The Just and The Wise {Narnian fanfiction}

Chapitre 10

Agnès n'eut même pas le temps de dire un mot qu'elle fut prise dans une subite étreinte, Edmund la serrant contre lui, tremblant de soulagement et de joie. D'abord surprise, elle le lui rendit avec douceur, avant qu'il ne recule, demandant avec un air stupéfait: 

- Comment !? 

- C'est ce que je m'apprêtais à leur expliquer. Répondit Agnès en se tournant vers les Pevensie et son frère. 

Elle leur raconta sa discussion avec Miraz, mais omit de parler de ce qui s'était passé avec Glozelle. Elle expliqua plutôt comment sa tante l'avait libérée de sa cellule, avant de se tourner vers Caspian: 

- Elle m'a dit que notre père... que oncle Miraz l'avait... 

- Je sais. Lui apprit Caspian. Il me l'a avoué, la nuit de l'attaque. C'est à cause de moi si notre plan a échoué, je voulais connaitre la vérité, alors je l'ai confronté, mais il a réussi à s'enfuir, et à donner l'alerte. 

Il baissa les yeux, l'air coupable, alors que sa soeur posa sa main sur la sienne, déclarant avec conviction: 

- Nous réussirons à les vaincre, Aslan m'a assuré qu'il aurait un rôle à jouer, il va nous aider. 

- Vous avez vu Aslan !? S'exclama Lucy en écarquillant les yeux. 

- Oui, il m'a sauvée face à des soldats Telmarins et m'a conduite ici. Je pense qu'il vous attend, Lucy, dans les bois. Vous devez aller le retrouver. 

- Je le savais ! 

- Nous n'avons plus qu'à retenir les Telmarins en attendant son arrivée... commenta Peter, l'air inquiet. 

- Dit comme ça, ça a l'air simple. Ajouta d'un air sombre Edmund. 

Susan et Lucy partirent se préparer, accompagnées de Caspian, et Peter rejoignit Trompillon et le reste des troupes. Edmund resta aux côtés d'Agnès, lui disant d'une voix tremblante: 

- Agnès, je suis vraiment désolé de vous avoir laissée là-bas, je vous assure que je voulais revenir vous chercher, et s'il vous était arrivé quoi que ce soit... 

- Edmund... 

La princesse posa sa main sur celle du jeune roi, qui l'observa avec un air coupable. Le coeur serré face à sa peine, la petite rousse lui assura, d'un ton réconfortant: 

- J'ai choisi d'être capturée pour vous protéger, et je ne regrette absolument pas mon choix. 

- C'est moi qui aurait dû vous protéger, je vous avais promis de ne laisser personne vous faire du mal ! 

- J'ai fait ce que je devais faire. 

Edmund détourna le regard, avant de reprendre la parole d'un ton amer: 

- Glozelle était présent, quand j'ai apporté la proposition de duel de Peter à votre oncle. J'aurai dû... si j'avais eu le courage de l'affronter... 

- Les Telmarins vous auraient capturé, et Glozelle aurait eu l'argument parfait pour que j'accepte sa proposition. Le coupa Agnès, qui avait pâlit à l'évocation du Général. 

- Sa propos... Agnès, vous a-t-il fait quelque chose ? L'interrogea Edmund, inquiet. S'il a touché le moindre de vos cheveux...

- Il veut que je l'épouse. Que je lui donne un héritier, afin qu'il trahisse mon oncle et monte à son tour sur le trône. 

- Beurk ! 

La réaction sincère d'Edmund fit sourire la jeune fille, qui reprit, en serrant la main du Roi juste dans la sienne: