Caius s'enferma dans un compartiment. Il s'endormit rapidement grâce au rouage du Poudlard Express. Libre pour quelques mois. Il comptait bien en profiter, peu importe la punition douloureuse à son retour auprès de son maître.
La souffrance prouve que tu vis.
Ces mots de sa grand-mère n'avait jamais eu autant de sens pour lui que maintenant.
Cette brûlure, c'est comme l'amour. Ardent. Vif. Qui marque.
Jamais, il n'avait réussi à comprendre ça et encore moins à présent.
Ce froid mordant et qui pique puis te brûle. C'est la haine.
Il préférait cette douleur que celle qu'il avait subie tout l'été.
Il n'avait que ça : la souffrance. Il n'avait jamais réussi à s'en couper complètement malgré les heures d'entraînement de sa grand-mère. C'était son unique échec. Quand son corps n'en pourrait plus, son esprit finirait par lâcher aussi. Il ne sentirait alors plus rien.
Il sentit par contre très bien la petite tape sur l'épaule et entendit le petit ricanement de Borgin.
— Toujours aussi fou ? Demanda-t-il en se réveillant.
— Toujours ! Faut bien ça pour te supporter ! Répondit son camarade. On est arrivé.
Caius s'assit en se frottant les yeux.
— Tu as l'air fatigué, dit Borgin.
— Tu as trouvé ce que je t'ai demandé ?
Borgin soupira.
— Tu vas être déçu : il est mort, dit-il. Tuer par... Tu-Sais-Qui, lui-même. Un feudeymon. Plus de trace. Rien.
— J'ai un autre moyen d'avoir des renseignements, dit Caius. C'est dommage mais on peut se passer de ce Lestrange et de ses informations.
— Mouais... j'espère...
— Je dois réussir à contacter Bellatrix Lestrange, dit Caius en se levant. Sans que personne n'en sache rien. Ni Dumbledore et surtout pas Voldemort.
Borgin eut un frisson.
— La... la Lestrange ? On dit que c'est la plus loyale de ses Mangemorts ! Elle te balancera immédiatement !
— Non. C'est une alliée, assura Caius. Viens. J'ai faim.
Ils sortirent dans le couloir. Caius remarqua qu'ils n'étaient pas les derniers à quitter le train. Le fils Malfoy était même seul.
— Vas avec lui, ordonna Caius. Je vais vérifier quelque chose.
— Hein !? Mais...
Caius retourna dans le train. Il ouvrit plusieurs compartiments, lança des sorts, puis s'arrêta brusquement devant l'un. Quelqu'un était là. Au sol. Invisible. Il entra et vérifia la présence d'un individu puis une cape apparue et glissa sur un corps immobile.
— Potter ?
Caius agita à nouveau sa baguette magique. Harry Potter se leva d'un bond, et pointa sa baguette magique vers Caius.
— Tu veux terminer le travail ? Grogna le Gryffondor.
— J'en ai pas besoin, répondit Caius. Je crois que Voldemort veut te tuer lui-même. Et... je ne suis pas ton ennemi, Potter. On veut la même chose toi et moi. Viens.
Caius chancela un peu quand le Poudlard Express démarra. Il sentit alors quelqu'un dans son dos et se retourna vivement vers une femme.
Elle avait le teint pâle, le visage en forme de cœur et les cheveux d'un châtain clair, couleur souris. Elle avait l'air fatiguée, malade même.

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Invisible
FanfictionSa famille n'était qu'ombre, déchue et ruinée. Malgré son nom pur, il était invisible... mais il comptait bien changer ça ! Car comme on dit dans sa famille : Des Ténèbres naît la grandeur. Il va être le grain de sable de tous. Il sera le maître, qu...