Chapitre 11

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Carlos

La diablesse se tourne vers Mal et susurre :

- Commençons par te débarrasser de cette chevalière. Tomber amoureux est un aveux de faiblesse Mal, ne te l'ai-je pas déjà enseigné ? C'est ridicule. Ce n'est pas ce que tu veux.

- Tu ne sais rien de ce que je veux. Maman, est-ce que rien qu'une fois tu t'es demandé à quoi j'aspirais ? Je ne suis pas toi.

- C'est évident. J'ai passé des années et des années et des années et des années et encore des années à m'entraîner à être méchante et cruelle. Tu y arriveras un jour.

- Non ! Je n'en ai aucune envie. Si tu savais comme je regrette que toi tu sois quelqu'un d'aussi mauvais. L'amour n'est pas une faiblesse. Ni quelque chose de ridicule. En réalité, c'est vraiment merveilleux.

- Je vais te dire une bonne chose, jeune fille. C'est qu'il n'y a pas de place pour l'amour dans ta vie. S'énerve la diablesse devant nous.

- Je te l'ordonne Baguette Magique,

Quitte ces mains maléfiques !

Grâce à la puissance de la détermination de Mal, sa magie est assez forte pour récupérer la baguette.

- Franchement ton comportement est pénible et immature. Donne-moi la baguette tout de suite, donne-moi la baguette.

Après de longues minutes de silence, je décide finalement de m'interposer :

- Tiens bon. Le bien est peut-être plus puissant que le mal.

- Ne me faites pas rire. Vous vous moquez de moi ? Le bien plus puissant que la mal ? Et puis quoi encore !

Pendant que Maléfique est distraite par Camarade qui vient de lui sauter dessus, Jay attrape son sceptre et essaie de lui prendre des mains. Mais la méchante réagit au quart de tour. En touchant les muscles des bras de Jay, elle entonne :

- Oh... Gaston a de quoi être jaloux.

Et elle lui touche le front avec sa main pleine de magie ce qui le fait tomber à terre.

- Vous allez le regretter !

Puis, la fumée verte réapparaît et la fugitive se transforme en dragon. Elle crache son souffle enflammé sur Jay pendant que nous nous envoyons tous vers la sortie.

- Vas-y Jay. Sauve-toi, Jay ! Sauve-toi !!

Nous courons tous les quatre dans l'allée centrale pendant qu'Evie tente de la ralentir à l'aide de son miroir :

- Miroir magique,

Que ta couleur vive resplendisse.

Le dragon tombe à terre, aveuglé par la lumière. Mal se place devant nous pour confronter sa génitrice :

- Laisse mes amis tranquilles. Ça ne regarde que toi et moi mère. La force du mal est réduite à néant lorsqu'elle est confrontée à quatre cœurs bienveillants, récite-t-elle avec force, faisant luire ses yeux d'un éclat vert. La force du mal est réduite à néant lorsqu'elle est confrontée à quatre cœurs bienveillants. La force du mal est réduite à néant lorsqu'elle est confrontée à quatre cœurs bienveillants.

Un combat de regard est lancé entre la mère et la fille et heureusement, Mal réussi à vaincre sa mère qui est réduite à un lézard en disparaissant dans sa fumée verte habituelle.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Ta mère s'est piégée elle-même. Elle a rapetissé à la taille de l'amour qu'il y a dans son cœur. C'est pour ça qu'elle est devenue toute riquiqui.

- Elle sera comme ça pour toujours et à jamais ?

La seule réponse que la fée puisse donner à la question que Mal à posée, s'inquiétant pour sa mère même si celle-ci a essayé de les carboniser, est :

- Toujours... c'est très long. Toi tu as appris à aimer. Pourquoi pas elle aussi ?

- Je pense que cet objet est à vous.

Et Mal lui rend sa baguette.

- Et il me semble que celui-ci est à toi.

Mal passé la chevalière que Ben lui a donné précédemment à son doigt.

- Vous avez tous mérité un "A" en cours de bonté. Bibidi, Bobidi, Boo !

Tout le monde est enfin libéré du maléfice et Ben court en hurlant, pensant que le combat a toujours lieu.

- Attend, attend. Pas si vite, on a réglé le problème. Tout va bien.

Le couple est de nouveau réuni, radieux de retrouver Mal, Ben la serre dans ses bras tout en la faisant tourbillonner.

- La prochaine fois je vole à ton secours, d'accord ?

- Oui mais faisons en sorte qu'il n'y ait pas de prochaine fois.

Mal s'éloigne pour expliquer à la Bonne Fée que Jane n'est pas la seule fautive puis, elle va faire la paix avec Audrey.

- Et maintenant que la fête commence ! Déclare Jay en riant.

Après le couronnement et tous les tristes événements qui ont failli arriver, nous pouvons enfin faire la fête. Les feux d'artifice illuminent le ciel nocturne. Et la musique résonne dans toute la ville.

Lyna

Tout le monde danse en duo, généralement des couples. Evie et Doug, Ben et Mal, Jay avec Audrey, Jane avec Carlos et pendant ce temps, je profite avec Aaron. C'est le fils d'Anna et Christophe. Doug me l'a présenté et depuis, nous passons du temps ensemble. La semaine précédant le couronnement, nous passions nos journées ensemble. Nous dansons ensemble jusqu'au bout de la nuit. Parfois nous nous accordons des moments entre amis, Aaron avec Doug et Ben, moi en compagnie d'Evie. D'ailleurs Jane s'est excusée, elle reste donc avec nous. Nous sommes en pleine danse endiablée où tout le monde s'amuse quand la mélodie ralentit, laissant place à un slow. Les duos du début se reforment et valse doucement au rythme de la musique.

Les beaux cheveux blonds d'Aaron me chatouillent lorsque sa tête est délicatement posée sur mon front. Ses bras me serrent légèrement.

Je n'ai jamais été aussi proche d'un garçon. Même avec Chad. Honnêtement, je me sens plutôt mal-à-l'aise par cette proximité. Mais je n'ai aucune envie de bouger. La soirée malheureusement finie, Aaron décide de me raccompagner jusqu'à ma chambre. Avant de m'abandonner, il me sert doucement dans ses bras.

- Salut Aaron.

- Dors bien.

- Euh... merci.

Je ferme la porte et m'appuie contre cette dernière. "T'aurais du lui souhaiter en retour" me hurle la petite voix dans ma tête. "Oui bah c'est bon hein, c'est pas important".

- Je t'ai vu danser avec Aaron, me lance Célestina, totalement folle de joie. Tu vas avoir un petit copain.

- Dis pas de bêtises Tina, il aime déjà quelqu'un.

- Et qui ?

- Audrey.

- Et comment tu peux savoir ça ?

- Il l'a regardais tout le temps pendant qu'on dansait.

- Mais dit pas n'importe quoi, il n'a d'yeux que pour toi.

- Bon. Bonne nuit Tina. A demain. Et ne t'avises pas de me reparler de cette histoire ridicule.

Haine contre leurs descendants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant