𝐘𝐨𝐮𝐫 𝐅𝐮𝐜𝐤𝐢𝐧𝐠 𝐄𝐲𝐞𝐬 { 𝘓𝘢𝘯𝘥𝘰𝘕𝘰𝘳𝘳𝘪𝘴&𝘈𝘷𝘢𝘗𝘪𝘢𝘴𝘵𝘳𝘪}

11: fuck you

Pdv Ava Piastri

7 mars 2024 Djeddah.14h43

J'aurais aimé que la soirée de dimanche finisse un peu mieux mais malheureusement je me suis faite emmerder par un con. On est resté deux trois heures de plus dans la boite avant de rentrer à l'hôtel. 

Aujourd'hui on est jeudi ce qui veut dire que c'est le jour des essais libres l'occasion pour nos pilotes de testé les voitures sur le circuit. Actuellement, je suis en réunion pour des projets avec la branche des médias de notre écuries. Sachant qu'hier nos pilotes et les autres de la grille, ont tourné une vidéo pour la chaine YouTube de la F1. On debrief un peu tout ça, nous organisons d'autres projets et pleins d'autres truc mais j'épargne les détails.

Je sors enfin de la salle de réunion et je me dirige directement vers la sortie du motor-home pour ensuite aller récupérer Oscar à l'entrée du paddock. Mais quand j'arrive devant l'entrée je vois mon frère avec son polo McLaren couvert de chocolat chaud, je suppose. Mais bordel qu'est-ce qu'il fout là ?

« Moi: Tu n'étais pas censé arriver plus tard ? Lui demandais-je en le suivant.

Oscar: Si mais j'ai voulu venir en avance et tu étais en réunion donc tu n'as surement pas vu mon message.

Moi: Ah merde pardon et du coup comment tu t'es retrouvé dans cette état ?

Oscar: J'ai foncé dans quelqu'un qui avait un chocolat chaud, il entre dans sa driver room puis je le suis. Je regardais mon téléphone et je ne l'avais pas vu.

Moi: Oh et tu connaissais cette personne ?

Oscar: Ouais, c'était la fille de Julien Fébreau, je ne sais pas si tu te rappels d'elle.

Moi: Méline c'est ça ? Essayais-je de me souvenir.

Oscar: Exact.

Moi: Elle ne t'en a pas voulu ?

Oscar: Nan pas du tout, elle s'est excusée un nombre incalculable de fois alors que c'était ma faute. En plus j'ai foutu en l'air ses habits heureusement pour elle, elle avait des fringues de rechanges.

Moi: Cool. »

Je fini par plonger dans mes pensées tandis que mon jumeau commence à enfiler sa combinaison pour après aller dans sa voiture. Je me rappelle que cette jeune femme ne laissait pas indifférent mon frère, le problème est que je ne sais pas si c'est encore le cas. J'ai peur de lui demander car il pourrait mal le prendre, il ne faut pas oublier qu'il est en couple même si celui-ci bat de l'aile en ce moment.

« Moi: Avec Lily, ça s'est arrangé ?

Oscar: Nan, je crois même que ça empire, soupire-t-il. Mais peut-être qu'avec les petites vacances qu'on va passer en Australie ça ira mieux.

Moi: Tu n'as pas l'air vraiment convaincu si tu veux mon avis.

Oscar: Peut-être...plus le temps passe plus j'ai l'impression qu'on s'éloigne vraiment de l'autre... »

Je m'approche de lui par derrière avant de passer mes bras autour de lui et de me coller à son dos. Ma tête se pose sur son omoplate alors que je le sers contre moi. Je sais que cette situation avec sa copine le préoccupe vraiment et qu'il aimerait éviter la rupture mais si ça continu comme ça entre eux il va vraiment falloir l'envisager même si ça fait mal. Il se retourne pour me prendre dans ses bras à son tour et il me serre fort contre lui. On reste plusieurs minutes dans cette étreinte mais nous sommes surpris par le coéquipier de mon frère qui débarque dans la pièce nous faisant sursauter tous les deux.

« Lando: Osc' on va bientôt commencer à se préparer et y'a Kim qui te cherche, prévient-il.

Oscar: Pourquoi il n'est pas venu voir là ?

Lando: Je sais pas du tout mais tu devrais le prévenir que tu es là.

Oscar: Ok bah je vais l'appeler, merci de m'avoir prévenu. »

Il me lance rapidement un regard désintéressé avant de sortir de la driver room. Oscar appel son physio pour lui donner sa position tandis que moi, je me pose dans le canapé de la pièce.

« Oscar: Enfaite je ne t'ai même pas demandé mais tu te plais à McLaren ? Tu t'entends bien avec les autres employés ?

Moi: Ouais, ils sont sympas et j'aime vraiment bien travailler ici, mentais-je.

Oscar: Et Lando ? J'ai l'impression que vous vous entendez bien.

Moi: Il est vraiment gentil c'est vrai. »

C'est mignon de voir à quel point il est aveugle, je ne sais même pas comment il a pu voir que le britannique on s'appréciait. J'avoue ne pas être fière de lui mentir mais je ne suis pas très à l'aise à l'idée de lui dire que presque personne ne me parle et qu'ils sont à la limite de me fuir comme la peste. Mais ce n'est pas grave j'ai l'habitude d'être seule, je ne suis plus à ça près, même si je n'aime pas cette situation.

Une quarantaine de minutes plus tard je me retrouve dans le garage numéro 81, un casque sur les oreilles attendant que mon frère monte dans sa voiture pour les premiers essais libre. Et comme à chaque fois qu'Oscar prend sa monoplace je ne peux m'empêcher de stresser. En plus de ça, savoir qu'il y a presque 100% de chance qu'il y est une safety car ne m'aide pas vraiment.

La journée est enfin finie après les deux séances d'essais libres d'aujourd'hui nous sommes allés faire quelques interviews avant de retourner à l'hôtel. Oscar n'a pas vraiment eu les meilleurs résultats alors il est forcément déçu, ce matin il était 15e et cet après-midi 10e. Je dois dîner avec mon frère, Logan, Alex et sa copine, je pense qu'on va passer une bonne soirée.

Je sors de ma chambre pour prendre un ascenseur alors j'en appelle un et attend qu'il arrive. Puis quand les portes s'ouvrent il fallait, évidemment, que le coéquipier de mon frère soit dedans, merde. Je rentre silencieusement à l'intérieur en évitant de croiser son regard en espérant qu'il n'ouvrira pas sa bouche.

« Lando: Est-ce qu'Oscar va bien ? Il avait l'air triste quand vous étiez dans sa driver room avant les FP1.

Moi: Ça ne te regarde pas, répondis-je froidement.

Lando: Tu pourrais être plus aimable, en plus je t'ai défendu dimanche.

Moi: Et je t'ai déjà remercié mais je n'oublie pas le reste.

Lando: Tu pourrais être plus reconnaissante, suggère-t-il avec un sourire narquois.

Moi: Oh tu veux que je te remercie aussi pour m'avoir traité de profiteuse, d'horrible sœur et de chieuse.

Lando: Et ton comportement actuel me le prouve, tu es une vraie chieuse.

Moi: Je t'emmerde. »

Je sors de l'habitacle en lui lançant un regard noir alors que ses lèvres affichent un sourire arrogant. Putain je vais lui faire bouffer ses boucles à la con. Je ne le supporte vraiment plus je n'arrive même pas à croire que mon frère ait cru que moi et cet enfoiré on s'entendait bien.

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MERCIIIIII POUR LES 1k de vues c'est incroyable merciiiiii encore bisous. R
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