Chapitre 18

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Carlos

- Roule plus vite Carlos ! Crie mon ami.

- Je roule à 120 km/h. Je peux pas aller plus vite !

- N'oublie pas Ben et Lyna. Parce qu'ils ont besoin de Ben pour attirer Mal, mais Lyna ? Qu'est-ce qui va lui arriver ? Même si Lyna ne nous aime pas, on doit l'aider. Tu penses vraiment que Uma va s'amuser à lui faire un massage de pieds ? On doit les sauver tous les deux alors appuis sur le champignon mon vieux.

- Bon d'accord, mais si je perds des points sur mon permis, ce sera de ta faute.

- Tu n'as pas de permis de conduire Carlos. T'as quinze ans. Allez, dépêche-toi petite tête. J'aurais vraiment dû conduire.

Je suis donc les "conseils" du passager et accélère : 160, 170, 180, 190 km/h... je ne m'y connais pas vraiment en véhicule vu l'endroit où j'ai vécu mais je me doute qu'atteindre 280 km/h n'est pas la vitesse à laquelle une voiture a l'habitude de rouler.

- On va peut-être un peu vite non ? Demande-je à Jay.

- Continue Carlos.

À pas de loup, nous pénétrons dans l'enceinte du bâtiment de couchage. En arrivant dans le bâtiment, nous apercevons Camarade, assis dans sur le carrelage froid. Je continue d'avancer pas après pas dans l'immensément long couloir, Camarade dans mes bras, et remarque que la porte de notre chambre est entre-ouverte. Jay l'ouvre et nous tombons sur... Chad, encore.

- Chad. Tu fais quoi ?

- Hein ? Euh... rien du tout.

- Alors pourquoi tu es ici ?

- J'observe la décoration. Waouh ce vase est magnifique.

- C'est une chaussure de sport recouverte de terre.

- Ah, euh...

- Chad, dehors.

Je sors mon téléphone connecté à l'imprimante 3D et démarre l'impression. Seulement, Chad regarde par-dessus mon épaule :

- Pourquoi vous répliquez la baguette de la Bonne Fée ?

Pendant que nous tentons de trouver un mensonge qui pourrait nous sauver la mise, Camarade a l'excellente idée de répondre :

- Ben a été capturé.

- Camarade parle ? Demande le blond

- J'essayais de gagner du temps, informe-je le chien qui n'avait apparemment pas compris.

- Je croyais que t'avais oublié.

Jay, commençant à paniquer de la situation délicate dans laquelle ils se trouvent, met en garde :

- Ne dis rien, la vie de Ben en dépend.

- Intéressant... donc s'il lui arrivait quelque chose, quelque chose de mal. Qui deviendrais roi à sa place ?

- C'est moi ou c'est carrément inapproprié ? Réplique Jay, ironique. Dégage maintenant.

Mal

- C'est bon ?

- Ouais, c'est parfait. Me réponds Evie, que j'aide pour les bombes de fumée.

Nous finissons de remplir les gants de Java à l'aide de la préparation faite par Evie, la plus intelligente chimiste.

- Oh merci Java ! S'écrit la bleue, emportant dans un sac divers bijoux et accessoires créés par la fille de Javotte, la petite Java.

Après qu'Evie ait câliner sa petite protégée, amie de toujours et sœur de cœur, nous quittons le salon de coiffure improvisé. L'heure de la libération de Ben approche. Son retour à mes côtés aussi. Lorsque je sors de ma transe, je remarque son expression accablée.

- Elle va s'en sortir.

- Ouais. Répond-elle dans un soupir. Mais elle pourrait faire tellement mieux.

- Je sais Evie, on ne peut rien faire malheureusement. Aller viens, continue-je en lui prenant doucement la main.

Nous parlons durant le trajet de sujets divers et variés. Puis, nous parlons de contes de fées.

- Je pensais que ce qu'il y avait entre Ben et toi était comme dans les pages de mes livres. Tu veux qu'on en parle ? Elle me demande, inquiète.

La regardant droit dans les yeux, je partage ce que j'ai sur le cœur depuis quelque temps déjà :

- J'ai pas l'intention de rentrer Evie. Je ne peux pas, j'ai essayé de te le dire. Mais tu comprends. Ma vie est ici. Mais la tienne est et sera toujours là-bas. J'ai vu comment ton regard s'est illuminé quand nous sommes entrées dans notre chambre pour la première fois. Et je ne peux pas gâcher ton bonheur.

- Mal, si tu restes, je reste aussi.

- Hors de question. C'est non. Evie, ton cœur et ta place sont à Auradon. Tu es une fille d'Auradon. Alors que moi je suis, et je serais à jamais, la fille de l'Île.

Nous entrons ensuite chez moi, attendant le retour des garçons.

Carlos

- Carlos ! M'appelle Jay.

- Quoi ?

J'ouvre les yeux et essuie rapidement le filet de bave sur ma joue avant d'ouvrir l'imprimante 3D : la fausse baguette est enfin prête.

- On y va.

Nous n'avons qu'à retrouver Ben, à condition qu'Uma ait tenu sa part du marché. Autrement, qui sait ce qui a pu arriver au souverain.

Haine contre leurs descendants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant