache fut plus facile que je ne le pensais, il avait vraiment un sommeil profond. Rien à voir avec l'épisode de la dernière fois où il me plaquait au sol. Quel changement en si peu de temps. Cette pensée me fit sourire, il me faisait confiance, je l'observe quelques instants, sa poitrine se soulève à un rythme régulier, son visage était si paisible. Il est vraiment beau avec ses mèches brunes et bouclées qui retombent sur son visage et sa mâchoire carré si sexy, je réprime une furieuse envie de l'embrasser. Quand soudain sa voix grave résonne dans la pièce.

— On ne t'a jamais appris qu'observer les gens dormir est mal mademoiselle ?

Il vient de me faire sursauter, j'étais persuadé qu'il dormait.

— Et toi, on ne t'a pas appris que c'était mal de faire sursauter les jeunes filles fragiles monsieur l'inspecteur ?

— Tu es tout sauf fragile mon ange.

Gênée par ce compliment et ce surnom, je le laisse gagner et file préparer le petit-déjeuner.

Après le petit-déjeuner qu'Aiden avait dévoré comme un mort de faim, nous allons au poste pour qu'Aiden expose l'avancée de notre enquête à ses supérieurs pour avoir leur aide, car c'était un trop gros poisson pour qu'on s'en sorte tout seul. Ça me faisait mal de l'admettre, mais nous allons avoir besoin de la police.

Je l'attends dans la salle d'attente, je le vois discuter avec le sergent Horns, il fronce énormément les sourcils, et ils ont l'ai de se disputer. Cela finit par se calmer et il quitte le bureau.

Il ne me dit rien, il passe devant moi et je le suis hors du commissariat, il a l'ai contrarié, une fois a la voiture, je lis de la tristesse et de la déception dans son regard :

— Je suis désolé, Lys, ils estiment que cela n'est pas assez pour rouvrir l'enquête, il ne nous aiderons pas pour l'instant.

Je ne réfléchis pas et je le prends dans mes bras, je l'y attendais alors je ne suis pas triste, ni déçu je ne pleure même pas tout ce que je veux actuellement, c'est le rassurer, lui faire comprendre que tout va bien, que ça va, et qu'on va continuer ensemble s'il le veut bien jusqu'à amassé assez de preuves pour qu'ils acceptent de nous aider.

— Ce n'est rien, on va trouver d'autres preuves, on va y arriver, j'y crois, je crois en nous .

Il ne dit rien, il me serre un peu plus contre lui et le souvenir de mon rêve de ce matin me reviens, mon cœur se met à battre à toute vitesse dans ma poitrine et j'espère sincèrement qu'il ne l'entend pas. On reste comme ça quelques minutes supplémentaires, profitant de cette étreinte qui n'est pas la première et je pense ne sera pas la dernière, elles sont devenues un moyen de communiquer quelque chose qu'on n'arrive pas vraiment à se dire grâce a la parole, je dois dire que j'aime ça, elles apaisent et rassurent.

Il finit par s'éloigner et plonger ses yeux verts dans les miens.

— Merci Lys, on va y arriver, moi aussi, je crois en nous. Et il a dit qu'il allait m'envoyer tout ce qu'on a sur lui.

BattanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant